dimanche 27 avril 2008

Décrassage

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Au sortir d'une histoire un peu longue, généralement j'ai (et je ne suis pas le seul, nombreux sont ceux qui se reconnaîtront) une tendance assez impressionnante à faire de la merde, mais une merde sage, pas prise de tête et vide d'engagement. Dans ce genre de situation, n'importe quel individu censé aurait une tendance à ressortir ses plans cul, donc en général, bah, je fais de même. Maintenant, il y a les plans cul exploités, et les plans cul exploitables.
Quitte à s'envoyer, on aurait tendance à goûter aux deux, on garde les bons plans cul exploités pour la qualité de la partie de jambes en l'air, et les exploitables pour le plaisir de la découverte.

C'est un petit peu comme les sportifs : au lendemain d'un gros match, les sportifs n'ont pas droit à une bonne grasse matinée, mais se tapent une séance de décrassage. Course, étirements, jogging, rien de bien méchant, mais juste histoire de garder le rythme et d'éviter de se casser les dents au prochain grand rendez-vous. Ils prennent soin d'eux, pour continuer à jouer sur un gros rythme.

En relationnel, on reste pas sur un match, sauf blessure (pour cause de manque de préparation), on reprend la dragouille, parfois même pas dans l'idée de faire un match, on teste des petits gestes techniques, à l'entraînement ("et quel effet ça fait si je dis ça?"), des trucs qu'on n'ose pas tenter en match si on n'est pas sûr de son bagage technique, on ne cherche pas à assurer le résultat, on se fait plaisir, parce qu'on sait que ça ne rapporte rien. Bien sûr, la personne avec qui l'on joue n'est pas forcément dans le même état d'esprit, ce qui fait qu'il peut même y avoir des blessures à l'entraînement quand l'autre est un peu trop à fond dans le match. Mais bon, c'est le jeu, une carrière est jalonnée de blessures qui ralentissent un peu notre progression...

J'ai donc lancé hier mon décrassage successif au match contre la Princesse, qui s'il fut un match de merde, fut tout de même un gros match, avec beaucoup de tension, des tacles à la gorge et un état d'esprit plus que douteux. Qui plus est, j'avais pas vraiment pris le temps de me décrasser après Ma Comm, à peine 2 ou 3 petits jeux avant de faire l'entame de match avec la Princesse...

J'ai donc commencé mon décrassage hier soir, en retournant à la salle de sport (un mois que j'y étais pas allé), puis en récupérant le numéro de Ginger, honteusement gardée sous le coude au cas où (reste à voir si elle est dispo :) ), avant d'envoyer un message de "ça fait longtemps" à Lucie, et d'utiliser un numéro que j'avais récupéré lundi dernier (et pour lequel j'ai pas encore trouvé de surnom...). Aujourd'hui salle de sport, coiffeur, bref, on se reprend en main pour continuer le beau jeu.

Sans vouloir plagier mon immonde salope, les affaires reprennent...

Et promis, c'est la dernière fois que j'écris un article après avoir écouté le foot sur RMC....

samedi 26 avril 2008

Personne n'aime les "mon Chéri"

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Voici sans doute ce qui restera sur mon blog comme l'article le plus inutile qui n'ait jamais été posté...

À Noël, comme chaque année, maman salaud m'a offert des chocolats. Habituellement, elle m'offre des ferrero rocher, qui sont un peu mes chouchous en matière de chocolat de Noël, comme l'a fait ma grand-mère Mais cette année, elle m'a offert des Mon chéris.

Depuis 4 mois maintenant, j'ai proposé, de manière tacite ou non (ils sont entreposés dans un micro-saladier à l'entrée de chez moi), des mon chéris, et malgré cette invitation évidente, il m'en reste toujours. Excepté la copine de mon pote In Da House (un membre du Noyau dur) personne n'a mangé le moindre mon chéri depuis l'offrande de ma génitrice, qui est comme une mère pour moi (d'ailleurs, c'est le cas).

Moralité : personne n'aime les Mon Chéris. Il était temps de l'exposer à la face du monde.

vendredi 25 avril 2008

Ma Comm pète les plombs.

