dimanche 30 mars 2008

Non, mais en fait je vous explique...

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... que j'ai définitivement une bite à la place du cerveau.

Bon hier midi, discussion violente au téléphone avec Divine, on convient de se voir le soir pour parler parce que je suis en pause.

Je passe la chercher, silence au début dans la voiture, puis ça part, engueulade assez raisonnable, je suis pas un expert, y a guère qu'avec La Chieuse que je sois parvenu à m'engueuler dans toute ma vie, mais en tout cas ça clash. Son excuse est merdique, en gros elle s'est engueulée avec une amie à elle (une grosse conne soit dit en passant), elle est rentrée chez elle et a trop fumé de joints, donc elle s'est endormie. D'où les non-réponses. Je pense pas que ce soit un mytho, et je m'en fous à vrai dire. On continue de s'engueuler chez moi, puis on enterre la hache de guerre le temps que je fasse à manger, puis on s'est retrouvé à baiser. Je saurais presque plus trop dire comment. On a passé la nuit ensemble, dormi ensemble et c'était bien.

Le problème étant : je ne l'aime pas, je ne la considère pas comme quelqu'un de bien, ni d'équilibré, je n'ai pas confiance en elle, C'est pour moi une petite princesse égocentrique, qui n'a pas conscience des réalités. Mais elle m'attire foutrement cette conne.

samedi 29 mars 2008

La Divine suite et fin?

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Dieu que j'ai été silencieux ces temps-ci. La faute a une tentative de relation avec la divine dont je ne savais trop quoi penser.

La semaine dernière a été rythmée par son absence. Après une nuit de mercredi à jeudi ponctuée de déclarations diverses laissant à penser que son intérêt pour moi était des plus grands, puis un rapide coup de fil vendredi, elle a tout simplement disparu jusqu'à ce mercredi où elle m'a envoyé un texto contenant une injonction comme quoi je devais venir la chercher vers 20h. Vu mon caractère de merde, j'ai bien évidemment zappé la séance, je suis resté chez moi à mater France- Angleterre, et après une discussion à la fac le lendemain, où je lui expliqué qu'exiger de quelqu'un qu'il vienne vous chercher après 5 jours de silence ne se faisait pas je suis allé bosser. En sortant du taf, je vois un texto plus ou moins d'excuses sur mon portable dans lequel elle me dit que ses copines m'ont donné raison (l'humiliation suprême pour une fille s'il en est), je l'appelle puis lui propose d'aller la chercher. On passe la nuit ensemble, ça se passe bien, ce matin elle me réveille tendrement au moment d'aller en cours. On se met d'accord pour dormir ensemble ce soir, après mon repas familial.

Ce soir je l'appelle en rentrant, répondeur. Une première fois. Puis une deuxième. Je lui envoie un texto : "Tu serais pas en train de me faire un plan hyper foireux par hasard?". Je passe au bar, je bois un coup, puis je repars, toujours pas de nouvelles. J'envoie un texto d'anniversaire à ma meilleure amie. J'arrive chez moi, j'appelle Divine à nouveau et lui laisse un message répondeur : "Bon écoute Divine, c'était peut-être le plan foireux de trop, je pense qu'on va en rester là."

Divine était peut-être une des plus jolies filles que j'ai connues, d'une intelligence rare, mais c'était franchement une conasse.

lundi 24 mars 2008

La fête à la dinde

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Bon vu que personne le fait tant toutes les féministes acharnées que je connais, je vais le faire....

Depuis quelques mois (années?) Castorama essaie de féminiser sa clientèle, inclinant clairement sa comm en direction de lacible féminine. Mais putain, comment est-ce que des gonzesses peuvent se reconnaitre là-dedans quoi....











Au menu, nous avons donc quatre espèces de gourdasses censées représenter la femme moderne, des blagues merdiques qui expriment ouvertement l'opinion des mecs (parce que je peux aps croire que des meufs se self descendent comme ça) qui ont créé la pub, à savoir ue la femme moderne est une potiche avec une cervelle de ragondin, au sens de l'humour douteux, et (la dernière est la meilleure) qui vivent dans le culte de leurs mecs passés.
Je ne vous ai pas mis l'intégralité de leur campagne parce que ça me gonfle déjà d'avoir mis des liens, mais est-ce qu'une seule fille se reconnait réellement dans cette image d'écervelée???

