mercredi 1 octobre 2008

The One (if it's followed by the word "hundredth".) - How I met PDM.



Rien à voir avec Barney, Ted & Co, sinon que c'est mon centième message. Autant qu'il me tienne à coeur. Le choix a été dur mais certain, au final.

Si je devais faire les comptes à ce jour, je dirais que j'ai 7 vrais amis. Je connais 6 d'entre eux depuis le lycée, peut-être est-ce comme un vieux couple, la force de l'habitude, mais toujours est-il qu'il y a entre nous quelque chose de sacré, qui est né il y a longtemps, lorsque l'on se construisait à peine, et qui perdure encore aujourd'hui. Cela fait donc plus de 10 ans que je les connais.

Le dernier arrivant a été rencontré au hasard d'un choix d'études idiot (si, on peut le dire maintenant, c'était vraiment con.) dans lequel mon premier jour me fit d'entrée comprendre que je n'étais pas à ma place. Je fis donc le choix de changer à peu près de place constamment afin de voir ce qu'il y avait à sauver dans ce troupeau et éventuellement espérer trouver une forme de (non-?)intelligence.

Au final, je ne fus pas déçu de mes pérégrinations.
Je m'installais, après quelques Quantum Leap à coté de deux gars qui avaient l'air bien pote, l'un taciturne, l'autre volubile et charismatique, me faisant une mauvaise première impression de gars qui en fait des tonnes au cours d'une présentation en cours.
"Lui, je vais avoir du mal" m'étais-je dit.

Cela dit, les deux individus avaient pour leur défense d'avoir sorti quelques blagues complètement stupides qui n'avaient fait rire que moi, attitude très constructive en cours, il me semblait donc logique de m'intéresser à leurs cas de plus près. Je m'installais donc avec eux un cours, au fond, près du radiateur, naturellement.

Je n'en suis plus réellement reparti, faisant même tomber une amie dans cette débauche.

Le premier d'entre eux ne resta que trois mois, mais nous eûmes le temps en trois mois de faire un nombre assez considérable de conneries comme faire croire à une prof qu'une marque de soda avait fait inscrire "Va courir !!" au fond de ses cannettes afin de lutter contre l'obésité, ou d'improviser une chanson avec chorégraphie en plein milieu du couloir en heure de pointe en laissant s'exprimer "La voix qui vient des couilles".

Ca doit faire 5 ans qu'on se connait avec PDM, et je crois qu'on a du devenir pote à partir du moment où on a parlé de cul, à la réflexion.

On a un nombre de codes tout simplement hallucinants, si bien qu'on peut très bien avoir, au milieu d'une foule, une conversation sur un sujet délicat sans que personne ne comprenne le caractère tendu de la chose.
On a des milliards de théories aussi, en grande partie sur vous, les filles, j'ai envie de dire "bien évidemment". On a des petits surnoms qui vous sont réservés, suivant qui vous êtes, et ce que vous pouvez avoir fait. On peut ainsi dire "Respect connasse", et que ce soit une véritable marque de respect.

Comme tout ami, il est là dans les coups durs, comme quand je me suis sabordé comme un con avec la fille au béret, ou comme cet été, et il arrive même à me pardonner quand je lui fais un sale coup, du genre me caser juste avant un été qu'on a prévu orgiaque depuis plusieurs mois. Alors, par pur sens du sacrifice, il se case aussi, pour l'été en question, même si "je fais chier quand même".

On se congratule pour nos conneries fréquemment, je crois qu'on a commencé ça quand il était dans son... voyage initiatique, on rit de nos merdes, on en fait d'avantage, on se fait croire mutuellement qu'on est les maîtres du monde, on se dit que Dos Nu est buggée, que la princesse est une énorme pute et que je devrais arrêter d'attirer des filles qui sont pas mentalement équilibrées.

On part dans des délires très loin, on peut s'interviewer sur msn juste pour une réflexion (Noël de merde :p), on se dit qu'on a de la chance d'être nés après la contraception ("parce que sans ça ils auraient tous dû passer par les amygdales"), et en y réfléchissant, je pense que PdM et moi, quand on est ensemble, que ce soit au téléphone ou IRL, on est probablement les deux plus gros connards de la terre. Enfin en tout cas on est bien placés.

On a un don pour se croiser, aussi, dans nos histoires.
C'est un peu paradoxal, parce qu'on a des attitudes et des caractères parfois très différents, mais dans l'absolu je pense qu'on est relativement faits du même métal, ce qui explique que l'un comprenne toujours les réactions parfois incompréhensibles de l'autre.
Ça, je l'ai chez PdM, mais chez aucun de mes autres "vrais" amis. La plupart de mes vrais amis ne savent pas le quart de ma vie, et je sais que certains ne l'approuveraient pas. Peut-être parce que mes vrais amis sont des gens profondément biens, qui n'ont pas encore perdus toutes leurs illusions. PdM n'est pas naïf, et d'une certaine manière, il est à mes yeux un miroir sur la vie que je pourrais avoir , et peut-être vice-versa.

On est deux Icares, et y en a toujours un pour rattraper l'autre quand il monte un peu trop près du soleil.

jeudi 25 septembre 2008

Moi et les administrations.




S'il y a bien un domaine dans lequel j'ai un mal fou à me dépatouiller, c'est celui des administrations. Pour une raison qui m'échappe, j'ai toujours le sentiment que le Saint-Patron des administrations a une dent contre moi (il n'est peut-être pas copain avec le Dieu des connards...). Par exemple, je ne me rappelle pas la dernière fois que j'ai résolu un "problème administratif" sans que j'aie dû y retourner au minimum une ou deux fois.
Par exemple, quand je me gare sur une place de parking tout ce qu'il y a de plus convenable, un arrêté municipal décide de s'interposer et d'envoyer ma voiture à la fourrière.
Par exemple, quand je fais un changement d'adresse et que je reçois un mail me demandant un document et de signer un papier, lorsque j'apporte le document on me soutient mordicus que je n'ai rien à signer, pour me demander de repasser 2 jours plus tard.

Aujourd'hui, pour la huitième fois depuis que j'ai pris mon appartement (novembre 2007, donc), je me suis rendu à la CAF pour ramener un énième papier qu'ils avaient déjà eu mais qui était mal rempli, après qu'ils aient perdus mon dossier, oublier de m'envoyer un courrier pour me réclamer des papiers, et après avoir fait vérifier par la guichetière à l'air morne et blasé l'exactitude des renseignements apportés, il semblerait que ce problème soit évacué.
Fier de cet exploit, je file à la fac, voir les résultats des rattrapages que j'avais à passer. J'avais pour ainsi dire fait l'impasse sur 2 matières, donc je ne me faisais pas d'illusions, mais j'espérais bien valider les 2 autres histoire de limiter la casse. Je cherche ma première note... Une bonne note. Reçu. Youpi.
La seconde note étant constitué de 2 matières, je me mets en recherche de mon nom. Trouvé. J'ai la moyenne sur celle des deux qui me faisait peur. Haha, les cieux sont avec moi. Je cherche la note suivante. Absent. Absent? Absent !! Comment ça absent??
J'appelle une copine :
"Dis-moi, l'oral qu'on a passé..."
"Ouiiii?"
"J'étais bien là hein??"
"Euh... oui, pourquoi?"

Bref, ces bougres de couillons ont réussi à perdre mon évaluation, ou ma note, ou les deux, et je vais devoir soit rattraper une nouvelle fois cette matière qui tait censée être une de mes matières fortes, soit la repasser devant un prof, au cas où il ne la retrouve pas.

Je sors de la fac, un poil blasé. Allez, un saut au CROUS, vu que j'ai pas de nouvelles de ma bourse. tiens une guichetière a l'air morne et blasé. Je lui soupçonne immédiatement un lien de parenté avec la meuf de la CAF.
"Bonjouuuuuuuur !!"

Je discute deux minutes avec elle sort les documents pour qu'elle me retrouve.

"On vous a envoyé un courrier monsieur.... en juillet !!"

Je lui emprunte une seconde son air morne et blasé.

"Mais euh... à quelle adresse, s'il vous plaît?"

Ils ont réussi, faisant fi des renseignements que j'avais apportés lors de ma demande (alors à quoi ça sert de remplier ces putains de documents bordel de m....) et l'ont envoyé chez un pote à moi qui me servait de boîte aux lettres dans le but de garder le mystère autour de ma reprise d'études auprès de mon père. Le dit pote ayant passé ses vacances à bosser dans une autre vile, il n'a jamais eu le courrier.

"Ben en fait il manquait un document dans votre demande... Mais vous pouvez nous l'amener directement ici si vous le souhaitez..."

Je range mon croc gauche dans sa babine, essuie un peu l'écume sur le bord de celle-ci.

"Ouais... je vais faire ça... Merci..."

Etrangement, y a qu'en ce qui concerne les amendes que je me suis prises avec ma voiture que l'administration semble toujours avoir une petite pensée pour moi.

mercredi 24 septembre 2008

Moi et la relationnite aiguë




Tout au sommet des maladies relationnelles établies par la très reconnue Dr Marion, chacun sera d'accord pour dire que l'on trouve la relationnite aiguë.
Cette infamie comportementale pourrait se résumer en un comportement obsessionnel du sujet désirant à tout prix construire quelque chose avec le(la) premier (première) venu(e), que celui(celle)-ci soit de type mec bien, connard, princesse, puceau sauvage, violeur de poules ou étrangleur de mamies.
Nous nous sommes penchés sur plusieurs cas, le Dr Meyer et moi-même, nous les avons disséqués, étudiés sous tous les angles, pour savoir comment prévenir le monde (tranquille) de ce terrible fléau que le gnan gnan pointant son odieux groin poilu vers nos humbles petits poils pubiens innocents.
A tant l'étudier, nous savions que nous nous exposions à des risques certains en cas de facteurs déclencheurs.
Et en acceptant de prendre du recul, je pense être en mesure de dire que je suis atteint depuis bientôt deux mois de relationnite aiguë, à un stade très avancé. Depuis la fermeture du blog pour ainsi dire. J'ai plein de circonstances atténuantes, notamment les trucs durs que j'ai eus à encaisser, mais toujours est-il que voilà, j'ai eu finalement assez peu (Marion, ta gueule !!) de plans cul depuis ça, et que je me suis mis en tête de trouver quelqu'un.
Enfin, c'est ce que je dirais en analysant ma situation d'un point de vue extérieur, encore une fois.

Il y a tout d'abord eu la princesse casse-couille.
Rencontrée à l'anniversaire d'un pote, alors que j'avais pas vraiment la tête à ça, on a eu un bon premier contact, bon premier rendez-vous, mais elle s'est bien vite avérée être une insupportable petite capricieuse, du genre à débarquer chez moi il y a quelques jours, alors qu'on n'est plus ensemble, que je l'ai eue sur msn et que je lui ai dit que j'allais faire la sieste.
Vous imaginez bien qu'elle est restée à la porte.
Un don aussi pour qu'on se voit toujours avec ses copines, elle sortait de relation, ne savait clairement pas où elle avait mal et ça m'a gonflé.
Pas grand-chose à dire au final, mais j'y ai cru quand même un moment si bref fut-il. En fait je pense que j'aurais fini par l'abattre tellement elle était égocentrique.