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Depuis la rupture d'avec ma comm, je ne vous en ai pas donné de nouvelles, et pour cause, elles n'étaient guère flatteuses.
Pour résumer, deux jours après la rupture, son médecin lui a annoncé qu'elle devait être à nouveau opérée, elle m'appelle pour en parler, je passais l'après-midi avec Orgueuil et sa meilleure amie. Je me sens à peine coupable. Bon je n'ai rien à y voir, certes, mais le hasard du calendrier fait qu'elle en prend un peu plein la gueule en peu de temps.
Je tâche dans un premier temps d'être présent, mais elle cherche rapidement à en profiter pour me rechoper, je la repousse, elle me culpabilise, je décide de ne plus la voir.
Quelques jours plus tard, on s'engueule au téléphone, je décide de tout faire pour qu'elle me haïsse, histoire de sortir plus vite de son esprit. Elle me raccroche au nez, sans avoir omis de me traiter de connard, plus plus de nouvelles jusqu'au jour de son opération.
6 heures du matin, je suis dans le lit avec la Princesse, et je reconnais la sonnerie de ma Comm. Une ex qui appelle à 6 heures du mat, je décide de réagir comme un homme, et fais mine de ne pas m'être réveillé. Puis elle me rappelle une seconde fois, puis m'envoie un texto. Je cogite un peu, mais arvient rapidement à me rendormir.
Je me lève vers 10h; jette un coup d'oeil à mon portable. C'est juste le texto le plus flippant du monde : "Coucou!je voulais juste savoir si tu avais fait ton test HIV... Bisous."

Bon, une ex fraichement larguée, qui va subir une opération assez lourde dans l'après-midi, donc qui a du passer toute une batterie d'examens, sanguins notamment, qui m'appelle, deux fois, à 6h du mat, pour me demander si j'ai fait mon dépistage sur un ton un poil énigmatique, personnellement, ça me fait totalement flipper.


Je chope notre pote commun sur msn, état d'urgence, je lui demande renseignement : la demoiselle voulait juste "penser à autre chose que l'opération".
Admettons.


Les trois semaines suivantes, elle m'a traqué avec ça, genre" je te stresse insidieusement, je te donne pas les résultats de mon propre test"...

Bon évidemment j'ai fini par partir en courant chez le médecin, puis au labo (où j'ai beaucoup fait rire les infirmières d'ailleurs, voyant mon sang partir dans l'éprouvette, je la regarde l'air investi et fier, et lui dis : "il a une belle robe !!") avant d'avoir les résultats d'analyse et de savoir que tout allait bien.

Mais bon, forcément, Ma Comm, après ça, je la garde un peu en travers de la gorge, et autant dire que son petit jeu m'a fait voir une tout autre personne que celle que j'appréciais énormément voici quelques mois.

jeudi 24 avril 2008

Lèse-Majesté

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La princesse est définitivement d'une beauté rare.

Mais au final, j'ai ien peur que ce soit un peu tout.
Je ne crois pas avoir jamais rencontré une personne aussi imbue.
En gros, je pense que son but c'est que je lui courre après, mais rien de plus. Elle m'a sorti des trucs hallucinants d'égocentrisme, probablement parce qu'elle a du tomber sur des grosses lopettes qui se pliaient à ses 4 volontés (ce qu'elle m'a confirmé) à commencer par, lors d'une discussion sur la rupture (pas la notre, la rupture en général) : "Non, mais c'est clair que si tu me déposais (je connaissais pas le terme d'ailleurs, ndvk) tu serais bien le premier, quoi..."

Dans l'absolu les moments qu'on passait ensemble étaient plutôt agréables, mais son attitude hautaine revenait de temps à autres, et ça me gonflait nettement. elle m'a dit plusieurs fois qu'elle savait que c'était une bombe, me soutenant un jour que "c'était pas facile" (si, si) et ne se privait pas de me rappeler qu'elle avait du succès.

Elle avait également un don pour les foirages initempestifs, et vu que j'ai quand même un caractère de merde, ça avait plus tendance à me faire partir en courant que me faire courir après son (très joli) petit cul.

Voilà deux semaines, elle est partie en famille, elle devait rentrer le lundi, puis le mercredi, puis le samedi... Autant tomber dans nos bas instincts masculins, j'avais violemment envie de niquer, et je commençais à en avoir vraiment plein le cul de ses louvoiements. Samedi, elle m'appelle alors que je sors du boulot et que l'on devait se voir pour me dire qu'elle ne rentre pas, finalement...