Sans déconner, j'ai trouvé les filles des pubs de lessive moins tartes quoi...

vendredi 21 mars 2008

N'oubliez pas votre brosse à dents.

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Parmi les nombreux signes que les filles peuvent envoyer pour nous chuchoter avec la plus grande des discrétions "JE M'INSTALLE DANS TA VIE !!!", il en est un qui a toujours suggéré en moi un subtil mélange d'amusement et d'envie de fuir.

Jeudi matin, Divine avait passé la nuit à la maison, et on a trainé lamentablement au lit jusqu'à pas d'heure. Elle réalise qu'elle est en retard pour les cours, commence à se préparer, je me charge du café. Elle sort de la douche, je la vois donc nue, les cheveux mouillés, et j'ai toujours eu un faible pour les cheveux mouillés.

Un très agréable moment plus tard, nous enlevons donc le café qui chauffait depuis bien trop longtemps déjà de la cafetière, elle me dit qu'elle a pas envie de partir, je n'ai pas franchement non plus envie qu'elle parte, mais je finis par la laisser finir de se préparer. On se câline, s'embrasse, on se dit qu'on va se manquer, tout comme ils font les couples. Elle quitte l'appartement. Je souris, j'ai bien aimé cette soirée. On arrive à se prendre la tête sur des concepts super poussés, et dans la mesure où on est rarement d'accord à la base et qu'on a deux caractères forts, c'est toujours hyper enrichissant. Même si bien entendu c'est moi qui ait raison à la fin.

Je me prépare, à mon tour, avant d'aller au taf, et vais me brosser les dents.

Je reste interloqué une seconde, puis parviens tout juste à laisser échapper un "Sans déconner..."

À droite de ma Colgate rouge et blanche, se tenait impertinemment un brosse à dents grise qui ne s'était jamais frottée à mes dents. Je reste con. Quelques-uns des jolis cheveux mouillés se sont également planqués dans la douche, ainsi qu'une.... tenue de nuit nous dirons fourbement dissimulée sur un tabouret derrière le canapé.
L'espace d'une seconde, je me sens presque étouffé, puis savoure une certaine victoire. Cette fille forte de caractère, indépendante, particulièrement intelligente, et qui plait à tous les mecs qu'elle croise vient de me dire "Je viens dans ta vie".

Et comme j'apprécie pas ce genre d'incruste, surtout dans la manière, j'ai acheté cet après-midi deux autres brosses à dents que je vais mettre avec leurs deux copines, juste pour voir la tête qu'elle fera en tombant sur 4 brosses à dents là où il n'y en avait que deux (oui, parce qu'en plus elle est hyper jalouse).

Non sérieux, je suis un sale gosse quand même.

mercredi 19 mars 2008

La Saint-Patrick

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Et une foutue bonne Saint-Patrick en plus.

Pour mes potes et moi, c'est devenue une sorte de tradition, partie d'une déprime face à laquelle on avait décidé de lutter en fêtant le pays qui nous avait piqué un être cher, cette foutue Irlande. Depuis, si je peux la fêter, c'est toujours dantesque.