Puis j'ai rencontré La Touriste.
Après une nuit des plus courtes avec PDM, et un mini-déménagement le matin, on s'offre une plage pour le lendemain après-midi.
Vous imaginez bien, deux beaux gosses comme nous arrivant sur une seule et même plage, forcément, il va y avoir du biceps mis en avant, du crawl jusqu'à la bouée en un temps record, de la proposition de crème à tout va et du sport sur la plage pour chauffer nos corps insolents.
Ou pas.
En fait, on était défoncés, on est arrivés sur la plage, on a posé nos serviettes et nos petits culs blancs sur celles-ci, et on s'est endormi comme deux merdes.
Au bout de 45 minutes à ronfler sur le dos, mon instinct de conservation m'incita à changer de face histoire de ne pas ressembler à un malabar bi-goût en fin de journée. Je tapote l'épaule de pdm pour qu'il fasse de même et remarque une charmante jeune fille une dizaine de mètres derrière, la tête tournée vers nous mais les yeux cachés derrière ses lunettes de soleil. Petit sourire, puis j'imagine vaguement la gueule que je dois avoir entre mes trois heures de sommeil et ma barbe de 6 jours et je replonge mon nez dans ma serviette.
Mais bon, elle est pas mal quand même.
Jeu de regard, sourire, j'en parle à pdm qui me confirme un intérêt certain des demoiselles.
Puis elles se lèvent et font mine de partir. Un dernier sourire et je replonge le nez dans ma serviette. Pdm me dit que si je veux aller la brancher c'est maintenant.
Je lui réponds que j'ai la flemme.
Elles s'arrêtent tout au bout de la plage, font une halte de quelques secondes, je les suis du regard. Elles hésitent, je devine une conversation sur le thème "Mais je leur dis quoi?", pdm me dit qu'elles vont revenir, je lui dis "Meuh non", puis celle qui me plaisait bien revient.
"C'est pour toi."
"Meuh non."

Alors mesdemoiselles, je vous prierai de lire avec une extrême attention la scène qui va suivre, et ne la répétez jamais à la maison, àa la plage, piscine, au supermarché, peu importe, ne faites jamais ça.

"Bonjour !!"
On relève le nez, on s'y attendait.
"Bonjour..."
La fille est très grande, métisse, a des traits fins, de grands yeux marrons, super bien foutue, un sourire craquant et un visage enfantin.
Et c'est là que ça part en couille.
"En fait euh... avec ma copine on aurait bien aimé faire du pédalo, et on aurait aimé savoir si ça vous aurait dit d'en faire avec nous...?"
Pdm replonge la tête dans sa serviette, le sourire aux lèvres, se tourne vers moi limite avec les larmes aux yeux tant il a du mal à éclater de rire.
Je résiste au fou rire et affronte dignement mon envie de rire.
"Hmmm... là tout de suite, pas franchement (il était pas loin de 18h), mais bon il se pourrait qu'on repasse par cette plage dans la semaine donc pourquoi pas..."
"Ah non non mais c'était pour maintenant hein... tu... tu prends mon numéro?"
"Ouais bien sûr." (pdm et moi en mode "casual" pour ceux qui matent HIMYM)
Je prends le numéro et elle part.
J'enfonce ma tête dans la serviette et on éclate de rire pendant une bonne vingtaine de minutes, et on se dit que c'est pas possible et qu'il y a vraiment un dieu pour les connards.
On les retrouve à la plage le lendemain, pdm a l'idée géniale d'amener un pote pour occuper la deuxième. Pour la petite histoire apparemment c'est la love story entre eux.
Je dragouille la touriste, j'ai pas trop l'impression que ça marche, je leur propose quand même d'aller boire un verre sur Aix, on se retrouve le soir, Je reste seul avec les deux filles pendant 2 heures, je gère mieux que j'aurais pensé, pdm et son pote arrivent, on sort, je passe un moment à galérer, je la sens hésitante, non sérieux, elle m'en fait baver, puis après un changement d'endroit, je tente une nouvelle attaque, ça conclut presque, et là, genre à la seconde où je vais l'embrasser, le DJ passe une immonde merde, je sais plus quoi exactement mais un truc genre Gilbert Montagné, et me coupe complètement dans mon élan.
Je ne me décourage pas et dans un ultime baroud d'honneur je parviens enfin à l'embrasser. Pdm exulte, la fille embrasse bien, je mets les choses au clair d'entrée, je ne veux pas d'une relation à distance, elle n'y croit pas non plus, tout va bien.
Pour résumer, on opte pour un CDD d'une semaine d'un commun accord, et je dois avouer que la semaine a été absolument géniale.
C'est une très jolie fille, qui n'a absolument pas conscience d'être belle, l'opposé d'une princesse, et putain ça fait du bien. Elle est nature, a des coups de folie parfois, et oui, peut-être que dans d'autres conditions, et si elle n'avait pas habité aussi loin ça aurait pu donner quelque chose.
Elle est rentrée chez elle. Je ne suis pas arrivé à tenir le "On n'en reste là", parce que c'est vrai que j'ai craqué sur elle. C'est peut-être la meilleure maîtresse que j'ai jamais eues. Et elle m'a fait plus de déclarations d'amour en une semaine que j'en ai entendues en un an, m'a dit des choses qui m'ont touchées. Mais j'ai trop l'ascendant, et elle est trop loin. Je dois la quitter, et ce sera difficile. Du pur connard n°3.

Et j'ai rencontré une autre personne. Et si je m'écoute, à cet instant, oui, elle sort vraiment du lot...


Ah !! Et parce que je suis un geek malgré lui en plus, et même si tout le monde connaît, faut bien que je vous propose de devenir mes...

lundi 15 septembre 2008

Menteur, menteur.


Découvrez Aqualung!


Samedi, je sors du taf et pars voir un pote avec qui j'ai pas fait une vraie pure soirée depuis des lustres, un super bon pote de la fac.
Il bosse désormais dans... l'alcool, à un poste plutôt important, j'arrive, il me fait goûter plein de trucs, des vodkas, des Whiskies super bons, il est déjà bien raide, et me pilonne pour que je le rattrape.
Je propose à lui et la fille restante de passer chez moi, on s'achève à la tequila sur un rythme d'une toute les 5-6 minutes, Rock Band oblige (une chanson/un shot de Teq-j'adore mes concepts jeu).

Ils finissent par partir en titubant, je ne suis pas bien mieux et je bosse dans 4 heures. Je passe devant le pc, je vois que La Touriste (dont je ne vous ai pas encore parlé) m'a parlé sur msn, je lui réponds, on discute un moment, je ne fais preuve d'aucune retenue, elle est loin, je lui explique par A+B toutes les raisons pour lesquelles ça marchera jamais une relation à distance, et je pointe du doigt tous les trucs chez elle qui pourrait accélérer l'échec de cette relation.
Elle ne se démonte pas, en profite et m'interroge.
Je ne cache rien, réponds sans chercher à cacher quoi que ce soit à ses questions et ça passe.
Je finis par m'écrouler ivre mort et dormir 3h.

Je titube jusqu'au taf, j'ai une gueule de bois post-apocalyptique et ça se voit.je croise mon boss, pas beaucoup plus frais :
"Ça va VK? t'es malade??"
Apparemment mes cordes vocales étaient mieux réveillées que mon cerveau :
"Ose avoir l'outrecuidance de me reposer cette question et je te vomis dessus..."
Il me regarde un peu surpris, éclate de rire.
"Putain ouais t'as l'air frais..."

Je songe à me museler avant d'arriver au taf les lendemains de cuite, mais je ne tilte pas vraiment.
La journée commence, je fais connerie sur connerie, j'explose une douzaine de verres et bouteilles en quelques heures. Je lâche au détour d'une discussion avec 2 potes du taf au sujet d'une fille avec qui un des deux a fait de la merde quelques jours plus tôt que "de toutes façons, elle a le feu au cul machin a failli l'attraper, Truc aussi, et moi la dernière fois dans telle boîte, j'aurais pu lui éclater la chatte le soir-même tellement elle a faim. D'ailleurs un bon coup de bite ça lui ferait pas de mal". Les deux me regardent la bouche grande ouverte, je suis pas aussi expansif d'habitude. Et N°1 était en train d'expliquer à N°2 que la dite-fille lui plaisait vraiment et qu'il se demandait s'il allait pas faire quelque chose avec.

Je regagne mon bar en me disant qu'il faudrait vraiment que j'arrête de parler dans un souci de diplomatie.
Une demi-heure plus tard, un mec installé dehors rentre et m'interpelle :
"VK?"
Je relève un oeil goguenard. C'est l'ex de la soeur d'une ex d'il y a quelques années, que nous appellerons "Le gratteux".
On prend des nouvelles, il me dit qu'il a changé de taf, qu'il est sur Marseille maintenant, qu'il est en ménage et vient de se fiancer. C'était plutôt un mec sérieux, ça m'étonne pas vraiment, limite il m'aurait dit qu'il était marié avec des gamins j'aurais pas été surpris.
On discute 5 minutes, il retourne s'asseoir avec sa copine.
Un peu plus tard, je leur amène des cafés, histoire de voir la tête de sa copine.
Je m'approche et j'ai l'impression de la connaître.
Je pose les cafés. Rooh putain ouais, je la connais.
"ah ben VK je te présente Laurence..."
Tout va bien elle est aussi gênée que moi.
"Ah... salut..."
Ce serait marqué sur nos gueules ce serait pareil.
"vous vous connaissez?"
"Ah ben ouais on a couché ensemble y a deux ans."

La fille rougit instantanément, le gratteux me regarde tout surpris, j'enchaîne en rigolant : "non on s'est rencontrés chez un pote quand j'étais sur Marseille y a quelques années."
On avait effectivement couché ensemble après une soirée étudiante où j'avais été convié par des clientes dans le premier bar où je bossais.
Il rigole aussi, me dit que je suis con, Laurence se détend un peu. Je retourne à mon bar, blaffard, j'ai eu plus que chaud.
Je pense très fort au film "Menteur, menteur" avec Jim Carrey que j'avais vu genre à seize ans. Je suis en train depasser la même journée de merde.
Sauf que j'ai pas de gosses qui ont fait un voeux à la con (enfin je crois pas...) j'ai juste une gueule de bois d'anthologie.
J'ai des trucs à faire, je me cale dans la réserve, MP3 sur les oreilles, histoire de plus risquer de heurter des êtres humains à grands coups de paroles.
Pause, je rentre chez moi pour la sieste.
La princesse casse-couille (dont je ne vous ai pas parlé non plus) me chope sur msn on discute sur msn, je lui dis que je vais siester vu que je suis ivre mort, elle décide que non. Elle me wizz, je coupe le son et vais me coucher. J'entends le portable qui vibre, mais ça ne me dérange pas et je m'endors.
quelques temps plus tard, on sonne chez moi. Je grogne, on insiste, je regadre par la fenêtre. L'immonde pute.
Elle est en bas avec sa meilleure amie. Je ne supporte pas qu'on s'incruste chez moi. Je les laisse poireauter en bas, je me refous devant le pc. Elle insiste 20 minutes, appelle, trépigne. Elle m'appelle une bonne douzaine de fois.
Elle lâche l'affaire, s'en va et m'envoie un message en me disant que je fais chier, qu'elle me déteste et qu'elle voulait me voir.
Je prends mon portable et lui explique que contrairement à ce qu'elle semble croire, elle n'a d'une princesse ni l'éducation, ni les manières, mais guère plus que les caprices.
Bizarrement, elle me fait un peu la gueule là.

Ça s'est un peu calmé plus tard dans la soirée. Mais déjà que je suis pas diplomate, là je suis vraiment passé pour un sociopathe.

samedi 13 septembre 2008

(R)engagement !!




