lundi 28 juillet 2008

Fin

Qu'est-ce que je suis devenu... Passé un temps j'avais des espoirs, des illusions peut-être, mais au moins je savais pourquoi je vivais. Je suis devenu quelqu'un que je n'aime pas, que je hais, qui s'est détourné de celui qu'il aurait dû être. Le connard est fort, le connard est puissant, c'est rassurant de se parer d'une quasi-indestructible armure de connard pour éviter d'être heurté par la vie.
Sauf qu'un jour tu réalises que tu n'as rien fait, sinon du mal autour de toi, que tu n'as rien non plus, et que tu envies finalement tes potes qui ont trouvé ce que tu cherchais peut-être depuis toujours, que tu gagnes à présent ce dont tu ne veux pas.
A cet instant, je pue le malheur, je ne veux plus de moi, je vomis ce blog que je nourris depuis presqu'un an, parce qu'il n'est pas moi, au fond.
J'ai besoin de me retrouver. Et ça passe pas sortir de ma vie ce qui n'est pas moi. À commencer par ce blog. Je m'en excuse auprès de ceux qui aimaient bien lire mes merdes, je vous remercie pour ça, c'était cool, mais je pense que cette époque-là de ma vie est bel et bien finie, y a eu trop de signes.
J'ai jamais été un salaud malgré lui, juste un connard qui s'assumait pas.

lundi 21 juillet 2008

Le jour où une fille m'a violé (ou Too Drunk too fuck Episode II)