Le Panda et l'Avocat montaient à la maison, j'avais gentiment encouragé la Divine à rentrer chez elle, trop content de pouvoir profiter de mes potes en "clan", comme autrefois, quelques heures. On commence à picoler en papotant de tout et de rien, des élections, de ma Comm, de mes études, de celles de l'Avocat, du désespoir affectif du Panda, et quelques bières plus tard on se décide à filer dans un Irish pub Aixois. On tombe sur un super ambiance de fête, on finit par entamer un barathon, puis, au bout de 6 bars, mes potes admettent que j'avais raison (et j'adore ça) et on retourne au premier bar où l'ambiance était géniale.
A ce moment-là de la soirée, je suis déjà complètement ivre.
On tombe sur OWG, puis Lucie, à qui j'avais dit qu'on serait là. On fusionne nos deux groupes, j'essaie de faire le lien entre les gens, mais la mayonnaise ne prend pas et mes potes finissent par partir. Je file aux chiottes faire mon quart d'heure de queue, puis me retrouve à improviser une danse irlandaise que j'avais apprise lors d'un voyage en Ecosse avec une Sudaf déguisée en Irlandaise pour l'occasion. C'est au tour des copines de Lucie de partir, nous laissant seuls l'un avec l'autre, enfin abstraction faite des 800 viandes saoûles alentours. Une gentille bretonne vient nous gratter une clope, on entame la discute, puis on se tape un très bon délire avec ses potes aussi.
Une voiture de police passe, un blaireau (ou une blaireaute d'ailleurs) leur lance une bouteille dessus. Les flics sortent, font un peu les cowboys, à leur décharge, ils se sont un peu fait agresser connement, la situation semble se tasser, et je reprends ma discussion avec la miss. Je ne suis pas en mode drague, c'est plutôt que je passe vraiment une soirée géniale. Je récupère son numéro pour une soirée samedi, mais alors que je viens de taper "06" sur mon portable, un bruit sourd nous fait tourner la tête sur la droite. Deux mecs bourrés commencent à se battre à la terrasse. Une armée de flics surgit soudain, lacrymote les deux protagonistes, puis le un flic pète totalement son câble et ordonnent à tout le monde de se disperser, parce que ça suffit, et je reste là, observant la scène complètement abasourdi, comme face à une scène sortie de toute réalité. Le flic fou se tourne vers moi avec son chien et me hurle "Dispersez-vous !!", en me lançant son chien dessus. Le chien me saute sur pattes en avant sur le ventre, sans me mordre, garde ses pattes appuyé sur moi, je quitte le flic des yeux et regarde le chien qui a pas l'air super agressif, et qui a surtout l'air de comprendre aussi bien ce qui se passe que moi. Je lui pose la main sur la tête, limite à le caresser, puis le flic tire sur la laisse, ramenant la bête vers lui, et me ressert un coup de "Dégagez maintenant !!".
Tout le monde court dans tous les sens, et j'ai l'impression d'être le centre zen de l'univers, l'alcool aidant, absolument pas affolé par la situation ou totalement inconscient, c'est au choix. Je relève les yeux surle flic et dit un truc du genre "Oh !! c'est bon, j'y vais, on se calme". Je lui tourne le dos et rejoint Lucie, qui observait la scène d'un peu plus loin. Je me sens bizarrement amusé par ce qui vient de se passer, mis à part que la gorge commence à me piquer. On prend de mes nouvelles, mais moi ça va, si bien que je fais demi tour et retourne récupérer le numéro de la gentille bretonne pour la soirée de samedi, elle me regarde traverser le champ de bataille un peu comme si j'étais dérangé mentalement, j'enregistre le numéro puis file chez moi avec Lucie.
On a passé la nuit à rigoler de la soirée, je lui ai appris ma somptueuse danse irlandaise, et je l'ai laissée dormir chez moi, dans le BZ, sagement, pour ne pas entacher cette superbe soirée d'une bêtise sur la fin, divine oblige.

Non vraiment, c'était une foutue Saint-Patrick.

mercredi 12 mars 2008

Allo Maman...

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Je n'ai aucun tabou avec ma mère. Je sais qu'elle apprécie moyennement mon comportement parfois, mais elle sait écouter, et aime débattre, et c'est une des nombreuses raisons qui la rendent exceptionnelle. En plus de m'avoir mis au monde bien entendu. Mais ma mère aime les chaînes (que personne ne s'avise de faire une blague douteuse...), du coup j'ai souvent des mails à la con de sa part. J'ai reçu (pour la énième fois) celui-ci, mais de sa part. J'ai adoré lui répondre. Mais je sais pas si elle va vraiment adorer mes réponses par contre...

