mercredi 31 octobre 2007

Fair play

Je dois reconnaître que je suis plutôt un individu relativement malsain. Sans doute est-ce du à la perte de pas mal des illusions qui faisaient de moi un garçon attendrissant autrefois, que j'arrive encore très bien à jouer quand je pense que ça peut m'être utile. Mais disons que de manière générale, je ne mens pas par amour du jeu.
D'une certaine manière je dirais que "Dos Nu m'a niquer".
Après une semaine (passée) que nous qualifierons de pseudo idyllique, pendant laquelle j'ai appris consécutivement qu'elle :
- tenait à moi
- voyait notre relation comme une relation qui sortait de l'ordinaire
- aimait dormir dans mes bras, qu'elle s'y sentait à sa place
- avait parlé de moi à son ex, et que ça lui avait semblé totalement naturel
- avait besoin de moi, car je l'apaisais (je suis un garçon très apaisant, c'est de notoriété)
et où elle m'a séquestré 4 nuits sur 5 et offert des cadeaux d'une certaine valeur qu'on offre pas franchement à un mec d'une semaine, nous sommes arrivés au vendredi, la fameuse soirée chippendales au bar.

En passant, les Chip, je les adore : ils viennent, ils chauffent une salle pleine à craquer de 200 gonzesses en furie, ils se barrent, en nous laissant (les barmans et serveurs) seuls au milieu, avec une seule mission : survivre (et garder son pantalon).

Parenthèse close, au beau milieu de la soirée, j'envoie un message à Dos Nu, qui me répond assez vite généralement. Pas de réponse, mais bon je psychote pas encore, je sais qu'elle devait sortir, c'est pas dit qu'elle ait entendu son portable, je lui laisse un second message lui disant que j'ai survécu à la soirée Chip, et je vais me coucher. Elle reçoit le message (cf AR) vers 3h30 du mat. Je pars bosser le lendemain, pas de nouvelle de la journée, et là par contre, je commence à psychoter, parce que j'ai horreur de ne pas avoir de nouvelle. Mais je ne rappelle pas, jusqu'au soir, où elle me répond joyeusement et l'air de rien qu'elle est en famille, qu'elle n'a pas beaucoup dormi eu égard de la sortie de la veille, mais apparemment tout va bien. On reste sur "on dort ensemble dimanche soir".
Dimanche soir, donc après avoir survécu au resto familial du samedi, je l'appelle en sortant du boulot et tombe sur son répondeur.
"Ok."

Je rentre chez moi, un poil rageux, ronge mon frein, puis part boire un coup avec Mlle Delerm (une fille de 1973 pour ceux qui n'avait pas compris le rapport) qui m'avait textoté plus tôt. Mlle Delerm, elle est très belle. Elle est de celle sur lesquelles les mecs se retournent, de celles que les mecs ont du mal à regarder dans les yeux. J'étais parti dans l'idée de la niquer. Devant elle, je la regardais, je regardais mon portable.... Pas envie. Cette connasse en dos nu m'avait coupé mes crocs.
J'ai donc fait appel à ma somptueuse excuse de la migraine ophtalmique (c'est horrible, les migraines ophtalmiques, mais ça fait une bonne excuse quand y a besoin) et je suis rentré chez moi marronner au téléphone avec mon frère d'armes. Je survis à la soirée, mais je sais déjà que j'ai perdu. C'est ma défaite annuelle.
Lundi, fac, tout va bien, je me vide un peu la tête en me la remplissant, puis salle de sport avant le resto de 26 ans avec les potes.
Ma dream team, tout ceux qui sont dans mon coeur et n'auront jamais si tout va bien connaissance de ce blog, sont là, pour me faire le plaisir que nous repassions une soirée tous ensemble comme nous le faisions autrefois. Soudain, un texto. Dos Nu. Après 48 heures d'un assourdissant silence, la voilà qui vient me parler. Presque fébrile devant la profondeur de ce qui va m'être écrit, j'appuie avec bravoure sur le bouton indiquant "lire" et fait face dignement à ses ots que nous qualifierons de terribles :
"Tu doi etr o resto av t pot.Jesper ktu pass une bone soiré.Bisous!"