Quand on rentre dans une nouvelle boîte, il y a une chose qui est excessivement importante, c'est de soigner son image. Dans un premier temps, notre seule image est ce que nous dégageons, avant que n'entrent en ligne de compte nos actions.
Je penseque je n'aurais pas profté bien longtemps de l'image innocente que je pouvais éventuellement avoir au début.
Une semaine après être rentré, je fais une soirée à la maison avec Ma Gueule, qui est en gros mon top pote du boulot avec qui on s'entend trop bien, et Sista, une fille qui bossait avec nous. On s'était déjà pas mal branchés, elle et moi, pendant le travail, mais je n'étais pas vraiment attiré physiquement par cette meuf, pas assez féminine à mon goût, un pur garçon manqué, mais un putain de charisme et elle sentait grave le sexe. On passe une soirée tranquille, une soirée alcool et joints, et on enquille quand même pas mal. Ma Gueule descend un moment gratter de l'herbe à un gars qu'il connaît, Sista et moi sommes à la fenêtre en train de l'observer elle tourne un peu la tête et me roule une pelle, je la repousse à peine d'un "Shhh... attends il va remonter...", ce qui me donne droit à un "putain tu fais chier tu me chauffes et derrière t'assumes pas !", Ma gueule remonte, on se refume un joint, je commence à être complètement défoncé, je finis par aller me coucher, je leur dis de faire comme à la maison.
Sista devant dormir à la maison (elle habitait pas la porte à coté, je suis trop bon), elle me demande si elle peut se doucher avant de dormir. Je réponds "moui bien sûr..." et m'endort comme une merde...
Pendant ce sommeil, Sista fout Ma Gueule dehors prétextant qu'elle veut aller se doucher avant de dormir, Ma Gueule vient me voir pendant qu'elle se lave, me parlant dans mon semi-sommeil à base de "Oh elle est chaude bouillante qu'est-ce tu lui as fait mon gars??"
Je réponds à peine un "gniiiiiiii...", tout ce que j'ai envie de démonter là c'est mon oreiller. Ma Gueule part quand elle sort de la douche, et je dors complètement à ce moment là.
Mon sommeil est agité... il se passe un truc... un truc bizarre... ça tangue... mais pas comme d'habitude... J'ai l'impression que tout mon lit bouge, et moi avec... Il fait chaud... tellement chaud.... J'ouvre un oeil.
"Oh putain... non arrête... sérieux... Je suis défoncé..."
Sista est en corset et culotte en train de m'embrasser dans le cou, tout en tentant de me mettre sur le dos pour me grimper dessus et de me caresser la queue. Multi-tâches je vous dis.
"Non sérieux s'il te plait, je suis pas en état là..."
"Déconne pas, pas après tout ce que j'ai fait... j'ai trop envie de toi..."
Je ne comprendrai la première partie de cette phrase que le lendemain matin.
Elle s'évertue à me secouer, un peu trop et comme je l'avais déjà dit ici, j'aime pas trop qu'on me secoue quand je suis bourré. Elel se relève et comme à détacher son corset, je me relève précipitamment, je la pousse et saute en bas, me jette la tête la première dans mes chiottes et vomis tout ce que je peux (avec une certaine classe naturellement).
Me voilà donc à 5h du mat la tête dans les chiottes avec une meuf potentiellement ultra-vexée dans mon lit. Je bloque une seconde, gerber m'a fait du bien l'air du bien. Je prends du pq, me mouche un peu, sort des chiottes, elle est redescendue et s'est couchée dans le bz que j'avais au préalable déplié pour elle. Et elle me tourne le dos, donc.
"Mouais..."
Je trace à la salle de bain, me rafraîchis longuement, me brosse les dents pendant un bon quart d'heure (dédicace à la Douce de pdm), me repasse la tête sous l'eau, me sèche avec une serviette et retourne auprès de la miss et me cale à mi-hauteur du lit :
"Je suis totalement navré..."
"Putain mais on m'avait jamais fait ce coup-là quoi !!"
"Ouais, non, je veux dire, je suis d'autant plus navré que j'avais bien envie de voir ce que tu voulais me montrer..."
Je tire le drap vers moi, laissant apparaître ses seins qu'elle avait laissés nus sous le tissu, elle se relève, un peu surprise, je lui roule à mon tour une pelle et on commence à jouer à celui qui enlève le plus rapidement les habits de l'autre.
On passe une nuit des plus sympas, elle baise vraiment bien, même si elle a vite mal. Je la cale buste nu à la fenêtre, il est presque 6h du mat, quelques personnes passent dans la rue et pourraient nous voir (ou nous voient, d'ailleurs) mais je trippe sur l'idée que la rue nous entende baiser.
Je bossais tôt le lendemain je la raccompagne à sa voiture en parlant au boulot, y a pas de malentendu, on cherche pas grand-chose tous les deux donc pas de prise de tête. Sauf que je suis discret et elle non: 2 jours plus tard tout le monde était au courant qu'on s'était envoyé en l'air...
Ah, pour la petite histoire, le "après tout ce que j'ai fait..." je l'ai compris le lendemain, en prenant ma douche. Dans la journée, elle m'avait dit qu'elle avait ses règles, détail que j'avais totalement omis, bourré, au réveil, à 5h du mat. En montant dans ma douche, je vis quelques poils (repousse de quelques jours, dieu merci pas de dreadlocks échoués dans mon bac à douche) qui n'avait pas été rincés (5 am bourrée, je pardonne, déjà elle s'est rasée...).
En gros la miss a utilisé le vieux truc des filles qui ont leurs règles et qui ont envie de baiser de faire un passage clean in sous la douche, et en a même profité pour s'assurer que le terrain soit impecc'. Franchement, rien que pour avoir fait preuve d'une telle motivation, elle méritait bien que je couche avec...