En tout cas c'est assez représentatif de ce que je peux être...



1. Quelle heure est-il ? 14h21

2. Prénom : Venuskiss (non, ce n'est pas ce que j'ai envoyé à ma mère...)

3. Ton anniversaire : XX/XX/1981 (comme le temps passe vite quand on s'amuse)

4. Signe zodiaque: Scorpion. L'archétype du scorpion dans toute sa splendeur.

5. Age : 26...

6. Un tatouage ? Toujours pas, mais ça pourrait venir

7. As-tu déjà été amoureux(se)? Mouais, à ma manière.

8. As-tu déjà aimé jusqu'au point de pleurer ? à savoir, ai-je pleuré par orgueil ou par amour?

9. Pepsi ou Coca? Pepsi

10. Café ou thé ? : les deux, mais pas dans le même mug.

11. Tasse ou mug? Ben mug...

12. Numéro préféré : Le 8 , the standing infinity.

13. Type de musique préférée : Le rock, années 90 surtout, l'électro, le jazz... La musique quoi

14. Fleurs préférées : Les fleurs du mal

15. Sujet de conversation détesté : Le pognon, l'immobilier... les biens matériels. Paix mon frère.

16. Disney ou Warner? : Pixar

17. Fast food préféré : Un Bon kebab :)

18. Un problème : Money money money !!!

19. Couleur préférée: Une touche de rouge dans du blanc et du noir

20. Comment te vois-tu dans l'avenir : Apaisé

21. Des animaux à la maison : Des filles, de temps à autres...

22. Lequel de tes amis vit le plus loin ? Céline en Irlande

23. Qui sera le plus rapide à répondre à ton mail ? Lucky Luke.

24. Qui sera le plus long ? Rocco Siffredi. Comme souvent.

25. Ami(s) spécial (aux) : pdm, pour la magie bordélique qu'on peut donner aux soirées dans lesquelles on va ensemble quand il est pas à Lyon. L'Immonde salope, que je n'ai jamais rencontrée.

26. Que changerais-tu dans la vie : Moi.

27. Quelque chose que tu as toujours sur toi et que tu ne quittes jamais : Du gel !!

28. CD préféré : Evil Empire de Rage Against the machine

29. La première chose à laquelle tu penses quand tu te réveilles ? "Hmmmpf... Déjà...?" ou "Merde, chui à la bourre" C'est selon. Dieu merci j'ai évité les "Putain c'est qui elle(s)?" ces temps-ci.

30. Comment vois-tu l'Amour : Un peu comme les représentations de Dieu au Moyen-âge : ça en impose, ça a de la gueule, et c'est très respecté, d'ailleurs personne ne le remet en question. Mais quelques siècles après, oui.

31. Qu'est ce qui tue l'amour ? : Le couple.

32. Qu'y a t-il sous ton lit ? Ma cuisine...

33. Ecris quelque chose à la personne qui t'a envoyé ce mail : Maman, j'ai eu mon semestre.

34. Nomme la personne qui ne te répondra pas : Emmanuelle Labory. Malpolie celle-là...

35. Celle dont tu es sûre qu'elle te répondra : Maman. Quand elle aura vu que j'ai mon semestre.

36. Qui aimerais-tu voir répondre : Maman. Je ne l'envoie à personne d'autre donc bon.

37. Que dirais-tu à quelqu'un en particulier mais que tu n'oses pas dire : Rien. Je suis une grande gueule il parait.

38. Sport favori : vivre.

39. Timide ou extraverti : Ancient timide reconverti. Désormais showman à ses heures perdues.

40. Ton surnom : Beau gosse, Loulou, Ma Puce (et ne refais jamais ça d'ailleurs, maman...)

41. Langues parlées : Anglais, allemand ou italien si besoin, je suis plutôt doué pour communiquer dans la nécessité. J'ai également quelques notions de français.

42. Qu'y a-t-il sur tes murs : Des miroirs, des cadres, Marilyn Monroe, de la peinture, un aspirateur de table, un aimant à couteaux, des étagères, et des fenêtres.