Cut-scène n°1

Vendredi, Dos nu vient me parler sur msn, je lui propose d'aller boire un coup. Il est 16 h, je me lève, tout va bien, je lui donne rendez-vous une heure plus tard (hygiène oblige) dans un pub. On passe un bon moment ensemble, on parle de son mec, de Princesse, je lui dis qu'elle me gonfle, je la drague un peu, elle m'avoue de nouvelles raisons quant à sa mystérieuse disparition d'octobre. En gros, j'avais été assez clean avec elle à l'époque, et je lui avais dit que j'étais plutôt du genre enfoiré affectif. Elle s'était attachée à moi (je retranscris simplement, hein, mon opinion reste qu'elle ne savait pas où elle avait mal), mais je lui ai fait peur, parce qu'elle voyait venir la suite du programme "relation-attachement-sentiment-amoureuse-plaquée" (sur le fond elle avait probablement pas tort). Toujours est-il qu'elle était toujours avec Mr Sale.
On discute assez sainement, mais je vois clairement qu'elle sait toujours pas où elle a mal, et que je lui fais toujours un effet des plus sympathiques. On se quitte, on fait un bout du chemin ensemble, puis un pote m'appelle au moment de l'au-revoir/roulage de pelles qui s'annonçait. je lui dis d'attendre, elle pose sa main sur mon ventre, tire un peu mon T-Shirt vers elle (t-shirt sous la pluie, même pas froid), on s'embrasse dans le cou et elle me murmure "Je suis contente qu'on se soit vus...". Je lui réponds par "Tu penseras à moi ce soir..." accompagné d'un sourire malsain signifiant "si tu baises avec". Elle reste sur une position attentiste une seconde, je recule un peu, je lui lance un regard en biais avec sourire en coin (marche bien ça), je reprends mon pote au téléphone et je la laisse là.

Une heure plus tard, elle me contacte sur msn, au bout de deux messages elle me demande si je lui en veux si elle débarque chez moi en pleine nuit. Je reste stoïque "Moi, non.". On se branche pendant un bon moment, mais elle a son mec, et j'ai pas spécialement l'intention de retenter un truc avec elle, donc je la chauffe (parce que bon, quand même) elle me dit que je la désarme, qu'elle a envie de moi, je lui dis qu'elle sait plus où elle en est, elle me dit qu'elle le sait très bien justement. Je finis par déco après lui avoir envoyé un "J'avais sans doute envie de toi, moi aussi."

Mais on en reste là.

Je raccroche en lui disant "à lundi. Ni trop froid, ni trop gentil. Princesse a foiré une fois de trop, j'ai hyper envie de sexe, et je l'ai en travers de la gorge. Pour la petite histoire, on a eu une après-midi alcoolisée au bar, et je suis quand même bien chaud, 7 ou 8 verres dans le sang (sachez qu'un Get/Perrier passe tout à fait bien pour un Perrier-Menthe d'ailleurs). Je rentre chez moi, et j'envoie simplement à Dos Nu "tu manges à la maison ce soir?" sur msn. Elle débarque en gros deux heures plus tard. On commence à discuter pendant au moins 2 bonnes minutes avant de baiser tout à fait salement à même le sol.

Elle est restée dormir à la maison, du coup.

Lundi La Princesse rentre donc. Je ne lui donne pas de nouvelles Elle m'envoie un texto à hurler de rire où elle me dit qu'elle est rentrée, mais qu'elle a pas le moral, et qu'elle préfère rester chez elle ce soir, que je dois pas lui en vouloir. Je montre le message à mon pote qui était déjà à la maison pour prendre l'apéro le soir-même, vu qu'il n'était définitivement pas dans mes projets de passer la soirée avec elle. Je ne réponds pas (et je me fracasse salement la tête avec mon pote le soir même).

Elle me rappelle mardi matin, vers 13 h (hum... no comment, gros apéro la veille).
"blablablabla et t'as fait quoi hier soir?"
"J'avais un pote à la maison, on a prit un apéro "dînatoire" (comprendre pringles saucisson aux noisettes, bretzels et tout un tas de saloperies qui ne sont pas pour vous en grande quantité les filles...), c'était fun."
"Putain, j'étais sûre que t'allais faire ça..."
"Pardon? faire quoi?"
"Compenser en te faisant une soirée alors qu'on se voyait pas."
J'éclate de rire.
"Bah, je sais pas tu croyais quoi, que j'allais passer la soirée chez moi tout seul à me morfondre?"
"Non mais... bon c'est bon laisse tomber, je te rappelle plus tard."