mercredi 16 juillet 2008

La fille au béret S2 e04




Je suis dans la voiture, en route pour chez pdm. J'ai eu un sentiment étrange en posant Mademoiselle K. Comme un présentiment concernant cette soirée.
Je sens que je vais faire de la merde.
J'arrive, pdm m'accueille dans un magnifique costume, le mien n'est pas mal non plus, je suis bien dans mon personnage.
La soirée est bien pensée, je retrouve un autre bon pote, on me présente du monde à droite, du monde à gauche, nom de Dieu que je peux avoir envie de brancher.
Pdm me présente une jeune fille, qui, plus tard, deviendra cette jeune fille et que nous appellerons Le Chat, je la branche pas mal en cours de soirée, elle et d'autres, j'ai très vite trop bu, je suis sur le point de faire n'importe quoi et je le sens.
Je commence à discuter avec une fille sur la terrasse qui me dit que je suis sexy, alors que je sais très bien que j'ai une sale gueule avec mon déguisement, il est étudié pour, mais je suis bourré, je commence à lui rouler des pelles sur la terrasse vide de monde, j'entrouve son chemisier et j'embrasse ses petits seins alors que n'importe qui peut passer à tout moment.
J'arrête pas de lui répéter "Putain, arrête-moi, je suis un bâtard, je suis pas tout seul, j'ai quelqu'un..." mais je continue à l'embrasser.
Je finis par me lever et m'excuser, je suis complètement ivre-mort, je vais me planquer dans les escaliers, je la fuis presque. Elle me rejoint, elle s'excuse et me dit qu'elle voulait pas que je me prenne la tête. On discute un peu, on finit par descendre les escaliers et on tombe dans le garage de mon pote. Je m'assoie sur son banc de muscu. Elle me regarde, éteint la lumière et s'asseoit sur moi sur le banc de muscu.
Privé de la vue et bourré, le toucher semble plus développé. Je sens sa chatte humide au travers de mon pantalon, elle est en robe, elle sort ma queue, s'empale sur moi, j'ai même pas de capote, moi, l'éternel défendeur du plastique, qui me glorifie d'avoir couché avec seulement 3 filles sans capote dans toute ma vie (avant cette soirée en tout cas), je sens qu'elle est brûlante tout au fond d'elle, je crève d'envie de la baiser, je suis hyper excité.
On baise sur ce putain de banc de muscu pendant un bon moment, pdm descend et nous prend à moitié en flag, remonte discrètement, merci à lui.
Je désaoûle brutalement, j'arrête les mouvements de va-et-vient.
Elle le sent, je ne lui laisse pas le temps de parler :
Moi : "Arrête.... lève-toi."
Elle : "Quoi, t'as fini?"
Moi : "Non c'est pas ça... Enlève-toi de ma queue, putain !!"
Elle ne comprend pas trop, s'éxécute. Tu m'étonnes. J'ai désaoûlé si brutalement que toute ma merde de la soirée est en train de me revenir en pleine gueule. Je pense à Mademoiselle K., je m'en veux, je m'excuse auprès de l'autre, je me rhabille, je remonte, tout le monde me regarde mal dans les potes de pdm, faut dire que la fille est la cousine d'une des gonzesses du groupe, et que tout le monde sait que je suis macqué.
Elle part, me file son numéro, qui ne me servira qu'à m'excuser platement le lendemain.
Je passe une demi-heure à discuter de "Pourquoi est-ce que je suis aussi con?" avec Le Chat et PDM.
Je rentre chez moi, prend une photo de moi avec ma sale gueule de coupable et mon maquillage dégoulinant et je me couche en me disant que je ne suis qu'une merde.

La fille au béret S2 e03




La relation commence à entrer dans une période "Dents de scie". La fin de l'Âge d'Or (sacro-sainte période d'un début de relation au cours de laquelle l'état de grâce se lit dans les yeux de l'autre) est officiellement prononcé par pdm et moi-même au cours d'une conversation msn.
Je l'aime toujours, c'est juste la fin de l'état de grâce. On va deux-trois fois au clash, on se réconcilie, on sent bien que quelque chose s'est fragilisé, mais on sent aussi qu'on a la chance de vivre un truc hors du commun, y a rien de plus évident que le fait d'être ensemble elle et moi.
Le boulot n'aide pas, je me fais un peu brancher, j'ai déjà instauré quelques jeux avec certaines serveuses, et je commence à ressentir le besoin de plaire.
Je reste sage, pas de conneries, mais je sais à qui je plais ou non, et ça me travaille.
On se prend la tête violemment une fois pour une connerie, à la plage, parce qu'elle ne se sentait pas bien dans sa peau, et je finis par la ramener chez elle avant de rentrer un peu énervé chez mon père.
Elle partira quelques jours chez sa mère peu après.
Elle n'est pas là, et elle me manque. On se retrouve, tout va bien pendant une semaine, puis les choses redeviennent compliquées. Elle vient passer quelques jours chez mon père, parti en vacances, à ce moment-là. Le séjour s'achève sur une soirée organisée par pdm. Je la tanne un peu pour venir, mais elle à une soirée de prévue ce soir-là, et on convient de passer chacun une soirée de son coté.
Elle m'aide à me déguiser, je suis au top, je l'accompagne à sa soirée, mais je me sens bizarre.
Je pars à la soirée chez pdm.