43. Un coucou à quelqu'un en particulier : Ouais, à Fabrice avec qui j'étais en CE2. pourquoi je sais pas, c'est la personne qui m'est venue.

44. Tu aimerais qu'on t'offre des fleurs à ton anniversaire ? Je dois refaire la blague avec les fleurs du mal?

45. Qu'est-ce que tu voudrais pour ton anniversaire ? Une voiture.

46. Opel ou Seat ? en puisqu'on parle bagnole, ce sera une Seat Leon Version II et noire de préférence. En diesel, parce que c'est la dèche.

47. Sucré ou Salé ? Sucré/Salé

48. Lieu favori : à la fac, je crois

49. Citation favorite : "On n'est pas bizarres, on est différents. On n'est pas différents, on est exceptionnels"

50. Heure de fin : 14h45

dimanche 9 mars 2008

On an island in the sun...

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Le retour du syndrome de la Terre promise et du soufflé au fromage.
Divine et moi sommes ensemble depuis lundi, et on a passé des moments géniaux ensemble. Notez le mec qui essaie de se retenir de s'extasier face au courroux possible de la foule.
bon on va faire l'article vite fait, belle, hyper sensible, très intelligente (et moi très têtu, ce qui donne lieu a des débats relativement passionnés). En plus, elle a voulu qu'on regarde Die Hard hier soir (si là elle fait pas tout pour me séduire...) et je lui sens une prédisposition au caractère de merde, comme en atteste notre première dispute de la nuit dernière.
Pour résumer, après nous être chauffés comme deux petits crevards pendant une bonne demi-heure, on finit par céder à l'envie de l'autre qu'on avait vue monter, et au moment de mettre la capote, j'ai voulu l'embrasser et... elle aussi a voulu m'embrasser.
Impact.
Je pars un peu en arrière.
Moi : "Outch..."
Elle : "ça va...?"
Moi : "Hmm... ça peut aller je crois... et toi?"
Elle : "Moi ça va mais..."
Je passe mon pouce sur ma lèvre et perçoit un tache sombre sur celui-ci, dans la pénombre.
"Attends je descends."
Je file à la salle de bain, crache un peu de sang, m'essuie le menton histoire de pas passer pour un dracula des temps modernes, puis remonte avec un morceau de sopalin plié pour me servir de tampax bucal.
Elle est dans le lit, me regarde toute gênée. Je lui souris :
"Tu sais... si t'avais pas envie qu'on aile plus loin, tu pouvais me le dire, pas la peine d'employer les grands moyens comme ça..."
Elle me tourne le dos et ne dit plus rien. Si si, elle l'a mal pris. Heureusement que je lui ai pas dit "Tu pouvais pas faire attention connasse" quand même.
Bref, je ne comprends pas sa réaction sur le coup donc s'en suit une longue discussion sur "pourquoituréagiscommeça/tuenasrajoutétuvoyaisbienquej'étaismalàl'aise/
jeplaisantaisenfint'auraisvoululquejedisequoi/tumel'asreproché/
maisnonpasunesecondecestdeschosesquiarriventpourquoitufaisunemontagned'unesouris"
(Ouais, c'est aussi indigeste que ça en live.)
En cours de route, j'ai repensé à une conversation que j'avais eu sur msn le matin même avec Dos Nu où elle m'avait avoué que c'était peut-être "cette facilité à être détaché des choses et a tout tourné en dérision qui l'avait faite fuir autrefois" (avant de rajouter que je lui manquais et qu'elle avait envie de passer du temps avec moi héhéhé).
Bref on a vite passé le stade de la dispute pour en arriver à la réconciliation et aux excuses, mais j'ai vraiment pas compris sa réaction. C'est pas la première fois que j'ai une blessure à cause du sexe, j'en ai jamais fait un drame, je préfère avoir la lèvre pétée comme ça qu'en me battant avec un client bourré du bar. Et puis pour autant que j'ai vu, nous étions deux à faire le mouvement.
Nous noterons donc que la jeune fille est d'une très grande susceptibilité. Elle m'a confié être excessivement jalouse aussi.
Et cette nuit, elle a employé le terme "Coup de foudre". Et le ciel était pourtant clair et étoilé sur Aix en Provence.