J'ai un véritable problème avec les engagements.
Tout petit déjà, j'annonçais tout fier à mon père que je ne ferais pas le service militaire (qui était encore d'actualité à ce moment-là). Ensuite je délaissais la religion, expliquant à ma grand-mère que non, je n'étais définitivement pas croyant, et que qui plus est, le dimanche à 11h y avait téléfoot (Oui, bon, j'étais jeune et fou...). J'ai essayé au moins une quinzaine de sport différents, une seule saison à chaque fois (sauf le Basket, 2 saisons).
Je n'ai jamais été foutu de rester en couple plus d'un an, et quand je m'en suis rapproché, sérieux, j'ai pris sur moi.
Dans mes jobs, c'est différent, je suis toujours resté assez longtemps, mais il n'empêche que j'en change fréquemment.
Pour les cours, j'ai fait des choses, abandonné, repris, abandonné, repris ailleurs, selon ma lubie du moment.
La seule chose qui échappe à cette immuable règle, c'est mes potes.

Et aujourd'hui, je franchis un nouveau cap, puisque je ne tiens même plus mes désengagements, et que je vais me remettre à poster sur ce blog.
J'ai eu un été mitigé, entre de très bons moments et des moments d'une extrême difficulté. J'ai dû faire face à nombre de mes erreurs, faire également un gros ménage dans ma vie, j'ai beaucoup souffert, et j'ai également eu très peur par moment, même si ce moment-là me fait surtout rire aujourd'hui.

J'ai pour ainsi dire plus ou moins arrêter les pures histoires de cul. Les événements de cet été ont en partie fait que j'ai ressenti une réelle envie de me poser, au moins un peu. Ça a entraîné le fait que je reste 3 semaines avec une fille de type princesse (on reviendra sur La théorie des Princesses), sur laquelle au final il n'y aura pas grand-chose à dire, une fille excessivement différente de moi, une vraie petite aixoise, qui ne savait pas ce qu'elle voulait qui plus est, mais j'y ai mis beaucoup de bonne volonté on dira.
Du coup à ses yeux je suis l'homme le plus gentil du monde. Vu mon comportement avec elle, ça se défend, mais ça corrobore définitivement la théorie comme quoi le garçon bien est un concept qui n'est plus porteur.

Pour être tout à fait honnête, y a quand même pas mal de merde que j'ai faite et que je n'ai pas racontée, mais rien qui vaille vraiment le coup jusqu'à très récemment.
Au jour d'aujourd'hui, j'ai plus ou moins 2 personnes dans la tête, dont une avec qui je suis, et c'est bien évidemment compliqué.

Je vais bientôt reprendre les cours, en seconde année ( High five!!) mais avec quelques trucs à rattraper (low five...), en espérant nue hypothétique bourse qui me permettrait de vivre à un rythme un poil moins soutenu (et donc, peut-être, de ne pas mourir avant mes 40 ans) en ayant pas un boulot qui me prenne 40h par semaine.

Faudra que je glisse deux mots sur mon taf, ça a été folklorique aussi, un peu Survivor sur les bords, mais j'ai fait mon Starsky & Hutch ("et qui gagne toujouuuuuuuuuuuuuuuuuurs à la fin !!").

Je ne posterais sans doute pas très régulièrement, car j'ai déjà beaucoup à faire, et que je ne veux pas voir ce blog comme je l'ai vu passer un temps, à savoir comme une contrainte, mais je tacherais de poster quand le temps et l'envie seront là, comme aujourd'hui.

Voilà voilà... faites-moi aussi penser à m'épancher sur ma haine viscérale de la Mairie, de Facebook, et de la connerie humaine en général...

dimanche 24 août 2008

L'humeur du moment


Découvrez The Cure!

lundi 28 juillet 2008

Fin

Qu'est-ce que je suis devenu... Passé un temps j'avais des espoirs, des illusions peut-être, mais au moins je savais pourquoi je vivais. Je suis devenu quelqu'un que je n'aime pas, que je hais, qui s'est détourné de celui qu'il aurait dû être. Le connard est fort, le connard est puissant, c'est rassurant de se parer d'une quasi-indestructible armure de connard pour éviter d'être heurté par la vie.
Sauf qu'un jour tu réalises que tu n'as rien fait, sinon du mal autour de toi, que tu n'as rien non plus, et que tu envies finalement tes potes qui ont trouvé ce que tu cherchais peut-être depuis toujours, que tu gagnes à présent ce dont tu ne veux pas.
A cet instant, je pue le malheur, je ne veux plus de moi, je vomis ce blog que je nourris depuis presqu'un an, parce qu'il n'est pas moi, au fond.
J'ai besoin de me retrouver. Et ça passe pas sortir de ma vie ce qui n'est pas moi. À commencer par ce blog. Je m'en excuse auprès de ceux qui aimaient bien lire mes merdes, je vous remercie pour ça, c'était cool, mais je pense que cette époque-là de ma vie est bel et bien finie, y a eu trop de signes.
J'ai jamais été un salaud malgré lui, juste un connard qui s'assumait pas.

lundi 21 juillet 2008

Le jour où une fille m'a violé (ou Too Drunk too fuck Episode II)




Quand on rentre dans une nouvelle boîte, il y a une chose qui est excessivement importante, c'est de soigner son image. Dans un premier temps, notre seule image est ce que nous dégageons, avant que n'entrent en ligne de compte nos actions.
Je penseque je n'aurais pas profté bien longtemps de l'image innocente que je pouvais éventuellement avoir au début.
Une semaine après être rentré, je fais une soirée à la maison avec Ma Gueule, qui est en gros mon top pote du boulot avec qui on s'entend trop bien, et Sista, une fille qui bossait avec nous. On s'était déjà pas mal branchés, elle et moi, pendant le travail, mais je n'étais pas vraiment attiré physiquement par cette meuf, pas assez féminine à mon goût, un pur garçon manqué, mais un putain de charisme et elle sentait grave le sexe. On passe une soirée tranquille, une soirée alcool et joints, et on enquille quand même pas mal. Ma Gueule descend un moment gratter de l'herbe à un gars qu'il connaît, Sista et moi sommes à la fenêtre en train de l'observer elle tourne un peu la tête et me roule une pelle, je la repousse à peine d'un "Shhh... attends il va remonter...", ce qui me donne droit à un "putain tu fais chier tu me chauffes et derrière t'assumes pas !", Ma gueule remonte, on se refume un joint, je commence à être complètement défoncé, je finis par aller me coucher, je leur dis de faire comme à la maison.
Sista devant dormir à la maison (elle habitait pas la porte à coté, je suis trop bon), elle me demande si elle peut se doucher avant de dormir. Je réponds "moui bien sûr..." et m'endort comme une merde...
Pendant ce sommeil, Sista fout Ma Gueule dehors prétextant qu'elle veut aller se doucher avant de dormir, Ma Gueule vient me voir pendant qu'elle se lave, me parlant dans mon semi-sommeil à base de "Oh elle est chaude bouillante qu'est-ce tu lui as fait mon gars??"
Je réponds à peine un "gniiiiiiii...", tout ce que j'ai envie de démonter là c'est mon oreiller. Ma Gueule part quand elle sort de la douche, et je dors complètement à ce moment là.
Mon sommeil est agité... il se passe un truc... un truc bizarre... ça tangue... mais pas comme d'habitude... J'ai l'impression que tout mon lit bouge, et moi avec... Il fait chaud... tellement chaud.... J'ouvre un oeil.
"Oh putain... non arrête... sérieux... Je suis défoncé..."
Sista est en corset et culotte en train de m'embrasser dans le cou, tout en tentant de me mettre sur le dos pour me grimper dessus et de me caresser la queue. Multi-tâches je vous dis.
"Non sérieux s'il te plait, je suis pas en état là..."
"Déconne pas, pas après tout ce que j'ai fait... j'ai trop envie de toi..."
Je ne comprendrai la première partie de cette phrase que le lendemain matin.
Elle s'évertue à me secouer, un peu trop et comme je l'avais déjà dit ici, j'aime pas trop qu'on me secoue quand je suis bourré. Elel se relève et comme à détacher son corset, je me relève précipitamment, je la pousse et saute en bas, me jette la tête la première dans mes chiottes et vomis tout ce que je peux (avec une certaine classe naturellement).
Me voilà donc à 5h du mat la tête dans les chiottes avec une meuf potentiellement ultra-vexée dans mon lit. Je bloque une seconde, gerber m'a fait du bien l'air du bien. Je prends du pq, me mouche un peu, sort des chiottes, elle est redescendue et s'est couchée dans le bz que j'avais au préalable déplié pour elle. Et elle me tourne le dos, donc.
"Mouais..."
Je trace à la salle de bain, me rafraîchis longuement, me brosse les dents pendant un bon quart d'heure (dédicace à la Douce de pdm), me repasse la tête sous l'eau, me sèche avec une serviette et retourne auprès de la miss et me cale à mi-hauteur du lit :
"Je suis totalement navré..."
"Putain mais on m'avait jamais fait ce coup-là quoi !!"
"Ouais, non, je veux dire, je suis d'autant plus navré que j'avais bien envie de voir ce que tu voulais me montrer..."
Je tire le drap vers moi, laissant apparaître ses seins qu'elle avait laissés nus sous le tissu, elle se relève, un peu surprise, je lui roule à mon tour une pelle et on commence à jouer à celui qui enlève le plus rapidement les habits de l'autre.
On passe une nuit des plus sympas, elle baise vraiment bien, même si elle a vite mal. Je la cale buste nu à la fenêtre, il est presque 6h du mat, quelques personnes passent dans la rue et pourraient nous voir (ou nous voient, d'ailleurs) mais je trippe sur l'idée que la rue nous entende baiser.
Je bossais tôt le lendemain je la raccompagne à sa voiture en parlant au boulot, y a pas de malentendu, on cherche pas grand-chose tous les deux donc pas de prise de tête. Sauf que je suis discret et elle non: 2 jours plus tard tout le monde était au courant qu'on s'était envoyé en l'air...
Ah, pour la petite histoire, le "après tout ce que j'ai fait..." je l'ai compris le lendemain, en prenant ma douche. Dans la journée, elle m'avait dit qu'elle avait ses règles, détail que j'avais totalement omis, bourré, au réveil, à 5h du mat. En montant dans ma douche, je vis quelques poils (repousse de quelques jours, dieu merci pas de dreadlocks échoués dans mon bac à douche) qui n'avait pas été rincés (5 am bourrée, je pardonne, déjà elle s'est rasée...).
En gros la miss a utilisé le vieux truc des filles qui ont leurs règles et qui ont envie de baiser de faire un passage clean in sous la douche, et en a même profité pour s'assurer que le terrain soit impecc'. Franchement, rien que pour avoir fait preuve d'une telle motivation, elle méritait bien que je couche avec...