Je me recale dans le lit, assez halluciné.

Elle me rappelle 5 minutes plus tard.

"Non mais...tu tiens à moi au moins?"
"Pardon?"
"Est-ce que tu tiens à moi??"
Rire blasé.
"Attends princesse, tu fais strictement rien pour que je tienne à toi, tu passes ton temps à foirer, on se prend tout le temps la tête, non, je ne tiens pas à toi, princesse..."
"Non mais attends, moi j'ai été habituée à ce que les mecs tiennent à moi comme ça !!"
Je réprimande pas mon sourire, je suis tout seul dans mon lit après tout.
"Ben remercie-moi, je révolutionne ton quotidien..."
"tuuuuuuuuuut tuuuuuuuuut tuuuuuuuuuut"

Elle re rappelle.

"On se voit demain?"
"Ouais."

Je pensais la quitter aujourd'hui, mais on ne s'est pas donné de nouvelles. Autant dire qu'on s'est très bien à quoi s'en tenir.

Je la vois demain à la fac.

On va pouvoir passer à la suite.

mercredi 23 avril 2008

Woooooooooké lascar !!

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Bon promis, je vous reponds un article de 3615 mylife très prochainement, j'ai quelques petits trucs à vous raconter, il va y avoir des changements dans ma vie.

Mais j'avais envie de vous parler de quelqu'un qui a bercé une partie de mon adolescence.

C'est juste l'homme le moins chanceux du monde.

J'écoutais énormément Max de Fun Radio à l'époque, et cet animateur avait un furieux don pour dénicher des cas sociaux et en faire des stars de radio à leurs dépends.
Parmi elles, un auditeur devint peu à peu une véritable mascotte, et se vit confier l'animation de débats qui s'avéraient être une sorte de lynchage de l'animateur durant lequel l'équipe technique s'évertuait à faire foirer le "débat" dont les intervenants étaient quasiment toujours une même équipe d'auditeurs, les "zabituels", qui avaient un véritable don pour faire péter un plomb à l'animateur de fortune qu'était "Gérard de Suresnes".

Gérard était né à Puteaux, en 1961. La vie d'entrée se montre généreuse avec lui : il est abandonné par ses parents et passe son enfance à la DDASS. Il est placé plusieurs fois en famille d'accueil, mais il est turbulent et ça se passe toujours très mal. Il abandonne les études "à bac moins 8" puis suit une formation de routier (il était depuis tout petit attiré par les camions en jouets). Sa situation se stabilise pendant 4 ans, il s'installe avec une femme qui lui donnera une fille. Au bout de 4 ans, son camion glisse sur une plaque de verglas, et s'il se sort indemne de son accident, un autre camion quitte la route au même endroit et le heurte, le blessant grièvement, et provoquant une perte de mobilité de sa jambe (qui lui vaudra plus tard la réputation "d'homme à la prothèse d'acajou", et une incapacité à exercer sa profession de routier qu'il chérissait.
Il sombre dans l'alcoolisme, sa femme le quitte et le juge lui retire tout droit de visite à sa fille. Il s'installe à Suresnes, seul, et subsiste des indemnités pour son invalidité et des allocations chômage. Il vit pendant un temps dans un foyer sonacotra.
Il découvre l'émission lovin' fun (qui était très instructive pour les petits puceaux que nous étions, notamment du point de vue de la prévention, même si les sujets étaient souvent graveleux) et la radio libre de Max dans laquelle il récite ses "poèmes". Je ne suis pas arrivé à en retrouver sur le net, hélas, mais il y avait eu une chanson dans l'émission qui reprenait un extrait de poèmes, et pour vous donner une idée des poèmes, ça donne ça :

Je voudrais te dire je t'aime, je t'aime sur la tour de Pise,
Je voudrais te dire je t'aime en te faisant une bise
Je voudrais te dire je t'aime en mangeant des friandises
Je voudrais te dire je t'aime et assez de gourmandises

Comme vous le voyez, si on ne le prend pas à la dérision, c'est super dramatique. Mais au second degré, ça peut vite devenir mythique.