On n'est pas dans la merde.

mercredi 5 mars 2008

Le Syndrome de la Terre Promise

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Il y a quelques temps, on a conclu d'un commun accord que j'étais un coeur d'artichaud.

Bon en fait, non.
Je souffre du syndrome de la Terre Promise.

Traduction :
Chaque début de relation, je suis profondément et totalement investi. Bon mes relations ont pas été par million non plus, je ne parle pas des parties de jambes en l'air avec des filles dont seule l'Immonde salope a entendu parler. C'est le principe de l'addiction et de l'espoir que ce qu'on ne connait pas sera toujours plus beau que ce qu'on connait déjà.
Heureusement qu'on a ça, sans doute, sinon on se tirerait probablement une balle, voire pire, on resterait en couple.
Je suis donc totalement investi, je pense avoir trouvé une terra incognita apte à combler tous mes espoirs les plus fous, puis je réalise que cette terre n'est pas plus merveilleuse que celles que j'ai habitées avant, que la nature y est potentiellement hostile, que pour survivre, il faut tout autant bosser, construire, élever, que n'importe quel autre endroit, une fois les fruits pas loin de la plage sur laquelle j'ai débarquée dévorés.
Alors plutôt que de prendre des risques dans cette nature hostile en m'aventurant au sein de la jungle périlleuse toute proche, je reprends mon navire de fortune et navigue jusqu'à la prochaine plage qui me semble accueillante.
Du coup, je ne connais peut-être pas si bien que ça toutes ces terres visitées, je n'en connais que leurs plages.

C'est cruel à admettre, mais je suis une sorte de surfer de la relation, au final.


Et merci à vous de m'accompagner dans ma psychothérapie en ligne.

mardi 4 mars 2008

"Just Wonderful..."

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"La pute !! la pute la pute la pute !!"

L'Immonde salope se tort de rire de l'autre coté d'msn. J'étais resté sur l'idée que je voyais la Divine lundi après-midi, et là elle vient de m'annoncer qu'elle était en cours sur Marseille, qu'on s'est mal compris. Evidemment le soir je suis pris, donc on décide de se voir mardi midi (aujourd'hui, quoi...)

"Je m'en fous, je vais recontacter Lucie. Et m'afficher avec elle. Juste pour la faire chier."
"Ne te laisse pas désarçonner comme ça, c'est pas de toi. C'est fou comme tu perds tes moyens quand elles te courent pas après et comme tu t'en branles quand c'est le cas."
Elle m'énerve des fois quand elle a raison cette conne.

Je file à la fac là-dessus. Je tombe sur des résultats. Je note les miens, appelle les gens que je connais pour les tenir informés. Je termine par Lucie. On discute 5 minutes, je lui propose de la ramener chez elle. On se branchouille dans la voiture, en sortant elle me lance un truc du genre "Maintenant tu sais où j'habite... si tu as envie de passer me voir, c'est quand tu veux."
Je souris, elle est vraiment jolie, j'ai de la chance de lui plaire.

Je repense à un texto de l'Immonde Salope : "saute les deux à quelques jours d'intervalle, commence par Lucie, ce week-end tu lui fais croire que vous etes ensemble, tu la sautes mardi, larguée jeudi au motif que tu sens qu'avec elle ç pourrait être sérieux et tu es pas pret à ça car pour le moment tu penses encore à ton ex... Et vendredi tu lances l'opération La Divine Et surtout rappelle-moi de ne pas me réincarner en mec."

Tu m'étonnes. J'aurais du mal à lutter contre un batard pareil.

J'arrive sur Marseille, micro-dîner de famille. Mon téléphone sonne soudain.

"La Divine"

Première fois qu'elle m'appelle. Je regarde le téléphone, m'isole un peu.