mercredi 16 juillet 2008

La fille au béret S2 e04




Je suis dans la voiture, en route pour chez pdm. J'ai eu un sentiment étrange en posant Mademoiselle K. Comme un présentiment concernant cette soirée.
Je sens que je vais faire de la merde.
J'arrive, pdm m'accueille dans un magnifique costume, le mien n'est pas mal non plus, je suis bien dans mon personnage.
La soirée est bien pensée, je retrouve un autre bon pote, on me présente du monde à droite, du monde à gauche, nom de Dieu que je peux avoir envie de brancher.
Pdm me présente une jeune fille, qui, plus tard, deviendra cette jeune fille et que nous appellerons Le Chat, je la branche pas mal en cours de soirée, elle et d'autres, j'ai très vite trop bu, je suis sur le point de faire n'importe quoi et je le sens.
Je commence à discuter avec une fille sur la terrasse qui me dit que je suis sexy, alors que je sais très bien que j'ai une sale gueule avec mon déguisement, il est étudié pour, mais je suis bourré, je commence à lui rouler des pelles sur la terrasse vide de monde, j'entrouve son chemisier et j'embrasse ses petits seins alors que n'importe qui peut passer à tout moment.
J'arrête pas de lui répéter "Putain, arrête-moi, je suis un bâtard, je suis pas tout seul, j'ai quelqu'un..." mais je continue à l'embrasser.
Je finis par me lever et m'excuser, je suis complètement ivre-mort, je vais me planquer dans les escaliers, je la fuis presque. Elle me rejoint, elle s'excuse et me dit qu'elle voulait pas que je me prenne la tête. On discute un peu, on finit par descendre les escaliers et on tombe dans le garage de mon pote. Je m'assoie sur son banc de muscu. Elle me regarde, éteint la lumière et s'asseoit sur moi sur le banc de muscu.
Privé de la vue et bourré, le toucher semble plus développé. Je sens sa chatte humide au travers de mon pantalon, elle est en robe, elle sort ma queue, s'empale sur moi, j'ai même pas de capote, moi, l'éternel défendeur du plastique, qui me glorifie d'avoir couché avec seulement 3 filles sans capote dans toute ma vie (avant cette soirée en tout cas), je sens qu'elle est brûlante tout au fond d'elle, je crève d'envie de la baiser, je suis hyper excité.
On baise sur ce putain de banc de muscu pendant un bon moment, pdm descend et nous prend à moitié en flag, remonte discrètement, merci à lui.
Je désaoûle brutalement, j'arrête les mouvements de va-et-vient.
Elle le sent, je ne lui laisse pas le temps de parler :
Moi : "Arrête.... lève-toi."
Elle : "Quoi, t'as fini?"
Moi : "Non c'est pas ça... Enlève-toi de ma queue, putain !!"
Elle ne comprend pas trop, s'éxécute. Tu m'étonnes. J'ai désaoûlé si brutalement que toute ma merde de la soirée est en train de me revenir en pleine gueule. Je pense à Mademoiselle K., je m'en veux, je m'excuse auprès de l'autre, je me rhabille, je remonte, tout le monde me regarde mal dans les potes de pdm, faut dire que la fille est la cousine d'une des gonzesses du groupe, et que tout le monde sait que je suis macqué.
Elle part, me file son numéro, qui ne me servira qu'à m'excuser platement le lendemain.
Je passe une demi-heure à discuter de "Pourquoi est-ce que je suis aussi con?" avec Le Chat et PDM.
Je rentre chez moi, prend une photo de moi avec ma sale gueule de coupable et mon maquillage dégoulinant et je me couche en me disant que je ne suis qu'une merde.

La fille au béret S2 e03




La relation commence à entrer dans une période "Dents de scie". La fin de l'Âge d'Or (sacro-sainte période d'un début de relation au cours de laquelle l'état de grâce se lit dans les yeux de l'autre) est officiellement prononcé par pdm et moi-même au cours d'une conversation msn.
Je l'aime toujours, c'est juste la fin de l'état de grâce. On va deux-trois fois au clash, on se réconcilie, on sent bien que quelque chose s'est fragilisé, mais on sent aussi qu'on a la chance de vivre un truc hors du commun, y a rien de plus évident que le fait d'être ensemble elle et moi.
Le boulot n'aide pas, je me fais un peu brancher, j'ai déjà instauré quelques jeux avec certaines serveuses, et je commence à ressentir le besoin de plaire.
Je reste sage, pas de conneries, mais je sais à qui je plais ou non, et ça me travaille.
On se prend la tête violemment une fois pour une connerie, à la plage, parce qu'elle ne se sentait pas bien dans sa peau, et je finis par la ramener chez elle avant de rentrer un peu énervé chez mon père.
Elle partira quelques jours chez sa mère peu après.
Elle n'est pas là, et elle me manque. On se retrouve, tout va bien pendant une semaine, puis les choses redeviennent compliquées. Elle vient passer quelques jours chez mon père, parti en vacances, à ce moment-là. Le séjour s'achève sur une soirée organisée par pdm. Je la tanne un peu pour venir, mais elle à une soirée de prévue ce soir-là, et on convient de passer chacun une soirée de son coté.
Elle m'aide à me déguiser, je suis au top, je l'accompagne à sa soirée, mais je me sens bizarre.
Je pars à la soirée chez pdm.

La blague (tout aussi) pourrie de la semaine

Dans un élan d'autodérision, nous avons pu voir notre immonde salope favorite se ridiculiser en racontant sa blague pourrie de la semaine.
S'en est suivie une conversation msn entre elle et moi sur le thème "Vous n'avez pas, Mademoiselle Marion, le monopole de la blague de merde.".
J'ai donc été poliment invité à fare profiter mes lecteurs de mon humour plus que douteux, qui me fait bien souvent entendre des phrases du type "Mais comment tu fais pour toujours TOUT ramener au cul...?"

Il y a quelques jours, à mon nouveau taf, mon chef, qui est pour ainsi dire en train de se transformer en un super bon pote (je ne vous ai pas encore raconté mes exploits dans mon nouveau taf), me demanda d'arroser les plantes. J'ai horreur des plantes.
Il enchaîne sur "Bon te prends pas la tête, tu y vas à grands coups de seaux d'eau..."
Je le regarde, l'air un peu choqué :
"A grands coups de sodo?? roooh mais c'est dégueulasse !!"

Moi et ma SDF




Je plisse le nez face au message de la Schtroumphette qui constitue un appel du pied en règle.
Putain je m'y attendais pas à celle-là, je suis complètement pris de cours. J'opte pour un choix stratégique : je suis censé être au travail, et elle le sait. Je m'octroie le service pour y réfléchir.
J'opte pour un message neutre, quelques heures plus tard :
"Bon, compte-tenu des circonstances, je suppose que ce ne sera naturellement pas ton premier choix, mais si jamais tu as besoin tu sais que j'ai aisément la place pour te dépanner, bisous."
Elle me répond qu'elle s'est arrangée pour quelques jours et me remercie, plaçant qu'elle aura peut-être besoin après.
Je me mange un peu la tête sur le thème "L'a-t-elle quitté pour moi" sachant que je lui avais maintes fois clairement dit que c'est quelque chose dont je ne voulais pas entendre parler.
Elle vient donc à la maison le soir en question.
On discute de choses et d'autres, de banalités énormes alors que je n'ai qu'une question en tête.
Au milieu d'une conversation qui n'avait strictement rien à voir je lui balance :"Tu l'aurais quitté si on ne s'était pas embrassés?"
Elle reste coite, l'espace d'une seconde.
J'adore poser la question qui tue dans les circonstances qui s'y prêtent le moins, les gens ne sont pas sur leurs gardes, et on peut plus facilement analyser les réactions.
Son mutisme se mue en un calme accompagnant sa réponse. Elle m'explique qu'ils se sont pris la tête quand elle est rentrée, et qu'il lui a balancé un "Si t'es pas contente tu te casses.". Elle n'était pas contente.
Je la regarde en silence, je jauge un peu son taux de crédibilité, je la crois.
"Ok."
Je m'approche d'elle et je l'embrasse, elle se laisse faire.
Ça fait des mois qu'on en a envie et qu'on se cherche, autant dire qu'on ne fait pas dans la fioriture. À chaque étape (T-Shirt, Soutif, pantalon,...) j'observe sa réaction, et tous les voyants sont au vert, autant dire que j'ai carte blanche.
La partie de jambes en l'air se passe très bien, et apparemment chacun kiffe bien le corps de l'autre. On discute un peu, je lui dis que je ne recherche pas une relation, mais pas forcément non plus un one-shot.
On convient de nous baser sur un plan cul régulier.
Depuis on se voit, et ça se passe vraiment très bien. Je ne lui pose pas de questions, elle ne m'en pose pas non plus, y compris quand j'ai très bien vu qu'elle avait vu de son coté un papier de capotes vide (le petit coté, vous savez, celui qu'on arrive jamais à retrouver quand on le déchire un peu trop fort...) à coté du BZ sur lequel elle et moi n'avions jamais baisé (jusque-là.).
On baise, on a une relation tendre, on dort parfois ensemble sans pour autant baiser, on délire ensemble, et c'est un équilibre fragile que je tiens à préserver.
Elle me plaît beaucoup cette relation, mais j'ai bien peur qu'elle s'attache un peu trop pour pouvoir garder cette ligne directionnelle.

lundi 14 juillet 2008

La fille au béret S2 e02

free music


On fait tout le temps l'amour, elle et moi. Elle est plus jeune que moi, m'offre beaucoup plus qu'elle n'a jamais offert à qui que ce soit, (selon ses dires, c'est toujours flatteur, donc les filles, je vous conseille de mentir à ce sujet, mais bon, elle je la crois) et pour une raison qui m'échappe, toutes nos relations semblent couler de source, un peu genre patinage artistique en couple, super synchro, beau, évident, mais sans les juges pour nous dire "6.0" à coté du lit, quoi.
C'est une fille super compléxée, ça fait partie des trucs qui me plaisent chez elle. J'aime qu'une fille ne se rende pas compte de ce qu'elle est belle. L'antithèse de la Princesse quoi.
On dort jamais la nuit, on finit toujours par s'endormir en distingant les premiers rayons du soleil nous narguer au travers des stries des volets en fers marrons. On aurait du sétouffer 100 fois, mais ce n'est pas arrivé.
Je commence à travailler dans mon dernier bar à ce moment-là. J'y arrive en garçon en couple, je ne drague pas trop, je joue au garçon bien sous tout rapport et heureux en couple. Les premiers temps sont un peu difficiles, on a passé un mois et demi collés l'un à l'autre l'air de rien, on supporte moyen le dur retour à la réalité, pourtant on dort tous les soirs ensemble.
Mais les premières tensions apparaissent.

vendredi 11 juillet 2008

Schtroumphette, fête de la musique et débordements


Découvrez Hushpuppies!