La blague (tout aussi) pourrie de la semaine

Dans un élan d'autodérision, nous avons pu voir notre immonde salope favorite se ridiculiser en racontant sa blague pourrie de la semaine.
S'en est suivie une conversation msn entre elle et moi sur le thème "Vous n'avez pas, Mademoiselle Marion, le monopole de la blague de merde.".
J'ai donc été poliment invité à fare profiter mes lecteurs de mon humour plus que douteux, qui me fait bien souvent entendre des phrases du type "Mais comment tu fais pour toujours TOUT ramener au cul...?"

Il y a quelques jours, à mon nouveau taf, mon chef, qui est pour ainsi dire en train de se transformer en un super bon pote (je ne vous ai pas encore raconté mes exploits dans mon nouveau taf), me demanda d'arroser les plantes. J'ai horreur des plantes.
Il enchaîne sur "Bon te prends pas la tête, tu y vas à grands coups de seaux d'eau..."
Je le regarde, l'air un peu choqué :
"A grands coups de sodo?? roooh mais c'est dégueulasse !!"

Moi et ma SDF




Je plisse le nez face au message de la Schtroumphette qui constitue un appel du pied en règle.
Putain je m'y attendais pas à celle-là, je suis complètement pris de cours. J'opte pour un choix stratégique : je suis censé être au travail, et elle le sait. Je m'octroie le service pour y réfléchir.
J'opte pour un message neutre, quelques heures plus tard :
"Bon, compte-tenu des circonstances, je suppose que ce ne sera naturellement pas ton premier choix, mais si jamais tu as besoin tu sais que j'ai aisément la place pour te dépanner, bisous."
Elle me répond qu'elle s'est arrangée pour quelques jours et me remercie, plaçant qu'elle aura peut-être besoin après.
Je me mange un peu la tête sur le thème "L'a-t-elle quitté pour moi" sachant que je lui avais maintes fois clairement dit que c'est quelque chose dont je ne voulais pas entendre parler.
Elle vient donc à la maison le soir en question.
On discute de choses et d'autres, de banalités énormes alors que je n'ai qu'une question en tête.
Au milieu d'une conversation qui n'avait strictement rien à voir je lui balance :"Tu l'aurais quitté si on ne s'était pas embrassés?"
Elle reste coite, l'espace d'une seconde.
J'adore poser la question qui tue dans les circonstances qui s'y prêtent le moins, les gens ne sont pas sur leurs gardes, et on peut plus facilement analyser les réactions.
Son mutisme se mue en un calme accompagnant sa réponse. Elle m'explique qu'ils se sont pris la tête quand elle est rentrée, et qu'il lui a balancé un "Si t'es pas contente tu te casses.". Elle n'était pas contente.
Je la regarde en silence, je jauge un peu son taux de crédibilité, je la crois.
"Ok."
Je m'approche d'elle et je l'embrasse, elle se laisse faire.
Ça fait des mois qu'on en a envie et qu'on se cherche, autant dire qu'on ne fait pas dans la fioriture. À chaque étape (T-Shirt, Soutif, pantalon,...) j'observe sa réaction, et tous les voyants sont au vert, autant dire que j'ai carte blanche.
La partie de jambes en l'air se passe très bien, et apparemment chacun kiffe bien le corps de l'autre. On discute un peu, je lui dis que je ne recherche pas une relation, mais pas forcément non plus un one-shot.
On convient de nous baser sur un plan cul régulier.
Depuis on se voit, et ça se passe vraiment très bien. Je ne lui pose pas de questions, elle ne m'en pose pas non plus, y compris quand j'ai très bien vu qu'elle avait vu de son coté un papier de capotes vide (le petit coté, vous savez, celui qu'on arrive jamais à retrouver quand on le déchire un peu trop fort...) à coté du BZ sur lequel elle et moi n'avions jamais baisé (jusque-là.).
On baise, on a une relation tendre, on dort parfois ensemble sans pour autant baiser, on délire ensemble, et c'est un équilibre fragile que je tiens à préserver.
Elle me plaît beaucoup cette relation, mais j'ai bien peur qu'elle s'attache un peu trop pour pouvoir garder cette ligne directionnelle.