"Vk? Salut ça va?"
"Oui... et toi?"
"C'est la Divine..."
"Oui, je sais.."
"Ecoute... c'est peut-être débile mais.. en fait ça m'emmerde de pas te voir ce soir... tu veuxpas passer après ton dîner de famille?"

A ce moment-là, je me suis souvenu que j'avais gardé 2 capotes dans la voiture au cas où.

"Hmmm... Je sais pas exactement pour combien de temps j'en ai. Je te rappelle en arrivant sur Aix."
En fait, je savais pertinemment vers quelle heure j'allais rentrer, mais bon, j'avais comme une envie de faire attendre. Et paradoxalement, foutrement envie de la voir. Mais je prends sur moi.

J'arrive sur Aix deux heures plus tard. Je l'appelle d'en bas de chez elle. Je monte, frappe à sa porte, elle m'ouvre. Un débardeur moulant comme une brassière (j'adore les brassières :) ), pas de soutien-gorge, cheveux détachés, un pantalon ample du genre pas bien dur à enlever.

Je repense vaguement aux deux capotes que j'ai laissées dans la boîte à gants de la voiture.

"Je suis contente que tu sois là."

Elle fait mal aux yeux quand même. On se fait la bise, nos lèvres se frôlent, mais on ne s'embrasse pas, sinon dans le cou. C'est une question de minutes. Elle me présente son chez-elle, c'est petit, j'avais visité le même appart il y a une éternité, mais il est chaleureux et j'aime bien son sens de la déco.
Elle se roule un joint, me demande si ça me tente, je lui dis que je tirerais bien deux barres, on parle de banalités puis on finit par se rouler des pelles, puis se chauffer un peu plus salement bien sûr. On commence à parler relation, plan cul, elle me dit qu'elle n'a pas envie d'être "juste une de plus" (d'ailleurs ça fait trois filles qui me sortent ça, alors que je leur file pas un CV de mes histoires de cul avant non plus quoi, je vais finir par croire que j'ai "Chibreur" marqué sur le front...), mais qu'elle a envie que je sois en elle, je repense aux capotes dans la voiture, puis elle me demande pour quoi je suis venu ce soir. Je lui explique que je suis un salaud, mais plutôt gentil, que j'essaie d'être honnête en général, et que le but premier de ma visite n'est pas de coucher avec elle. Ce qui est vrai. Sauf qu'on en crève tous les deux d'envie et que ça se voit un peu.
On s'embrasse, on se touche, on se retrouve tous les deux à poil dans le lit.
"T'as une capote?"
"Je croyais qu'on ne devait pas coucher ensemble ce soir?"
"Ouais mais c'est trop con.. tu en as?"

Je repense aux capotes dans la voiture.

"Non. Je t'ai dit que c'était pas le but de ma visite."

Elle me regarde, un peu surprise, me sourit et me serre fort dans ses bras, m'embrasse à nouveau, je me mets à la chauffer de manière scandaleuse, on se mord, s'embrasse, elle me propose de baiser sans capote. Je tire le frein à main, puis je passe aux aveux.

"Il m'en reste peut-être une dans la voiture."

Me voilà à moitié à poil en train de cavaler à ma voiture en me disant que si elles n'y sont pas, je rentre direct chez moi. Chemise semi-boutonnée, ceinture pas attachée, une érection pas franchement discrète et chaussures sans chaussettes, il doit faire 5° maximum dehors et je ne passe pas inaperçu.

Je croise un couple dans les couloirs de l'immeuble. J'entends fuser un :
"Je te parie qu'il vient de tomber en rade de capote ce gars."

La fille rigole, je lance un "Gagné", grand sens de la déduction le gars, je cours à la voiture, fouille la boîte à gants, les trouve et remonte. Mes fringues volent un peu, on se câline (si, si), on se dit mutuellement qu'on est beaux, on savoure nos odeurs, nos goûts, je refais le contour de son tatouage du bout de la langue, elle monte sur moi.

On a fini la nuit ensemble, en se promettant de se revoir.

Honnêtement si ça pouvait ne pas être qu'un plan cul, je préfèrerais. Maintenant...