dimanche 25 mai 2008

La fille au béret s1e07

free music


On décide d'aller malgré tout à une soirée à Sausset, chez le Panda, vu que Ma Pote de Lyon est là. Ça nous vide pas mal la tête, on passe une soirée géniale, Le Panda nous propose de dormir sur place. Je vais me coucher assez tôt, parce que je suis vraiment fatigué, je dis à la miss de rester en bas, que je suis crevé que je vais dormir, mais il est vrai que j'espère qu'elle me rejoigne partager la promiscuité du lit une place qu'on a récupéré (bénéfice de couple), pas pour lui sauter dessus, juste être seul avec elle. Elle me rejoint plus tard, je me suis endormi.
"Tu me fais un peu de place?"
"Non, je suis trop bien là, va dormir dans la baignoire..."
Elle me pince le flanc (j'ai horreur de ça)
"Pousse-toi, saleté !!"
Je m'éxécute et elle se glisse dans mes bras. On s'emboîte bien. C'est impressionnant ce que le fait de bien s'emboîter ou pas (pas de jeu de mots) peut avoir comme importance sur la suite d'une relation.
On parle un peu de nous, de mes potes. Les choses s'annoncent bien. Je l'embrasse dans le cou, j'ose pas trop la toucher, j'ai la main posée sur son ventre, mais je ne la descends pas. Il y a un autre lit dans la chambre, et ses occupants viendront tôt ou tard se coucher. On s'embrasse, les fringues commencent à sauter si bien qu'on se retrouve dans le noir avec pour ainsi dire le minimum vital. Je sens sa peau, je la comprends, je sais où et comment la toucher plus qu'avec quiconque avant. Je la sens frémir sous mes caresses, encore coincée dans la bulle limitrophe entre l'abandon total et la retenue pudique. Je lui dis à quel point j'ai envie d'elle, elle me dit qu'elle voudrait me sentir en elle, je lui propose d'essayer de se calmer, et environ une demi-seconde plus tard j'entends la porte d'en bas (la chambre est en haut d'escaliers) s'ouvrir. On récup les fringues trop flag, on glisse tout sous les draps, et on fait genre on est endormi (sans doute avec une crédibilité proche du zéro).
On entend nos potes s'endormir, on continue à se cajôler, à s'embrasser au point de voir le soleil déjà levé au travers des volets.
On s'endort dans les bras l'un de l'autre.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Alors, conformément à tes directives, je te passe un savon (passque t'as bientôt des partiels et puis un taf à chercher, entre autres) donc arrête de bloguer en distillant petit à petit de délicieux détails...
Et je viens de comprendre la signification des "s" et "e" du titre (oui, suis un peu limitée comme fille...)
Et en passant, les premières nuits partagées dans un lit une place...aaaaaah, souvenirs, souvenirs... (oui, suis un peu plus âgée que toi...maintenant, c'est lit 2 places, exclusivement...).
Allez, déscotche-toi de ce pc, et plus vite que ça !!

Anonyme a dit…

ah non il ne peut pas arreter maintenant! Y a une histoire en cours bon sang!

Anonyme a dit…

Il a pas interêt à s'arrêter ! Ca devient hot !
Continue comme ça, je te lis depuis un moment et je me lance à commenter.
C'est toujours très intéressant de lire des histoires de coeur et de cul aussi d'un point de vue masculin.
PS : Moi aussi j'écris mes Textos dans un français correct (j'ai des points en plus ? Ca comptera dans la moyenne ?)
Bon courage pour tes exams et pour tout le reste.
En attendant la suite !

Anonyme a dit…

Mouais, ça sent le sapin tout ca...

Eriengaal a dit…

A vrai dire, "La Fille au béret" est écrit plus avant déjà, donc ce n'est pas vraiment un affront à mes partiels, ça passe.
Mais non tu n'es pas limitée, nous avons une... sensibilité différente, voilà (politiquement correct inside)
Et oui, bon point pour les sms !!