lundi 14 juillet 2008

La fille au béret S2 e02

free music


On fait tout le temps l'amour, elle et moi. Elle est plus jeune que moi, m'offre beaucoup plus qu'elle n'a jamais offert à qui que ce soit, (selon ses dires, c'est toujours flatteur, donc les filles, je vous conseille de mentir à ce sujet, mais bon, elle je la crois) et pour une raison qui m'échappe, toutes nos relations semblent couler de source, un peu genre patinage artistique en couple, super synchro, beau, évident, mais sans les juges pour nous dire "6.0" à coté du lit, quoi.
C'est une fille super compléxée, ça fait partie des trucs qui me plaisent chez elle. J'aime qu'une fille ne se rende pas compte de ce qu'elle est belle. L'antithèse de la Princesse quoi.
On dort jamais la nuit, on finit toujours par s'endormir en distingant les premiers rayons du soleil nous narguer au travers des stries des volets en fers marrons. On aurait du sétouffer 100 fois, mais ce n'est pas arrivé.
Je commence à travailler dans mon dernier bar à ce moment-là. J'y arrive en garçon en couple, je ne drague pas trop, je joue au garçon bien sous tout rapport et heureux en couple. Les premiers temps sont un peu difficiles, on a passé un mois et demi collés l'un à l'autre l'air de rien, on supporte moyen le dur retour à la réalité, pourtant on dort tous les soirs ensemble.
Mais les premières tensions apparaissent.

vendredi 11 juillet 2008

Schtroumphette, fête de la musique et débordements


Découvrez Hushpuppies!