Eh oui, c'est horrible, mais cette jeune fille est une accroc du langage sms de toute évidence.
Blague à part, qu'est-ce qui peut bien passer par la tête d'une gonzesse, après 48 heures de silence, pour envoyer un message aussi bateau et merdique à un gars? Un fourbe et pernicieuse tentative pour tenter de lui niquer sa soirée d'anniversaire en faisant en sorte qu'il se prenne la tête d'autant plus?
Ok, dans ce cas, j'ai baisé avec le diable. Bon petit cul d'ailleurs.
Bref, heureusement, j'avais déjà pas mal d'alcool dans le sang (ouais bah c'est mon anniversaire merde) donc j'ai pas franchement psychoté, j'ai du lui répondre une heure et demi plus tard.
Mais c'est en partant du resto, seul dans ma voiture, pour aller boire un coup (rooh ça va....) sur Aix que j'ai recommencé à cogiter... et puis bon j'étais bourré, j'ai pris mon téléphone, je l'ai appelée. Evidemment, je ne me souviens pas exactement de ce que je lui ai dit, mais ça tournait autour de thèmes du type "Tu sais pas où t'as mal" et "ce ptit jeu m'a gonflé".

La vérité, c'est que j'aurais au minimum aimé avoir des explications, car c'est ainsi que les adultes procèdent. Là, elle a fui, se soustrayant au combat avec une couardise que je n'aurais pas cru d'elle. C'est un manque de classe flagrant. Elle se plaignait souvent de n'avoir jamais "été la fille qu'on n'aime", mais je pense tout simplement que le problème vient du fait qu'elle ne le veut surtout pas. Dommage, je ne saurais sans doute jamais pourquoi.

En tout cas, j'aurais bien aimé la découvrir, mais elle a fait un choix différent, celui de faire partie du passé.
On passe à la suite !!

jeudi 25 octobre 2007

Joyeux anniversaire

Tadam j'ai 26 ans. Youpi. Qu'on me trouve des tessons de bouteilles, que je m'ouvre les veines.

Vendredi Dos nu et moi avons passé notre première nuit ensemble. Le lendemain elle faisait sa crémaillère, et je rencontrais donc les copines (qui auront été le lendemain, à l'origine d'un plébiscite en ma faveur, mais on y reviendra plus tard) et des potes. Et l'ex-plan cul. que nous nommerons donc Mr Sale. Elle m'en avait brièvement parlé, comme d'un furieux connard, donc je le sentais pas.
J'arrive à la crémaillère, 3 filles m'accueillent :
"Tu es Venuskiss, c'est ça?"
Je relève un sourcil, un peu surpris par le comité d'accueil :
"Moui..."
"Dos nu elle gère pas un brin... elle est défoncée ça fait trois heures qu'on s'occupe d'elle..."