Il y a quelques temps, une schtroumphette avait établi le fait que je suis un prédateur sexuel. Il s'avère que depuis, La Schtroumphette et moi avions développé une relation excessivement ambiguë, frolant à maintes reprises le roulage de pelles sur le lieu de travail, principalement freiné dans l'accession à nos organes génitaux par le fait qu'elle vive en couple avec son mec. Un détail quoi. Après Dos Nu, La Bombe, je commençais à avoir le sentiment de faire du rôle d'amant ma nouvelle spécialisation.
Toujours est-il qu'on avait vraiment très envie l'un de l'autre, et que depuis avril et un jour où j'étais resté ébahi devant son magnifique string, plutôt très bien porté, que j'avais vu dans des circonstances que nous ne développerons pas.
Et chronologiquement, nous rappellerons que nous sommes au lendemain du jour où Dos Nu a quitté le loft, et que peu avant j'ai roulé une pelle à Gouttedeau, qui est une copine de la schtroumphette.
C'est ma dernière semaine dans ce taf, et je sors tous les soirs pour fêter ça. On finit la soirée chez Gouttedeau, avec l'autre barman, celui qui, pété, avait essayé toute la soirée de rouler de pelles à Gouttedeau deux jours plus tôt, et la Schtroumphette donc.
Pour résumer, j'ai passé la soirée avec la Schtroumphette à droite, qui me caressait discrètement la cuisse pendant que Gouttedeau me draguait assez ouvertement, à tel point que l'autre barman nous proposa de manière un poil agacé de nous laisser seuls s'il dérangeait.
Je vous arrête de suite, aucun plan à 3 n'était envisageable.
Je raccompagnai la Schtroumphette à la porte lorsqu'elle prit la décision de partir, et tentai de l'embrasser, elle me repoussa prétextant qu'elle pouvait pas, ce qu'elle m'avait déjà dit maintes et maintes fois les deux mois précédents.
Je la priai de m'excuser, tout en maudissant l'inventeur du couple. elle me serra fort contre elle et partit.
Avant de passer pour un briseur de ménage, je dois préciser qu'elle arrivait régulièrement en larmes au taf parce qu'engueulade avec son mec, et qu'elle n'arrêtait pas de dire qu'elle devait le quitter.
A la limite j'accepte le rôle de l'étincelle dans la chambre à gaz.
Je fais une petite soirée pour mon départ mon dernier jour, elle décline l'invitation, m'expliquant par texto le lendemain qu'elle se sentait d'être chez moi avec tout le monde autour, d'avoir envie de moi et de se prendre la tête. Ça m'avait un peu fait chier qu'elle ne vienne pas, mais je comprenais.
Fête de la musique (il est à noter que cette soirée va lancer une série de soirées de grand-nimporte quoi...), je finis à mon nouveau taf vers deux heures du mat, message de la team de mon ancien taf, ils sont en ville, je les rejoins on boit un verre, deux verres, trois verres, je leur propose de continuer la soirée dans Mon Repaire, celui dont j'ai déjà maintes fois parlé ici.
On tombe sur des filles qu'on connaît, un groupe joue et est plutôt bon. On continue à picoler un peu, je discute avec les filles, l'une d'elle me fait du rentre-dedans façon bulldozer "T'as 26 ans...? Putain t'es super sexy pour un mec de 26 ans...". Je rigole, je lui sauterais bien dessus, mais je travaille Schtroumphette au corps depuis 3 mois, y a des priorités.
La soirée se poursuit, tout le monde commence à être super chaud, puis mes acolytes décident de partir, Schoumphette reste un peu seule avec moi alors qu'ils sont remontés.
"Tu fais quoi tu t'en vas?"
Je repense à la fille de tout à l'heure.
"Non, je reste un peu..."
"Ok..."
Elle me regarde, une demi seconde de blanc, puis m'embrasse langoureusement (façon sims). On se roule des pelles 5 minutes dans un coin discret, c'est un peu chaud, mais il faut qu'elle y aille.
Elle file, je rejoins les filles, on blague 5 minutes, la fille commence à me parler de mon pendentif en touchant mon torse, je caresse le bas de sa gorge en lui faisant remarquer qu'elle n'en a pas, elle, de pendentif, on se chauffe, on s'embrasse, elle me dit qu'elle préfère être franche, qu'elle est pas du coin, qu'elle repart le lendemain, qu'elle est maman, en couple et qu'elle veut pas aller trop loin. On se roule un peu des pelles, mais c'est surtout très câlin, je finis par partir, je lui laisse mon numéro, elle m'envoie un message pour me remercier de la soirée, qu'elle aurait aimé aller plus loin mais qu'elle pouvait pas.
Lil'mum (son nom, donc) passera la journée du lendemain à m'expliquer qu'elle crevait d'envie de dormir dans mes bras, mais qu'elle aurait jamais pu se contenter de ça, et que du coup elle a un peu fui, mais qu'elle repassera ici en juillet, et que qui sait, on se reverra peut-être.

Je me réveille le lendemain, un peu éclaté, je me prépare en vitesse pour le taf, j'y arrive, je mets mes affaires dans mon casier et je vois un message de la Schtroumphette :
"J'ai quitté mon mec ce matin, j'ai toutes mes affaires dans le coffre de ma voiture et je ne sais pas où je vais dormir ce soir."

C'est alors que résonna dans ma tête cette phrase : "Alors là mon grand, tu t'es mis dans la merde tout seul..."

jeudi 10 juillet 2008

Orange (et conséquences) mécanique

(Je suis totalement navré, mais je vais être particulièrement franc : je... fabrique de la matière pour le blog en ce moment (je fais de la merde quoi), j'ai un nouveau taf prenant, quelques maîtresses, Rock Band... autant dire plus une seconde à moi, d'où le manque d'articles, donc je vais essayer de relancer le braquet un petit peu)


Découvrez The Doors!


... sauf que tout le monde n'avait pas forcément apprécié mes exploits.

"ça devient malsain, je pense qu'on doit plus se voir."

Je plisse le nez, Dos Nu a l'air de l'avoir mauvaise. Je ne sais pas exactement ce qu'elle a vu.

"Tu as réalisé ça à quel moment exactement?"

Il est pas loin de 4h du mat et je suis bourré, mais je me lance quand même dans la discussion prise de tête.

On s'envoie pas mal de piques, entre le "Mais je ne te dois rien" et le "Tu pourrais avoir un minimum de respect", puis on convient de reprendre cette discussion à froid.

Le lendemain, elle m'explique qu'elle m'avait peut-être légèrement mis sur un piédestal, mais qu'elle ne me pensait pas capable de tripoter toutes ses copines les unes après les autres. Je me suis abstenu de lui répondre que moi non plus, je ne m'en pensais pas capable, mais que j'étais en veine la veille au soir. J'ai taché de lui faire comprendre que j'étais dans une situation délicate vis-à-vis d'elle, que j'avais un rôle confus, et qui plus est excessivement besoin de plaire ce soir-là. Elle m'a expliqué que La Bombe était une connasse finie, et qu'elle valait pas le coup.

C'est passé à peu près, mais je sentais qu'elle m'en voulait encore un peu. Je pars au boulot là-dessus.

Et là, une idée à la con m'a pris.
J'ai envoyé un message à La Bombe.

J'ai donc eu droit juste derrière à une demi-douzaine d'appels de Dos Nu pas contente, mais je bossais, donc je la rappelle peu après.

"Putain mais tu me prends vraiment pour une conne !!"

Je songeais à appeler John Cage pour un plaidoyer. j'arguais donc que j'avais bien compris que LB ne servait à rien, mais qu'a fortiori si elle l'aimait pas elle en aurait rien à foutre que je la saute. Elle m'explique donc que LB l'a appelée, l'air innocent, et lui a demandé "C'est toi qui a donné mon numéro à Vk???"
Oui, parce que bon, quand j'ai envoyé le texto, en fait, c'est son copain qui est tombé dessus.
Nous noterons par ailleurs que lorsqu'elle a posé la fameuse question "Tout le monde est célibataire ici??" elle s'est superbement abstenue de préciser que ce n'était pas son cas, tout comme quand elle me demandait de rester la chibrer chez DN.
Il s'avère en plus que son copain n'est pas vraiment dans les personnes les plus recommandables sur Aix, ce qui m'a amusé sur le coup, étant quand même un peu inconscient, moins à la réflexion.
Je clos avec Dos Nu pour retourner bosser, je suis parvenu je ne sais comment à arrondir les angles, je lui propose de l'appeler plus tard, elle me dit qu'elle dormira peut-être, je lui dis que j'essaierai.
Elle dormait, donc.

Intermission

Le soir, un pote du bar est arrivé complètement torché, avec bille en tête de rouler une pelle à Gouttedeau, dont j'ai déjà parlé ici ou là. Devant la non-réponse de Dos Nu et l'invitation de Gouttedeau à poursuivre la soirée chez elle, bien qu'elle commence à saturer du Pote torché et relou, je décidai de la suivre. Nous voici tous trois chez elle, on picole, on tape un peu (longtemps que ça m'était pas arrivé...) et j'assiste à la séance de drague la plus lourde du monde. Le mec se prend pied sur pied, il est en plus sorti pendant deux ans avec sa meilleure amie (à elle, donc) autant dire que c'était mal barré d'entrée. Je me retrouve limite en position de spectateur, c'est un sentiment bizarre. Après 3h de drague relou, il finit par se lever pour aller pisser, nous étions tous trois affalés sur le lit, nous ne sommes plus que deux. Gouttedeau a sa tête juste en dessous de la mienne, à force de la coller, il a réussi à la coller contre moi. Il est en train de pisser. Je baisse les yeux sur elle, elle lève les yeux sur moi, on se dit deux mots. Un ange passe. On veut pas le déranger alors on se roule une pelle.
On entend la chasse d'eau, je me relève, trop gêné pour mon pote.
J'ai plus dit un mot de la soirée.


Le lendemain, elle m'appelle vers midi, on reste un heure et demi au téléphone, je lui explique que j'ai du mal à comprendre la place qu'elle veut me donner, que je ne pensais pas pouvoir la blesser, et que, qui plus est, il s'avérait que j'avais excessivement besoin de plaire ce soir là.
On raccroche. Je reçois un texto 10 minutes plus tard.
"bon, alors on fait quoi cet aprèm?"

Ouf, j'ai sauvé les meubles.

À ce moment-là, le narrateur, assailli à la fois par la fin et la flemme, pris la décision qui s'imposait, et descendit se chercher un sandwich. Il put ainsi prouver au gentil monsieur du kebab en bas que oui, il est tout à fait possible de porter Une baguette, un kebab bien rempli, un portefeuille et un Perrier d'une main et ses clefs dans l'autre. Ça n'avait aucun intérêt mais ça méritait d'être signalé (ou pas).

Je passe donc l'après-midi avec DN, acceptant même d'aller voir Sex & The City au cinéma pour expier mes fautes (une sombre merde, Indiana Jones 4 est un chef d'oeuvre du 7ème art à coté) et j'ai tenu les 2h30, non sans réussir à me faire huer par les 250 filles de la salle (et faire rire les 5 mecs) quand j'ai dit peut-être un peu fort que l'on demandait un scénario salle 3.

Tout semblait rentrer dans l'ordre, Dos Nu et moi semblions enclins à reprendre auprès de l'autre le rôle étrange que nous nous étions donné.
Mais.

"Ne donne plus de nouvelles. Oublie moi et efface mon numéro de ton répertoire. Si tu te demandes pourquoi, réfléchis un peu à ta soirée chez moi. En plus d'être psychologiquement déstabilisé tu mens."(traduit du langage sms au français par mes soins.)


Le matin au réveil, ça fait un peu mal aux dents. J'émerge donc.
Putain qu'est-ce qu'il y a pu avoir de nouveau d'un jour à l'autre. Je pensais qu'elle était au courant de tout.

"C'est un peu court, jeune fille. Tu me reproches quoi de nouveau exactement? Ou plutôt quoi de nouveau?"
"Cogite un peu et surtout fous-moi la paix."
"Oh je serais ravi de comprendre ce dont tu me parles, mais quand bien même il y ait quelque chose, je ne suis pas convaincu que je m'en rappelerais. Exprime-toi clairement et je serais ravi de pouvoir te répondre."

Pas de réponse. Et ça m'énerve un peu quand même. Je veux savoir, je décide de jouer le ton supérieur et indifférent :
"ouais bon ça va, je vais pas me prendre la tête pour ça, tu finiras par me le dire un jour, quand de l'eau aura coulé sous les ponts, au détour d'une sortie Aixoise. Tout ce que je note, c'est que pour ne pas oser me confronter à mes "crimes", tu ne dois pas déborder de confiance en tes sources. Bonne soirée"

La réponse n'a pas tardé.
"Il n'y avait qu'une personne à qui tu n'aurais pas du toucher et tu l'as embrassée. Toi comme elle n'existez plus à mes yeux."