Il y a quelques temps, une schtroumphette avait établi le fait que je suis un prédateur sexuel. Il s'avère que depuis, La Schtroumphette et moi avions développé une relation excessivement ambiguë, frolant à maintes reprises le roulage de pelles sur le lieu de travail, principalement freiné dans l'accession à nos organes génitaux par le fait qu'elle vive en couple avec son mec. Un détail quoi. Après Dos Nu, La Bombe, je commençais à avoir le sentiment de faire du rôle d'amant ma nouvelle spécialisation.
Toujours est-il qu'on avait vraiment très envie l'un de l'autre, et que depuis avril et un jour où j'étais resté ébahi devant son magnifique string, plutôt très bien porté, que j'avais vu dans des circonstances que nous ne développerons pas.
Et chronologiquement, nous rappellerons que nous sommes au lendemain du jour où Dos Nu a quitté le loft, et que peu avant j'ai roulé une pelle à Gouttedeau, qui est une copine de la schtroumphette.
C'est ma dernière semaine dans ce taf, et je sors tous les soirs pour fêter ça. On finit la soirée chez Gouttedeau, avec l'autre barman, celui qui, pété, avait essayé toute la soirée de rouler de pelles à Gouttedeau deux jours plus tôt, et la Schtroumphette donc.
Pour résumer, j'ai passé la soirée avec la Schtroumphette à droite, qui me caressait discrètement la cuisse pendant que Gouttedeau me draguait assez ouvertement, à tel point que l'autre barman nous proposa de manière un poil agacé de nous laisser seuls s'il dérangeait.
Je vous arrête de suite, aucun plan à 3 n'était envisageable.
Je raccompagnai la Schtroumphette à la porte lorsqu'elle prit la décision de partir, et tentai de l'embrasser, elle me repoussa prétextant qu'elle pouvait pas, ce qu'elle m'avait déjà dit maintes et maintes fois les deux mois précédents.
Je la priai de m'excuser, tout en maudissant l'inventeur du couple. elle me serra fort contre elle et partit.
Avant de passer pour un briseur de ménage, je dois préciser qu'elle arrivait régulièrement en larmes au taf parce qu'engueulade avec son mec, et qu'elle n'arrêtait pas de dire qu'elle devait le quitter.
A la limite j'accepte le rôle de l'étincelle dans la chambre à gaz.
Je fais une petite soirée pour mon départ mon dernier jour, elle décline l'invitation, m'expliquant par texto le lendemain qu'elle se sentait d'être chez moi avec tout le monde autour, d'avoir envie de moi et de se prendre la tête. Ça m'avait un peu fait chier qu'elle ne vienne pas, mais je comprenais.
Fête de la musique (il est à noter que cette soirée va lancer une série de soirées de grand-nimporte quoi...), je finis à mon nouveau taf vers deux heures du mat, message de la team de mon ancien taf, ils sont en ville, je les rejoins on boit un verre, deux verres, trois verres, je leur propose de continuer la soirée dans Mon Repaire, celui dont j'ai déjà maintes fois parlé ici.
On tombe sur des filles qu'on connaît, un groupe joue et est plutôt bon. On continue à picoler un peu, je discute avec les filles, l'une d'elle me fait du rentre-dedans façon bulldozer "T'as 26 ans...? Putain t'es super sexy pour un mec de 26 ans...". Je rigole, je lui sauterais bien dessus, mais je travaille Schtroumphette au corps depuis 3 mois, y a des priorités.
La soirée se poursuit, tout le monde commence à être super chaud, puis mes acolytes décident de partir, Schoumphette reste un peu seule avec moi alors qu'ils sont remontés.
"Tu fais quoi tu t'en vas?"
Je repense à la fille de tout à l'heure.
"Non, je reste un peu..."
"Ok..."
Elle me regarde, une demi seconde de blanc, puis m'embrasse langoureusement (façon sims). On se roule des pelles 5 minutes dans un coin discret, c'est un peu chaud, mais il faut qu'elle y aille.
Elle file, je rejoins les filles, on blague 5 minutes, la fille commence à me parler de mon pendentif en touchant mon torse, je caresse le bas de sa gorge en lui faisant remarquer qu'elle n'en a pas, elle, de pendentif, on se chauffe, on s'embrasse, elle me dit qu'elle préfère être franche, qu'elle est pas du coin, qu'elle repart le lendemain, qu'elle est maman, en couple et qu'elle veut pas aller trop loin. On se roule un peu des pelles, mais c'est surtout très câlin, je finis par partir, je lui laisse mon numéro, elle m'envoie un message pour me remercier de la soirée, qu'elle aurait aimé aller plus loin mais qu'elle pouvait pas.
Lil'mum (son nom, donc) passera la journée du lendemain à m'expliquer qu'elle crevait d'envie de dormir dans mes bras, mais qu'elle aurait jamais pu se contenter de ça, et que du coup elle a un peu fui, mais qu'elle repassera ici en juillet, et que qui sait, on se reverra peut-être.

Je me réveille le lendemain, un peu éclaté, je me prépare en vitesse pour le taf, j'y arrive, je mets mes affaires dans mon casier et je vois un message de la Schtroumphette :
"J'ai quitté mon mec ce matin, j'ai toutes mes affaires dans le coffre de ma voiture et je ne sais pas où je vais dormir ce soir."

C'est alors que résonna dans ma tête cette phrase : "Alors là mon grand, tu t'es mis dans la merde tout seul..."

jeudi 10 juillet 2008

Orange (et conséquences) mécanique

(Je suis totalement navré, mais je vais être particulièrement franc : je... fabrique de la matière pour le blog en ce moment (je fais de la merde quoi), j'ai un nouveau taf prenant, quelques maîtresses, Rock Band... autant dire plus une seconde à moi, d'où le manque d'articles, donc je vais essayer de relancer le braquet un petit peu)


Découvrez The Doors!


... sauf que tout le monde n'avait pas forcément apprécié mes exploits.

"ça devient malsain, je pense qu'on doit plus se voir."

Je plisse le nez, Dos Nu a l'air de l'avoir mauvaise. Je ne sais pas exactement ce qu'elle a vu.

"Tu as réalisé ça à quel moment exactement?"

Il est pas loin de 4h du mat et je suis bourré, mais je me lance quand même dans la discussion prise de tête.

On s'envoie pas mal de piques, entre le "Mais je ne te dois rien" et le "Tu pourrais avoir un minimum de respect", puis on convient de reprendre cette discussion à froid.