Là dessus, Dos Nu arrive, percutant deux murs à la manière d'une boule de flipper, et vient me rouler une grosse pelle. Je reste stoïque, croyant dans un premier à un excellent jeu d'actrice tant ça semble surjoué. Mais non, elle est bel et bien démontée comme une tente de camping, à en juger par son goût alcoolisé. La consigne est "pas de pelles devant tout le monde". Moi ça me va, limite ça m'arrange même. Je la laisse vaquer à ses délires enivrés, commence à discuter avec les copines locales, jaugeant un peu du regard Pas Classe n°1, qui ne me parait pas si terrible. Je passe une bonne partie de la soirée à entendre "c'est donc toi venuskiss?" ce qui me laisse à penser que je me suis plutôt gavé. J'ai même un mec que je ne connaissais pas qui m'a félicité. Ça fait toujours plaisir. La soirée se passe, je ne me sens abominablement pas à ma place, je décide de me barrer, cherche Dos Nu des yeux, et la trouve en train de rouler une pelle à Mr Sale. Je relève un sourcil, tourne la tête vers une de ses copines, regarde à nouveau, puis fixe la scène avec un petit sourire et la tête légèrement penchée sur le coté. Elle ouvre les yeux, me regarde, le pousse, et part en courant aux chiottes. Je retourne la tête vers la copine qui se passe la main sur le visage d'un air désespéré, puis s'engage vers les chiottes en vrai amie, lui tenir les cheveux pendant qu'elle rend tripes et boyaux. Je repose mes affaires, et reprends une discussion avec un quelconque présent. Je ne me sens toujours pas à ma place mais bon. Un moment passe et les vomissements se sont transformés en crise de spasmophilie, ce qui est bien, aussi. Un petit attroupement a lieu autour des restes de Dos Nu, qui part dans une furieuse crise de larmes. Je décide que la soirée a atteint un niveau d'immersion suffisant pour qu'il soit temps que je parte à la nage vers des horizons plus respirables. Je prends mes affaires, m'approche de la salle de bain, juste à temps pour entendre brièvement "... mais je suis trop conne, j'ai jamais été amoureuse, et là, là, j'embrasse l'autre con devant lui..."
Pas vraiment préparé psychologiquement, j'ouvre de grands yeux tout étonnés, son coloc se retourne (on a même pas été présentés) :
"Euh... Salut... venuskiss c'est ça?"
"Ouais. Bon euh... dis-lui de m'appeler demain."
"Ok euh... désolé pour la soirée, je..."
"Ouais, moi aussi."

Et je me casse. J'ai une furieuse envie de faire demi tour, de rentrer dans l'appart, virer tout le monde de la salle de bain, pour pouvoir rester seul avec elle, lui parler. Situation de crise, j'appelle mon frère d'armes qui est sur Lyon, celui avec qui on fait de la merde en team (et nous le faisons bien). J'expose la situation et parle de mon envie de faire demi-tour. Il estime que ce n'est pas la meilleure chose à faire, que je suis parti avec classe, que je devrais rester là-dessus. Il aurait plus été dans ma nature d'y retourner, mais je finis par l'écouter et rentre chez moi, estimant qu'un silence radio total ne serait pas plus mal.
Et là, vraiment, j'ai chié.

Le dimanche elle m'appelle penaude, on convient de se voir le soir. Elle s'excuse pour le n'importe quoi de la veille, je lui dis que je m'en fous un peu, ce qui est faux, mais bon du moment qu'elle le croit... Elle est allée l'après-midi régler ses comptes avec Pas Classe n°1, et semble penser avoir résolu son problème avec lui. On finit par passer la nuit ensemble. Les jours suivants, on passe du temps ensemble, et je sens qu'il y a passage à l'étape 2, avec attachement et besoin de l'autre, autant chez elle que chez moi, ce que je n'aime pas trop. Y a des chances pour qu'elle soit mon amoureuse des 3 prochains mois, voire 6, avec qui je vivrais un super truc avant que définitivement ce ne soit plus possible et qu'on se sépare. L'exploitation de la passion quoi.

Hier soir, je finis le boulot, j'ai officiellement 26 ans, c'est la dood, alors je vais passer la nuit avec elle pour me remonter le moral, et parce que j'ai envie de la voir tout connement. Elle m'a fait deux cadeaux, deux cadeaux super qui ont du lui couter un bras en plus, et ça me gêne, mais elle s'est gavée parce qu'ils me plaisent vraiment, et que généralement on ne m'offre que des cadeaux absolument pas en rapport avec mes goûts.
On passe un bonne partie de la nuit à parler, elle me dit qu'elle tient à moi, qu'elle veut pas me mentir. Elle me raconte le désastre du samedi soir. dont elle a honte d'ailleurs.
J'aurais vraiment pas du partir, j'ai totalement chié.
Après avoir gerbé ses tripes ses copines lui ont filé des cachets pour que ça aille mieux, sachant que le cocktail fumette cachets et alcool n'a pas du être génial. Semi black-out pour la suite, elle a été rejoint dans la salle de bain par Mr Sale. Bien qu'elle vienne de passer une heure à gerber, ils ont baisé, puis il s'est barré (la classe, un point pour lui), puis elle est sortie de la salle de bain et a commencé à rouler des pelles à un autre gars qui trainait par là., avant qu'une main ferme ne vienne la tirer en arrière et lui dise d'arrêter ses conneries, puis la couche.
Elle me raconte tout ça, je suis dans le lit en face d'elle, je vois bien que ça lui pèse de me raconter tout ça. Mais elle a besoin que je le sache. Dans ma tête une petite musique :
"Joyeux anniversaire... joyeux anniversaire..."
Je suis donc face à une situation où mon choix est réduit : passer l'éponge, expulser, ou en faire autant. J'ai une sortie de prévue ce soir avec jambes en l'air à la clef. Mais je suis moyen chaud, mon anniversaire me fout le moral en l'air en général et j'ai tout sauf envie de sortir.