Ah, c'est donc la Doyenne. C'est con, je pensais qu'elle le savait déjà.
Maintenant, je sais, je m'en fous un peu. Mais par contre ça m'a fait chier pour la doyenne, je me sens un peu coupable. Je livre un dernier texto genre "Chevalier servant malgré tout" :
"C'est pour ça le mélodrame? Bon, déjà, je pensais que tu étais déjà au courant donc à mes yeux, pas grand-chose de nouveau. Ensuite, bon, admettons qu'un baiser fasse de moi l'immonde connard que tu suggères, pose-toi les bonnes questions concernant tes copines. La Doyenne, elle, s'en est voulue, m'a dit qu'elle n'avait pas le droit et on a mis, en gros, fin aux hostilités. D'autres n'auraient pas eu la même réaction et on le sait tous les deux. Bon, ta réaction est totalement disproportionnée, mais soit, nous ne nous reverrons plus, mais pour La Doyenne, sérieux tu déconnes. Mais bon après, c'est vrai que tes nouvelles amies ont l'air tellement plus dignes de confiance... Putain, mais un baiser quoi... Réfléchis-y bien : ça a quelle valeur à tes yeux, aujourd'hui, un baiser?"
Oui, parce que bon, tant qu'à faire, un petit tacle sur sa relation au passage n'est pas interdit.
A la réflexion, C'est peut-être ce qui pouvait arriver de mieux à La Doyenne. Elle est mieux que ce groupe de filles.
Quoi qu'il en soit Dos Nu est désormais sortie de ma vie.
Une page de ce blog se tourne.

vendredi 27 juin 2008

La grande soirée du orange


Découvrez Julien Doré!


Lundi après-midi, je laisse Pute Rousse sur le quai du port. Je passe faire 3 courses, passe brièvement à l'appart et file à une soirée organisée par Dos Nu. En passant devant un bar, je m'arrête un seconde, voyant les Pays-Bas marquant un but contre l'Italie, et je constate que c'est leur deuxième. Je suis content c'est un équipe que j'aime bien les Oranje. Je vais pour reprendre mon chemin, tombe nez-à-nez avec une jolie rousse portant le maillot des Pays-Bas, qui me fait un immense sourire et rentre dans le bar. Je bloque une seconde, sourit en coin et décide de me remettre en route, non sans m'être fait la réflexion que le orange était un marché porteur ce soir.

Pas grand-monde quand j'arrive, juste 2 gars et 4 filles, dont Dos Nu, je salue celles que je connais, me présente aux autres.
Je ne suis là que depuis 5 minutes et je sens déjà une atmosphère lourde de sexe dans la pièce. Je discute avec la doyenne, la meilleure amie de Dos Nu, et une fille armée d'une petit t-Shirt... orange, d'une paire de lunettes carrées de secrétaire cochonne, et d'une coupe au carré châtain. Le courant passe bien, de nouveaux invités arrivent. Des copains au mec de Dos Nu (...), mais surtout une fille (évidemment hein...) juste avant ce troupeau de mâles, cheveux légèrement ondulés, chatains, mate de peau, bouche charnue, traits fins, grande et fine. Et des yeux définitivement intrigants. Une bombe. Large sourire, on se présente, elle s'installe juste à coté de moi, elle balance l'air de rien à la doyenne :
La Bombe : "mais... tout le monde est célibataire là?"
La Doyenne (terminant sa phrase en pointant discrètement du doigt deux gars) : "euh.. ouais à peu près, je crois, enfin, à part Dos Nu, et pis lui et lui..."
LB : "Et vous, vous êtes célibataires?"
Je souris en coin, La Doyenne explique que oui, même si bon y a bien un mec qu'elle a vu deux fois mais qu'il sert à rien donc... oui.
La Bombe lève les yeux vers moi, je me contente d'opiner du chef.

Je dragouille à droite à gauche, j'ai super besoin de me rassurer après avoir senti la distance entre Pute Rousse et moi pendant le week-end.
Je sens que je plais, ça me fait me sentir vivant, me nourrit, me rassérène. La bombe me plait beaucoup, elle me fait du pied depuis 5 minutes et La Doyenne me drague en face, alors que T-Shirt Orange est plus fine dans son approche. es autres mecs restent en clan, ça a du bon de pas venir avec le moindre pote dans une soirée à la réflexion.
Dos Nu me prend à part :
DN : "Arrête ça de suite."
VK : "Quoi?"
DN :"T'arrête de draguer mes copines, tu arrêtes de les draguer mes copines chez moi, devant moi."
Je reste bouche bée.
VK : "Tu penses à moi quand tu couches avec ton mec?"
Retour de bouche bée dans sa face.
DN : "Hein?"
VK : "Tu as très bien compris ma question."
Elle fronce les sourcils.
DN : "Non !!"
VK : "Alors je n'ai aucune raison d'empêcher quoi que ce soit."

Je retourne auprès des filles en souriant. Ça branche sec, T-Shirt orange s'éloigne un peu. La Bombe y va de plus en plus fort on se murmure quelques insanités à l'oreille, je lui mordille le lobe, elle sent la connasse bien sûre d'elle et de son pouvoir de séduction à plein nez. Je lui dis, j'en souris, je vais me servir un verre, je me fais attraper par Dos Nu :
"Faut que je te parle."
Elle me coince dans la salle de bain, commence à me rouler des pelles, moins de 3 secondes après on frappe à la porte, je simule une engueulade pour la couvrir auprès des potes de son mec, ils ne savent rien et n'ont pas besoin de savoir. Je sors avec un sourire en coin blasé genre "ben voyons" qui veut tout dire et rien dire suivant qui le voit.
Je retourne auprès des filles, ce soir-là, j'ai besoin de plaire, de me rassurer, c'est viscéral. Je refuse de penser au fait que je la blesse, elle n'a pas le droit de par sa position à prétendre être blessée.
La Bombe me chauffe à mort, elle est de plus en plus bourrée, elle me demande si La Doyenne me plait, je lui dis que oui, aussi. elle me fixe de ses yeux marrons tellement clair qui m'obsèderont toute la soirée, ses yeux que je pourrais jurer être oranges, comme une évidence... Elle a un vrai regard sexuel, effrayant.
LB : "aussi... Non mais tu sais VK, je suis pas une fille qui passe en second moi..."
Je songe coup sur coup au fait que c'est déjà trop tard et au fait que j'aurais bien entendu ces mots sortir de la bouche d'une certaine Princesse d'il y a quelques mois.
Tout le monde se met un peu à danser, je chauffe un peu T-Shirt Orange, puis La Bombe effleure mes lèvres et me susurre un "J'ai envie de toi, c'est toi que je veux...." Tout le monde se frôle, change de partenaire de frôlement suivant un rituel dirigé par la maîtresse des lieux.
Je suis hyper excité par la décadence de la scène, j'entends soudain des cris, je tourne la tête et voit la Bombe affalée sous un gars sous le canapé. Je souris en pensant très fort "Elle est douée, cette connasse...". Je tourne la tête et suis face à T-Shirt orange. Je la chauffe à mort, et juste pour satisfaire mon égo agacé par La Bombe, je l'attire dans un coin discret et l'embrasse.
TSO : "T'es un bordel toi..."
Je recule. Je commence à être bien éméché.
VK : "J'avoue, un peu."
Je la plante là en lui faisant un grand sourire et pars me servir un verre pour mettre fin à mon ivresse (c'est d'une logique imparable).
Je me retrouve sur le canapé avec la bombe qui a gentiment dégagé son arapède, elle recommence à me toucher, plus avant :
LB : "C'est toi que je veux."
Je lui murmure "Je sais." à l'oreille, d'un ton très confiant, et surtout suffisamment persuadé qu'elle est tellement bourrée que je pourrais en faire ce que je veux.
LB : "Mais je ne peux pas..."
J'exclus immédiatement l'hypothèse du copain, puisqu'elle ne semble pas vraiment avoir eu quelque retenue, et qu'elle a sa main qui me caresse le cul et m'embrasse dans le cou.
VK : "C'est pas vraiment l'impression que tu donnes..."
LB : "Attends VK... Tu sais très bien pourquoi... Il y a aucune fille qui fera rien avec toi ici ce soir..."
Je souris en coin, elle a déjà raté 2 épisodes.
VK : "...et pourquoi pas?"
LB : "... parce que tu es une Chasse gardée ici..."
Je crains de comprendre, je suis légèrement estomaqué.
VK : "Chasse gardée?? je ne vois personne qui puisse prétendre à me... posséder de cette manière pour quelque raison que ce soit ici."
LB : "Tu sais très bien qui, et très bien pourquoi..."
Je le prends bien évidemment extrêmement mal, et lui démontre avec tout naturellement une facilité enfantine que ce point de vue est indéfendable, puis je la drague de plus belle.
5 minutes après je suis en train de lui rouler des pelles contre un mur, elle arrête pas de me répéter qu'elle a envie de moi, mais bien que partant en couille sauvagement je me vois mal la poutrer sous le toit de Dos Nu. On se lâche, elle me dit qu'elle me veut cette nuit, je souris, et je retourne draguer.
Je savais déjà à ce moment-là qu'elle dormait chez Dos Nu, et j'avais l'impression de pas encore avoir trop fait n'importe quoi.
En me retournant, je tombe nez-à-nez avec Ella, une copine de Dos Nu que je connaissais déjà, mais qui ne me plaisait pas du tout.
Je sors d'une position qui laisse peu de doutes sur le fait que je vienne de faire une session roulage de pelles avec La Bombe.
Sur le ton de jouer, Ella sort en souriant :
E : "Han !! je suis jalouse là moi !!"
Je regarde LB, qui vaut environ 400 Ella, puis me tourne vers cette dernière :
VK : "Oh pardon, pardon..."
Je lui roule brièvement une pelle en me disant qu'elle me plait définitivement pas.
La Bombe secoue la tête et retourne dans la salle.
Je retrouve La Doyenne avec qui je ne pense plus rien faire pour être franc, vu que j'ai fait quand même un peu de merde et que je suppose qu'elle a du me voir au moins avec La Bombe.
Je l'engraine un peu pour boire, je lui dis qu'elle devrait apprendre à se lâcher, elle me répond qu'elle refuse de perdre le contrôle, que ça lui est jamais arrivé et qu'elle veut pas, on se retrouve calés dans un coin, à discuter de diverses choses, notamment de ça.
Elle a un visage magnifique cette fille, on est tout près. Il y a un petit silence de trop, on s'embrasse. C'est un joli baiser, très doux, un vrai baiser, pas des prémices au sexe, un baiser qui est pour ce qu'il est, rien de plus. Elle s'excuse au bout de quelques secondes.
LD : "Non, je... je peux pas, c'est pas bien, par rapport à Dos Nu, je peux pas..."
Je m'excuse à mon tour, je lui dis que j'aurais pas du, que c'est à peu près la seule fille bien de tout le groupe, que je ne comprends pas ce qu'elle fout avec des boucans pareils. On parle beaucoup, La Bombe arrive, acceptant visiblement mal la concurrence (disons que physiquement La Bombe avait des lieues d'avance sur n'importe qui, mais que La Doyenne avait de la conversation et était plutôt jolie), elle se colle à moi, et commence à expliquer à la Doyenne que j'hésite entre elles deux, visiblement, cherchant apparemment à me mettre mal à l'aise, sauf qu'elle est totalement quillée et que du coup on en rigole plus qu'autre chose. Elle m'embrasse dans le cou, je continue à fixer La Doyenne en souriant, elle sourit aussi.
Je passe sur les détails de fin de soirée, toujours est-il que La Bombe est au lit et qu'on s'en va tous histoire d'éviter un procès pour tapage nocturne à la maîtresse de maison.
Je pars "dire au revoir" à La Bombe, qui me retient, me roule des pelles, et me dit qu'elle veut que je reste ici cette nuit. Je lui dis que non, ce n'est pas possible, mais que si elle a un numéro, je ne serais pas contre la revoir.
LB : "Tu m'appeleras pas..."
A ce moment-là, je savais très bien que j'allais la rappeler dans la mesure où j'avais une furieuse envie d'elle et qu'on se touchait avec une très grande... précision depuis une bonne dizaine de minutes.
VK : "On verra... ton numéro?"
Elle me le donne, je lui roule une pelle et je me casse, je raccompagne La Doyenne sur un bout de chemin, je l'embrasse au moment de se séparer.
LD : "Tu... veux qu'on se revoie?"
J'hésite une seconde, mais je me connais, et elle a un manque flagrant d'expérience.
VK : "Je te dirais pas que j'en ai pas envie mais... il vaut mieux pas. Je suis pas sûr que tu tires quelque chose de bien d'une relation avec moi."
En fait, Dos nu m'avait dit qu'elle était vierge. Sans ça, j'aurais peut-être réfléchis plus sérieusement à autre chose qu'une partie de jambes en l'air avec elle, parce qu'elle est vraiment bien. A tout point de vue.
Je suis rentré chez moi après avoir envoyé un texto de point sur la soirée à Marion et pdm, et je me sentais bien. Je m'étais rassuré, d'une certaine manière. Pas très saine, soit, mais au moins je me sentais mieux.
Sauf que...