Le lendemain, elle m'explique qu'elle m'avait peut-être légèrement mis sur un piédestal, mais qu'elle ne me pensait pas capable de tripoter toutes ses copines les unes après les autres. Je me suis abstenu de lui répondre que moi non plus, je ne m'en pensais pas capable, mais que j'étais en veine la veille au soir. J'ai taché de lui faire comprendre que j'étais dans une situation délicate vis-à-vis d'elle, que j'avais un rôle confus, et qui plus est excessivement besoin de plaire ce soir-là. Elle m'a expliqué que La Bombe était une connasse finie, et qu'elle valait pas le coup.

C'est passé à peu près, mais je sentais qu'elle m'en voulait encore un peu. Je pars au boulot là-dessus.

Et là, une idée à la con m'a pris.
J'ai envoyé un message à La Bombe.

J'ai donc eu droit juste derrière à une demi-douzaine d'appels de Dos Nu pas contente, mais je bossais, donc je la rappelle peu après.

"Putain mais tu me prends vraiment pour une conne !!"

Je songeais à appeler John Cage pour un plaidoyer. j'arguais donc que j'avais bien compris que LB ne servait à rien, mais qu'a fortiori si elle l'aimait pas elle en aurait rien à foutre que je la saute. Elle m'explique donc que LB l'a appelée, l'air innocent, et lui a demandé "C'est toi qui a donné mon numéro à Vk???"
Oui, parce que bon, quand j'ai envoyé le texto, en fait, c'est son copain qui est tombé dessus.
Nous noterons par ailleurs que lorsqu'elle a posé la fameuse question "Tout le monde est célibataire ici??" elle s'est superbement abstenue de préciser que ce n'était pas son cas, tout comme quand elle me demandait de rester la chibrer chez DN.
Il s'avère en plus que son copain n'est pas vraiment dans les personnes les plus recommandables sur Aix, ce qui m'a amusé sur le coup, étant quand même un peu inconscient, moins à la réflexion.
Je clos avec Dos Nu pour retourner bosser, je suis parvenu je ne sais comment à arrondir les angles, je lui propose de l'appeler plus tard, elle me dit qu'elle dormira peut-être, je lui dis que j'essaierai.
Elle dormait, donc.

Intermission

Le soir, un pote du bar est arrivé complètement torché, avec bille en tête de rouler une pelle à Gouttedeau, dont j'ai déjà parlé ici ou là. Devant la non-réponse de Dos Nu et l'invitation de Gouttedeau à poursuivre la soirée chez elle, bien qu'elle commence à saturer du Pote torché et relou, je décidai de la suivre. Nous voici tous trois chez elle, on picole, on tape un peu (longtemps que ça m'était pas arrivé...) et j'assiste à la séance de drague la plus lourde du monde. Le mec se prend pied sur pied, il est en plus sorti pendant deux ans avec sa meilleure amie (à elle, donc) autant dire que c'était mal barré d'entrée. Je me retrouve limite en position de spectateur, c'est un sentiment bizarre. Après 3h de drague relou, il finit par se lever pour aller pisser, nous étions tous trois affalés sur le lit, nous ne sommes plus que deux. Gouttedeau a sa tête juste en dessous de la mienne, à force de la coller, il a réussi à la coller contre moi. Il est en train de pisser. Je baisse les yeux sur elle, elle lève les yeux sur moi, on se dit deux mots. Un ange passe. On veut pas le déranger alors on se roule une pelle.
On entend la chasse d'eau, je me relève, trop gêné pour mon pote.
J'ai plus dit un mot de la soirée.


Le lendemain, elle m'appelle vers midi, on reste un heure et demi au téléphone, je lui explique que j'ai du mal à comprendre la place qu'elle veut me donner, que je ne pensais pas pouvoir la blesser, et que, qui plus est, il s'avérait que j'avais excessivement besoin de plaire ce soir là.
On raccroche. Je reçois un texto 10 minutes plus tard.
"bon, alors on fait quoi cet aprèm?"

Ouf, j'ai sauvé les meubles.