Max exploite le filon, et Gérard devient vite un auditeur star, à tel point que Max en vient en 1996 à lui proposer d'animer les fameux "débats de Gérard", qu'il animera grosso modo pendant 6 ans.

Pendant 6 ans, il sera poussé à bout par une équipe d'auditeurs surdoués pour le faire exploser, aidés par la bêtise profonde, les problèmes d'alcoolisme et l'inculture de Gérard.
Pendant 6 ans, il aura fait mourir de rire malgré lui des millions d'auditeurs, dans ses débats du jeudi, entre 1 et 4 heures du mat, et je voudrais au passage m'excuser auprès de mon prof d'allemand de seconde pour l'état lamentable dans lequel j'arrivais tous les vendredis matin...

En 2002, au beau milieu d'un débat, Gérard se cogne le genou dans le studio et enchaine, bourré, sur une blague totalement merdique, que personne ne comprit sur le coup : "Aïe... Aïe Hitler !!!"

Heil Hitler sur les antennes de Fun, même à 3 heures du mat, ça fait mauvais genre. Gérard est évincé de l'antenne sur le champ, et de Fun par la même occasion, et disparait de la bande FM, perdant tout contact avec Max dont l'attitude a été jugée plus que discutable par beaucoup de ses auditeurs.

Gérard était un alcoolique, un beauf, plutôt raciste je pense dans l'absolu, irascible, mais son martyr a été la source du bonheur et des sourires de beaucoup, dont moi.

Gérard est mort, le 10 mai 2005, à Montluçon, d'un cancer des poumons qui lui a été diagnostiqué à peine un mois avant son décès (le bougre fumait 3 paquets par jour). Il a été enterré dans une fosse commune dans cette ville. Un élan de sympathie s'en est suivi, sur le net, et une plaque à sa mémoire fut achetée.

Cet article restera un article extra-terrestre dans le blog, j'ai bien conscience que ce n'est pas du tout ce à quoi les lecteurs s'attendent en venant ici, mais je voulais juste dire un mot sur une personne qui a enchanté la période de mes 13 à mes 18 ans par ses excès et sa bêtise.

Une webradio retransmet pas mal de ces débats, et franchement si vous voulez vous frapper un bon délire, tâchez de vous immerger dans cet univers bordélique, je vous garantis pas mal de fous rires pour peu que vous soyez branchés comique absurde et dérision.

La Webradio de gégé
(bon et évidemment la Webradio ne marche pas là... tsss...)

Les débats au choix sont également trouvables et de très bonnes qualité sur ce lien

Au final, il aura eu une pure vie de merde, mais se retrouve véritablement idolâtré après sa mort, et restera sans doute plus longtemps dans les mémoires que Max, qui l'a lancé, et un peu exploité.

Je terminerai en citant l'hommage sur le site Webgégé.net un des meilleurs sites concernant "La Bête". Un gros Big Up à mon POTE Gégé.

Hommage.

Une fin à l'image de sa vie, difficile. Seul, livré à lui même depuis toujours, Gérard sera parvenu à trouver l'amour, celui d'une femme, d'un enfant, d'un métier. Luttant contre l'alcool, affrontant de nombreuses épreuves avec plus ou moins de force, il aura su croiser le chemin de beaucoup et leur transmettre, bien malgré lui, de la joie et une sacrée leçon de vie.
Abandonné à sa naissance, adopté ensuite par des milliers d'auditeurs, Gérard est sans doute parti dans la peine, mais pas dans l'oubli. Moins qu'un héro, mais plus qu'un simple animateur radio, il était un homme aimé. Dommage que la vie n'ait pas été plus clémente avec lui jusqu'à son ultime bord.

Repose en paix notre pote, tu l'as mérité.

mercredi 9 avril 2008

Se ressourcer (pour la modique somme de 11€69)

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Parfois, quand je me rends compte des années qui ont passées, il m'arrive de me sentir prêt à défaillir, et de me dire que les enfants, au fond, c'est mignon, et qu'en plus ils m'aiment bien, et que, bien sûr, pas maintenant, mais un jour...

Dans ce genre de situations; je n'hésite pas une seconde, je sacrifie à mon rituel du centre commercial.