To be continued... (j'ai toujours rêvé d'écrire ça)

jeudi 26 juin 2008

Pute Rousse et mariage.


Découvrez Rammstein!


Petite préface :
J'ai beaucoup moins posté ces derniers temps, et pour être tout à fait honnête, je n'en avais ni l'envie, ni le temps. Plutôt que de bâcler un truc ou de l'écrire à contrecoeur, j'ai préféré attendre un peu avant de poster. Ce que je vous raconte à partir d'aujourd'hui et les jours à venir est donc arrivé il y a quelques temps maintenant.

"Putain mais tu pouvais pas prévenir avant non !! Comment je me désengage moi maintenant??"
Ma mère est furieuse, mais je me sens vraiment pas. On s'engueule quelques minutes, puis je capitule en raccrochant.
"C'est bon, j'y viendrais à ton mariage."
"Mais tu verras on va passer un bonne soirée."
"Ah pourquoi, y aura personne de la famille?"

J'ai quelques soucis d'entente avec ma famille, et je cultive certaines mésententes particulièrement d'ordre politique avec de trop nombreux membres à mon goût. C'est ce qui a parfois causé des scènes d'affrontement épiques, du genre quand j'entendais des trucs au cours d'un repas de famille de type :
"Non mais c'est pareil, quand tu ouvres le journal, que tu regardes les faits divers, dès qu'il s'agit de chapardage, c'est Mohammed, Rachid et Farid !! Non mais je crois que c'est clair, les arabes ils ont un problème avec le vol !!"
Ce à quoi je rebondis :
"Mais ouais c'est clair... et puis c'est pareil, regarde toutes les affaires qu'il y a eu ces derniers temps, les viols, la pédophilie, les meurtres en série, dès que t'ouvres le journal, c'est des Francis Heaulmes, des Michel Fourniret, des Emile Louis et des Marc Dutroux... Non je crois que c'est clair, les blancs ils ont un problème avec les ptits garçons..."
Entre nous, je savourai la seconde de silence estomaqué des 15 convives présents avant le début de l'engueulade généralisée, à grosso modo 12 contre 3 (merci les cousines).

Bref toujours est-il que la famille et moi, c'est pas trop ça.

Me voilà donc vendredi, il y a quelques semaines, marronnant tout seul chez moi de cette putain de journée de merde qui m'attend le lendemain.
Mon téléphone s'exprime soudain. La sonnerie de Pute Rousse, ma belle Pute rousse, exilée qu'elle est en Corse.
On parle, on déconne, elle m'annonce qu'elle vient de plaquer son boulot sur un coup de tête.
Je laisse passer 5 secondes de blanc.
"Vk?? T'es toujours là??"
"Qu'est-ce que tu fais demain??"
"Hein?"
"Ça te dit de m'accompagner à un mariage??"
Elle éclate de rire.
"Ah ce serait le top, je me sens trop, mais je peux pas !!"
"Pourquoi??"
"Ben j'ai toutes mes affaires ici, y a ma voiture et tout !!"
"Ben tu montes sans ta voiture, et je viens te chercher."
Elle éclate de rire.
"T'es un malade... Je vais connaître personne !!"
"Si, moi, et pis entre nous, tu rates rien, c'est un guet-apens, y aura presque que des cons à part le marié et sa femme qui sont super cools, les autres je les aime pas, et en plus on risque de franchement se faire chier. Mais au moins on se fera chier à deux et c'est alcool à volonté..."
"T'es pas super bon vendeur là tu le sais?"
"Ouais. Tu viens? J'ai besoin d'une escort-girl. "
"... allez !! tu fais chier avec tes idées à la con !! Comment je fais pour le billet??"
Je lui trouve un billet sur le net, arrivée à Toulon et départ à 120 bornes de là où elle est, mais c'est le dernier, il est 18h30 et le départ est à 21h, elle saute dans sa voiture roule comme une folle, m'appelle 3 fois en larmes "Je l'aurais jamais !!" je la remotive par téléphone, elle chope le bateau in extremis, j'appelle le marié, je requiers un place en plus, pas de p, je préviens ma mère qui tombe des nues.
"Putain mais t'es gonflé quand même, t'amènes quelqu'un comme ça, sans prévenir??"
"C'est bon maman, j'ai eu le marié au téléphone, c'est déjà géré."
"Ah bon mais..."
"A demain maman."

5 h du mat, je me lève pour aller chercher ma rousse qui arrive 2h plus tard à Toulon, on se retrouve, grande joie, on commence à délirer, elle me montre sa robe pour le soir, on décide qu'on sera les plus beaux. Elle me parle de la Corse, de ses projets, de son manque d'ici.

On arrive à la maison, on dort une heure (parce que dans l'histoire, on a rien dormi quand même) on se prépare, on est tout beaux, on prend la voiture et on trace en direction du mariage, on a un peu de route quand même.
On rigole pas mal, mais il manque quelque chose pour être honnête, je le sens, et elle le sent aussi. Comme un petit quelque chose qui s'est cassé pendant qu'elle était loin.
On arrive à l'église, on se cale avec mon beau-père, immédiatement, et on commence à dire des conneries, on se fait remarquer pour cause de fous rires successifs et de curé se croyant en train de présenter la Starac.
On file à la réception, on picole, puis une fois un peu fris on se fait une sieste au soleil, tout le monde nous dit qu'on fait un beau couple (et on s'en amuse, à vrai dire), on s'embrasse de temps à autres, pour donner le change, mais j'ai pas l'impression que ça lui fasse grand-chose, ni même qu'elle en ait vraiment envie.
Le mariage est pourri, comme prévu, on est à une table de vrais cons, qui ne décrochent pas un mot, on finit par se lever et partir à la table de ma mère :
"Excusez-nous mais on change de table, parce qu'en fait on se fait un peu chier là... Bonne soirée !!"
On les laisse bouche bée, j'entends un "mais pour qui il se prend" et je rejoins la table de ma mère assez fier de mon effet. Mon beau-père, bourré comme un coing, invite PR à danser, je me tourne vers ma mère :
"Tu risques d'avoir de vilains échos sur moi..."
"Tu as traité qui de réac cette fois?"
"Oh non personne, j'ai juste dit aux gens avec qui on était à table qu'ils étaient jeunes, mais chiants."
Elle soupire.
"te plains pas, à notre table ils ont pas décroché un mot du repas. Elle est bien cette fille... Elle me plait beaucoup. Plus que les 2 dernières en tout cas... (La Chieuse et Mademoiselle K, ndvk)"
Je songe à la supercherie entourant notre somptueuse histoire, à PR et moi.

J'ai envie de lui expliquer que non, par ma faute d'abord, par sa faute ensuite, par la faute des événements enfin, on est pas ensemble, et qu'on ne le sera probablement pas d'ailleurs, que si je suis venu avec elle c'est juste pour pas me faire chier tout seul comme un con, et pour pas avoir à envoyer bouler tous les cons qui viendraient éventuellement me demander "Alors, le couple/la maison/les enfants, t'as 26 ans t'y songes pas?" sachant que la dernière fois que j'ai eu ce genre de discussions, j'ai failli me battre avec mon neveu.


On part assez vite, genre un heure du mat, parce qu'on se fait super chier, on file dans notre hôtel, on se fume un joint dans la chambre, on parle un peu, et on s'endort comme deux merdes, encore habillés en tenue de mariage, dans les bras l'un de l'autre.

On est rentrés le lendemain, tôt, pour profiter un peu de la journée, mais il est clair que quelque chose avait été cassé ce jour-là. On a passé une super bonne soirée avec Poison Ivy, et le lendemain je l'ai raccompagnée à son bateau.

samedi 14 juin 2008

Vis-ma-vie d'immonde salope parisienne


Découvrez Gary Moore!