À ce moment-là, le narrateur, assailli à la fois par la fin et la flemme, pris la décision qui s'imposait, et descendit se chercher un sandwich. Il put ainsi prouver au gentil monsieur du kebab en bas que oui, il est tout à fait possible de porter Une baguette, un kebab bien rempli, un portefeuille et un Perrier d'une main et ses clefs dans l'autre. Ça n'avait aucun intérêt mais ça méritait d'être signalé (ou pas).

Je passe donc l'après-midi avec DN, acceptant même d'aller voir Sex & The City au cinéma pour expier mes fautes (une sombre merde, Indiana Jones 4 est un chef d'oeuvre du 7ème art à coté) et j'ai tenu les 2h30, non sans réussir à me faire huer par les 250 filles de la salle (et faire rire les 5 mecs) quand j'ai dit peut-être un peu fort que l'on demandait un scénario salle 3.

Tout semblait rentrer dans l'ordre, Dos Nu et moi semblions enclins à reprendre auprès de l'autre le rôle étrange que nous nous étions donné.
Mais.

"Ne donne plus de nouvelles. Oublie moi et efface mon numéro de ton répertoire. Si tu te demandes pourquoi, réfléchis un peu à ta soirée chez moi. En plus d'être psychologiquement déstabilisé tu mens."(traduit du langage sms au français par mes soins.)


Le matin au réveil, ça fait un peu mal aux dents. J'émerge donc.
Putain qu'est-ce qu'il y a pu avoir de nouveau d'un jour à l'autre. Je pensais qu'elle était au courant de tout.

"C'est un peu court, jeune fille. Tu me reproches quoi de nouveau exactement? Ou plutôt quoi de nouveau?"
"Cogite un peu et surtout fous-moi la paix."
"Oh je serais ravi de comprendre ce dont tu me parles, mais quand bien même il y ait quelque chose, je ne suis pas convaincu que je m'en rappelerais. Exprime-toi clairement et je serais ravi de pouvoir te répondre."

Pas de réponse. Et ça m'énerve un peu quand même. Je veux savoir, je décide de jouer le ton supérieur et indifférent :
"ouais bon ça va, je vais pas me prendre la tête pour ça, tu finiras par me le dire un jour, quand de l'eau aura coulé sous les ponts, au détour d'une sortie Aixoise. Tout ce que je note, c'est que pour ne pas oser me confronter à mes "crimes", tu ne dois pas déborder de confiance en tes sources. Bonne soirée"

La réponse n'a pas tardé.
"Il n'y avait qu'une personne à qui tu n'aurais pas du toucher et tu l'as embrassée. Toi comme elle n'existez plus à mes yeux."

Ah, c'est donc la Doyenne. C'est con, je pensais qu'elle le savait déjà.
Maintenant, je sais, je m'en fous un peu. Mais par contre ça m'a fait chier pour la doyenne, je me sens un peu coupable. Je livre un dernier texto genre "Chevalier servant malgré tout" :
"C'est pour ça le mélodrame? Bon, déjà, je pensais que tu étais déjà au courant donc à mes yeux, pas grand-chose de nouveau. Ensuite, bon, admettons qu'un baiser fasse de moi l'immonde connard que tu suggères, pose-toi les bonnes questions concernant tes copines. La Doyenne, elle, s'en est voulue, m'a dit qu'elle n'avait pas le droit et on a mis, en gros, fin aux hostilités. D'autres n'auraient pas eu la même réaction et on le sait tous les deux. Bon, ta réaction est totalement disproportionnée, mais soit, nous ne nous reverrons plus, mais pour La Doyenne, sérieux tu déconnes. Mais bon après, c'est vrai que tes nouvelles amies ont l'air tellement plus dignes de confiance... Putain, mais un baiser quoi... Réfléchis-y bien : ça a quelle valeur à tes yeux, aujourd'hui, un baiser?"
Oui, parce que bon, tant qu'à faire, un petit tacle sur sa relation au passage n'est pas interdit.
A la réflexion, C'est peut-être ce qui pouvait arriver de mieux à La Doyenne. Elle est mieux que ce groupe de filles.
Quoi qu'il en soit Dos Nu est désormais sortie de ma vie.
Une page de ce blog se tourne.