Généralement, je tâche d'y aller à un horaire adéquat, l'idéal étant bien entendu le mercredi après-midi ou le samedi.
Je furète donc dans les rayons, généralement c'est pour m'acheter un produit de toilettes (d'ailleurs, je tiens à féliciter les responsables du grand magasin en question d'avoir placé les produits de toilettes juste en face du stand où l'on prépare la bonne choucroute fraîche) et j'observe les mères ou père de famille face à la puissance destructrice de leurs miasmes.
D'une manière assez abjecte je le reconnais aisément, et complètement vampirique, ça me fait un bien fou de sentir la fatigue, l'exaspération voire le désespoir de ses parents qui vous soutiendront pourtant que c'est "un bonheur" d'avoir des enfants.
Nous avons donc là le couple chargeant à volonté le caddy, avec bien souvent deux enfants, l'un déjà incarcéré derrière les barreaux métalliques, l'autre se chargeant de glisser en douce des produits dans le caddy, de frapper son frère qui ne peut pas se défendre, puis de partir encourant et de rentrer dans un couple de sexagénaires qui répondent à l'agression d'un "Attention jeune homme !" les yeux embués de tendresse, sous prétexte qu'ils savent qu'ils sont débarrassés des leurs (attendez les petits-enfants, vous allez voir...). Le couple, au bord de l'implosion, s'engueule déjà ouvertement "Putain, mais tu peux pas le surveiller???" - "Non mais attends c'est moi qui ait la liste c'est toi qui surveille merde !!".

Nous avons également la jeune maman, qui trimballe dans un panier-couffin son extrait placentaire qui hurle à la mort pour "sesdents-sonbiberon-sacouche-ilestfatigué", accompagnée qu'elle est par la copine blasée qui elle a un rejeton plus grand, déjà apte à faire des conneries, en plus de faire chier. Ainsi le charmant bambin qui doit bien avoir 7-8 ans joue à faire glisser ses doigts sur les bouteilles de jus de fruits (en verre, bien sûr) en trottinant tel un petit lutin des bois, jusqu'à l'explosion d'une des dites bouteilles au sol, éclaboussant les-rondelets-mollets de sa génitrice qui après le choc du bruit, la sensation du liquide froid et sucré se répandant sur sa peau, donne de la voix dans un somptueux "Putain mais Lucas, merde !! Mais il est trop con ce gosse !!" alors que bébé se remet à hurler de plus belle.

J'esquive le quatuor à voix-voix-bouteilles en verre-couches et prends mes deux pots de gel, ainsi qu'un déo, dans une merveilleuse odeur de choucroute -garnie, bien sûr.

J'arrive à la caisse, et tombe à nouveau sur une mère au prise avec son fils. Notons que dans l'optique de conservation du couple, la plupart d'entre eux laisse un seul des conjoints se démerder avec leurs avortons.
"Tu attends que je te fasse descendre pour sortir!!!" beugle-t-elle à son fils, qui s'en branle to-ta-le-ment.
Maman sort les courses du caddy, se retourne pour les poser sur le tapis roulant, fiston passe la jambe par dessus le caddy presque vide, le déséquilibre par son poids, et tombe tout en renversant le caddy par terre, quand bien même il fut vide, ça fait chier.
"Mais merde Simon !!! Je t'ai dit d'attendre, c'est pourtant pas sorcier !!!"