Me voici devant Bercy, torse nu, tout dégueulasse et limite gluant, les oreilles bourdonnantes et des ecchymoses ici ou là reçues pendant que je faisais mumuse avec mes camarades de concert.
Je récupère mes affaires auprès de mes potes qui sont un poil en meilleur état que moi. On discerte 5 minutes sur le concert, l'état de forme des membres du groupe, on regrette la brièveté du show, mais on se dit que c'était historique, génial, que l'on fait partie des élus et que tout ceux qui ont raté ce concert rejoindront l'infame caste des damnés qui pourriront en enfer et ne gouteront jamais à la vie comme nous jusqu'à la fin des temps.
J'appelle donc Marion, qui avait gentiment offert de m'héberger pour la nuit et de me bourrer la gueule pour la soirée. Après un jeu de piste me laissant entrevoir un certain talent pour mon orientation au travers des tunnels du métro parisien (et que si je laisse mes doigts quand les portes se referment, je risque de me faire pincer très fort), je me retrouve en face d'un énorme truc rouge, qui brille, avec marqué "Moulin Rouge" dessus, ce qui m'a passablement surpris, parce que des moulins, dans une grande ville comme Paris de nos jours...
Je suis donc les indications de notre hôte du soir, où j'étais attendu par de la vodka, du caramel et du jus de pomme, Marion, Flo, Damien, Dalida, Dany Brillant, David & Jonathan.
Première constatation : Marion est bel et bien un être humain, faite de chair, d'os et d'éthanol.
C'est un sentiment bizarre de rencontrer quelqu'un qu'on ne connaît pas, expérience qu'il m'avait déjà été donné de faire au cours de mon passé de joueur en ligne (je n'en parlerai qu'en présence d'un super bon pote qui sera bientôt avocat), mais jamais avec une personne qui ait pris une importance telle dans ma vie que nous en devenions chacun le show de real tv de l'autre.
Nous ne révèlerons pas tous les sujets qui ont été abordés au cours de cette charmante soirée, pour la bonne raison que je ne me souviens pas de tous, mais je me souviens tout de même d'avoir joué à Hercule Poirot pour élucider le Mystère de "Quelle est la profession de mon hôte de ce soir?", d'avoir eu une discussion diablement implicante sur les sacs à main (oui, je me fais peur parfois) et je pense que nos considérations de haut vol concernant plus belle la vie et la chanson française, qui atteint en cette soirée des sommets dignes de la spéléogie, resteront à jamais gravées dans les mémoires de chacun des membres de cette belle et grande aventure humaine.
Vers 4h brouette du matin, Marion décida de me porter jusqu'à chez elle, et nous titubâmes donc péniblement dans les escaliers en réveillant probablement tout l'immeuble avant de nous effondrer dans un taxi que je suspecte d'avoir essayé de nous faire faire un triple tour de périph totalement inutile, mais en bone parisienne depuis 3 mois, Marion lui injoncta de suivre un itinéraire bien précis, ce qui est fait que j'ai échappé à ma traditionnelle visite du bois de boulogne. Damned.
Alors, pour les prochaines victimes de Marion, je vais expliquer pourquoi Marion a choisi l'appartement dans lequel elle vit : son ascenseur. Je ne révelerai rien de plus, si Indiana Jones avait connu tous les pièges des moindres temples qu'il a explorés, sa fierté en aurait été amoindrie, mais toujours est-il que son ascenseur est très, mais alors TRES dangeureux. L'équivalent d'un pédophile sous viagra dans un jardin d'enfant, pour vous donner une idée.
Ayant survécu à l'épreuve de l'ascenseur, Marion décida comme elle l'a raconté de tenter sur moi l'intoxication alimentaire à l'aide de pain de mie et d'une saucisse knacky, mais mes compétences culinaires hors du commun me permirent de triompher une nouvelle fois du péril face auquel on me mettait.
Je décidai donc de me lever en même temps que mon hôte, le lendemain matin, afin de la soutenir face à la dure journée qui l'attendait, et qui justifait un lever à 8h du matin. Pour mémoire, il devait être environ 5 h du mat à ce moment précis.
En me réveillant à 11h30 avec un vague souvenir du genre "quelqu'un a parlé pendant mon sommeil", je constatai deux choses. D'unepart que son réveil ne sonnait vraiment pas fort, et d'autre part que le mien sonnait pour la hhuitième fois en 20 minutes. Ce à quoi je répondis d'un air franchement convaincu "grmbl...."(mon cri du matin).
Mon premier constat fut ma voix. Quid de ma voix nasillarde (je n'aime pas ma voix), grâce à une heure et demi de hurlement primaire en plein coeur du "Palais-omnisport-de-Paris-Bercy-qui-n'est-certainement-pas-une-salle-de-concert" (oui, Simon, je te le dédicace celui-là), je me retrouve avec une voix grave, légèrement cassée. Autant exploiter ce qu'il l'est, j'en profite pour refaire mon répondeur.
Je contacte la maîtresse de maison, son sens aigu de la logistique me rappelle que mon billet n'est pas imprimé, j'allume son pc, lui envoie le dit billet par mail, et réalise que nous devrions vouer un culte à cette femme pour le martyr que son clavier lui fait subir quotidiennement. Sainte-Marion. Profite tu l'entendras pas tous les jours celle-là.
Je pars à l'arrache, excessivement à la bourre, et j'en profite pour me confondre en excuse concernant l'état dans lequel j'ai laissé l'appartement, pardon pardon pardon, je retrouve la miss devant sa boîte, elle récupère mon précieux sésame pour le TGV, et nous partons manger un morceau dans un restaurant gastronomique du coin. Ouais, on s'est fait un 'dwich à McDo.
Je pars à nouveau à la bourre, perd mon billet en route, négocie avec le gentil controlleur qui me laisse monter, m'écroule sur ma banquette et m'endors come une merde, avec un seul rêve en tête : me changer.
Dernière fois que je voyage léger.

mercredi 11 juin 2008

Rage against the machine, bercy, 4 juin 2008



Et hop, une vidéo piquée sur Dailymotion !!
J'aurais adoré vous mettre faite avec amour et tendresse, j'en ai quelques unes, mais le tout est filmé avec mon portable, donc forcément, c'est pas le top...
Autant prendre ce qu'il y a de meilleur !!


Mercredi 4 juin, je me lève à l'aube (genre 8h !), j'appelle mon pote avec qui je prend le train, je devais choper le train à Aix, mais face à une rumeur de blocage de la route par des riverains, je décide de filer direct à Marseille pour choper le train. On saute dans le train, je suis à moitié malade et sous traitement depuis 2 jours, on pionce comme deux loques dans le train, on arrive à la gare de Lyon, on descend, on retrouve pdm et sa douce pour aller manger un morceau, puis une copine et son mec nous rejoignent tandis que successivement nous quitte pdm et sa douce. On attaque l'apéro, suffisamment longtemps pour être bien raides à 19h, on décide de rentr... de tituber jusqu'à l'entrée.
20000 personnes bien chaudes, une ola assez surprenante, une première partie sifflée par 20000 personnes, un groupe nommé Soul Williams, le mec s'est donné à fond, vraiment mais bon, le problème, c'est que le public était à 90% composé de gros métalleux, donc leur balancer du hip/hop, même très très speed, en ouverture, c'est un peu comme tenter Aznavour en première partie de NTM, indépendamment, les deux trucs sont sympas, mais c'est pas dit que le public de l'un apprécie les choix musicaux de l'autre, vous voyez...
Après ce bide retentissant (et soit dit en passant, très con de la part des spectateurs) qui ne fut pas sans me rappeler les 11 commandements, nou eûmes droit à une bonne heure d'attente, avant que le concert ne commence.
Autant aller droit au but, c'était juste le meilleur concert de toute ma vie.
Après une ouverture avec l'Internationale en russe reprise par quasi tout le monde (en français, certes, mais dans l'absolu, c'était assez surréaliste) les Rage s'installe et ont attaqué leur heure trente de show avec une énergie vraiment super impressionnante, enflammant bercy, bref, une ambiance de malade, tout le monde était trempé, moi y compris, et c'est à peu près à ce moment-là que je me suis souvenu que j'étais attendu après, et que j'ai réalisé que mon T-Shirt commençait salement à ressembler à un bloc de rubson en fin de carrière, donc j'ai fini torse nu, je suis descendu en bas des gradins, j'ai jeté un coup d'oeil en bas, vu que le service de sécu était totalement débordé, je suis passé par dessus, je me suis fait courser par un type de la sécu, qui ne l'était pas, lui, débordé, finalement, j'ai couru jusqu'au pogo, ce après quoi il a du se dire que je prendrais surement plus de coups là dedans qu'il ne pourrait jamais m'en donner et m'a laissé en paix, j'ai pu donc finir mon bon concert au plus près de la scène.
J'ai retrouvé mes potes à la sortie, sortant au milieu des chevelus en baggy et chaussures de skaters avec des converses au pied, un jean Diesel et du gel sur la tête, j'ai tenté de parler avec eux, et ils s'est avéré que j'avais retrouvé la voix de mes 14 ans...
Remarquez, muer une seconde fois à 26 ans, c'est bien aussi.

(Bon blague à part, j'ai énormément de retard au niveau des articles, mais sincèrement depuis le début de mes partiels (finis depuis) il m'est arrivé tellement de trucs que les écrire c'était pas gérable (et je peux citer Marion en témoin de la défense), mais promis, dans les deux semaines qui viennent sur ce blog, des "vis ma vie de parisienne", des invitations improvisées et improbables à des mariages, des roulages de pelles de masse et des expiations à base de Sex and the city. to be continued, tout ça...)

vendredi 6 juin 2008

Mademoiselle K., le concert.



(désolé pour la qualité, mais bon, téléphone portable power...)

Lippie termine son show, quelques minutes après, les Mademoiselle K s'installent sur scène et entament leur show avec des morceaux du nouvel album, "Jamais la paix" avec en tête "Le vent la fureur", morceau qui ouvre l'album en question.
La plupart du public, moi y compris, ne connaissait pas ou peu le dit album. Petit moment de flottements donc, avant que les riffs agressifs et accrocheurs domptent la foule. Ça envoie plutôt du lourd, notamment comparé à leur précédent album, mais sur scène ça donne grave. Katerine Geriak, la chanteuse, est vêtue d'un débardeur bandeau avec deux petites ailes noires dans le dos, ça donne un coté kitch super trippant.
J'avais deux peurs : d'une part que les morceaux du nouvel album soient tout pourri, et d'autre part que sur scène ça ne donne pas. Les deux craintes sont parties en fumée après environ 3 minutes de chaud. Energiques, drôles, jouant à mort avec le public, ils nous ont offerts pas loin de 2 heures de show en passant par tous les standards du groupe, jouant presque l'intégralité de leur répertoire, et après slam de Katerine Geriak qui s'est tapée un tour complet de salle portée par le public, "pour la première fois de sa carrière" selon ses dires, puis 3 rappels, elle est revenue en bonne figure de proue seule sur scène avec une gratte sèche nous interpréter Space Oddity de David Bowie, dans un silence limite religieux.
Je suis sorti après avoir vibré deux heures, un peu comme je serais sorti d'une féérie.
C'était juste énorme.

Lippie

Samedi, je suis allé voir le concert de Mademoiselle K. (la vraie) avec Mademoiselle K. (la mienne). Je développerai pour dans un premier temps uniquement la partie musicale.
Alors que nous attendions avec impatience l'arrivée de celle pour qui nous étions là, un mec arrive, s'installe un micro sur le coté de la scène et commence à répéter un peu de human beat box. Pas mal, il gère le garçon.
Une fille arrive sur scène, sans dire bonjour, rien, avec la mèche de la meuf qui vient de se lever, et elle a pas l'air super fraîche, mais elle s'empare du micro, et commence à rapper, et le DJ lance un sample tandis que son comparse entame son show en beat box.
Les gloussements amusés laissent place à un silence intéressé, puis chacun commence à se laisser prendre par le rythme lancinant et triste de la plupart des chansons.
La jeune fille s'appelle Lippie, et ce qu'elle fait, c'est juste énorme. Le style musical me fait beaucoupp penser à Cocorosie, avec des samples pas très développés, axant l'émotion perçue sur la répétition du truc, tout comme les paroles. Sa voix est aussi un énorme atout, là encore un soupçon de Coco Rosie, mais surtout la fragilité d'une voix à la bjork, que l'on sent à la limite de la rupture à chaque instant, mais qui tient malgré tout.
Le seul reproche que j'aurais à faire, c'est qu'elle est arrivée complètement défoncée sur scène (même le beat boxer la vannait là-dessus), et que du coup, elle a un peu pourri 2-3 de ses morceaux, mais ça reste un putain de bloc de talent cette fille, genre diamant brut quoi. A fleur de peau.
Bref, je vous encourage tous à aller la voir si elle passe pas loin de chez vous, je vous laisse l'adresse de son myspace, et je voux exhorte à écouter la chanson "Can You" en guise de hors-d'oeuvre, c'est la plus représentative de ce qu'elle peut donner sur scène, et accessoirement c'est ma préférée. Have fun.

Lippie