Je retourne mon nez sur ma ligne de caisse. The enemy from the inside. Devant moi, une petite fille avec son père court autour du caddy. Je reste méfiant. elle est mignonne à croquer. Ce sont les pires. Plus tard on les appellera princesse. Elle prend le caddy le pousse et tamponne le caddy juste devant. La propriétaire du caddy se retourne. Le papa, très calme, apparemment déjà habitué aux chieuses, un homme d'expérience, quoi, somme sa fille : "On s'excuse auprès de la dame, Chloé..." La petite fille s'éxécute, en souriant elle prononce un "Pardon !!!" qui aurait tout aussi bien pu être un "j't'emmerde !!". Puis elle tourne la tête vers le micro-rayon en bout de caisse, celui qui contient les chewing-gum, les pez, les kinder-surprise, bref, l'ennemi des parents. Elle se saisit d'une boîte de Freedent, par 70, au citron. S'en suit un plaidoyer d'exception sur pourquoi cette boîte devrait à tout prix (3€20 en l'occurence) rentrer au domicile familial avec eux. J'apprends donc de cette gamine totalement craquante dont la verve me laisse je dois l'avouer pantois que "tata Isa elle en avait chez elle et que ils étaient très très bons" et qu'en plus "à la télé ils ont dit que c'était bon pour les dents.". Le père sourit, capitule, prend la boîte. Forte la petite. Le père aurait dit non, je crois que c'est moi qui les lui achetait ses putains de chewing-gum. 6 ans à tout péter, et elle a déjà compris comment fonctionne les mecs. Un démon en petit bateau©.
La caissière passe les courses du père, chewing-gum compris, la petite se rue sur la boîte pendant que son père range les commissions. Elle l'ouvre maladroitement, en glisse un dans sa bouche commence à mastiquer, grimace, je réprime difficilement un sourire en me mordant les lèvres.

"Papa... j'aime pas..."

Je ne saurais vous décrire le désespoir dans le regard de cet homme qui semblait pourtant avoir tout vécu.

Je suis passé acheter des capotes à la pharmacie pour fêter ça, et je suis rentré chez moi en me sentant libre, mais libre...

lundi 7 avril 2008

J'aime...

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En ce moment ma vie m'ennuie prodigieusement. D'ailleurs t'as qu'à voir combien ça fait de temps que j'ai pas posté... Pourtant, je n'ai pas trop le temps de m'ennuyer compte-tenu des multiples vies que je me suis astreint à vivre en même temps de par les choix que j'ai faits. En ce qui concerne la Princesse (car ainsi est désormais renommée Divine) on a passé une semaine assez géniale, même franchement bien, sans prise de tête et avec plein de bons moments.
Néanmoins, cet ennui m'a fait réaliser un nombre incalculable de choses minuscules qui me rendent, quand même, heureux.

J'aime entendre un morceau dont j'avais oublié jusqu'à l'existence et qui fait ressurgir en moi un foule de souvenirs.
J'aime entendre des gouttes de pluie commencer à tapoter le velux sur le toit de mon appartement quand je suis couché.
J'aime arriver à me coiffer du premier coup le matin.
J'aime avoir la répartie qui fait mouche et provoque l'hilarité de l'assistance.
J'aime quand la dernière bougie encore allumée sur le bougeoir s'éteint progressivement à l'instant précis où je rentre en une elle, nous plongeant dans une pénombre délicieuse.
J'aime faire chauffer du lait dans une casserole pour faire un chocolat, plutôt que de me contenter de le mettre dans le micro-ondes, puis avoir la crème au dessus quand je le bois.
J'aime observer le visage d'une fille au moment précis où je rentre en elle, surtout la première fois, pour capter ce subtil mélange de plaisir, de douleur et de "enfin" (souvent).
J'aime croiser quelqu'un que je connais au hasard de mes promenades, et qu'on se retrouve à aller boire un café, alors que bon, c'était vraiment pas prévu.
J'aime quand une de mes Exs me rappelle et qu'on se raconte nos vies pendant une heure, et que me reviennent soudain toutes les raisons qui m'ont faites être avec elle un instant de ma vie.
J'aime aspirer le souffle d'une fille que je m'apprête à embrasser.
J'aime sentir dans une première rencontre que je plais.
J'aime être perçu comme le "garçon le plus gentil du monde" alors que je parierais pas être dans le top 1 000 000 000.
J'aime me retrouver avec mon noyau dur d'amis, ceux que je ne vois jamais, et qu'on découvre que la connexion se fait toujours, malgré les changements qui ont eu lieu chez chacun de nous.
J'aime me réveiller accompagné, avec l'une encore dans mes bras dans la même position que celle dans laquelle on s'était endormi.
J'aime avoir entièrement rangé et nettoyer mon appart, qu'il soit puant de classe et de beauté (notez que j'ai dit j'aime l'AVOIR fait, et non pas le faire u_u).
J'aime quand quelqu'une jouit grâce à moi.
J'aime manquer à quelqu'un, même si ça lui fait du mal parfois.
J'aime être seul.
J'aime être en compagnie.
J'aime avoir le contrôle de ma vie, et des choses en général.