Je ne sais pas encore ce que je vais faire.
Mais bon me connaissant, ça me fait déjà une raison de moins de me retenir de faire de la merde dès que l'occasion va se présenter...

PS numérologie : Il y a une jeune fille avec qui je suis en cours qui me plait tout particulièrement. Apparemment y a un retour. Hier j'ai vu sa date de naissance... c'est encore un 25...

mercredi 24 octobre 2007

Numérologie

free music


Je suis un individu plutôt cartésien. Je ne suis pas superstitieux, ni croyant, l'horoscope ne me distrait que lorsqu'il me prédit des parties de jambes en l'air avec modification radicale de la vie affective et changement de partenaire parce que j'ai la lune dans Venus, et je ne crois pas que des revenants nous observent lorsque nous dormons ou ce genre de conneries.
Mais (oui, parce que cette intro, elle puait le "mais" quand même) il y a une chose dans ma vie que je considère être le fruit d'un malicieux hasard, tout en tachant de me convaincre qu'il ne s'agisse là de rien de plus que d'amusantes coïncidences.
Des dates reviennent, quasi systématiquement, dans ma vie.
Ainsi, Dos Nu m'a-t-elle appris l'autre soir (j'ai au moins 5 articles de retard rien que sur Dos Nu) que sa date de naissance (bien qu'elle l'ignorât, naturellement) s'avérait être exactement la même que ma dernière histoire sérieuse en date, tout juste antérieure à la naissance de ce blog, que nous appellerons ici Orgueil. Dos Nu m'amuse et me plaît beaucoup, aussi vais-je sans doute exploiter plus loin la relation que nous avons. Mais du point de vue des probabilités, combien de chances y avait-il pour que je rencontre une fille qui soit née le même jour du même mois de la même année que ma dernière vraie "ex" en date??
Orgueil, que j'avais quittée sans y prêter attention le jour "anniversaire" de ma rupture avec "La Mariée" qui fut une histoire plutôt crève-coeur dans le genre.
Orgueil, que j'avais trompée complètement ivre mort, le jour de nos 3 mois de relations, pour la seule et unique fois, avant que je n'embrasse une autre fille, le jour des... 4 mois.
Orgueil, que j'avais quittée au bout de l'exact même nombre de jours que ma relation précédente (dite "La chieuse").
Pourquoi TOUTES mes histoires sérieuses ont commencé soit en avril, soit en novembre, immanquablement? Pourquoi TOUTES mes histoires sérieuses sont nées des 22 ou des 25?
Pourquoi sur mes 7 histoires sérieuses, le premier baiser eut lieu 4 fois le jour de l'anniversaire d'un de mes meilleurs potes (qui sont un noyau dur de 6???)?

Pourquoi toutes les réussites dans ma vie sont arrivées un 6??
Bref... Je ne suis pas enclin à croire au hasard, mais je suis face à un tel nombre de chiffres coïncidents que je me suis dit que ça valait le coup d'en bavasser quelques mots.

samedi 20 octobre 2007

Coup de pouce 1.0

J'aime rarement les groupes en live, qui jouent leurs compos faites à l'arrache semi défoncés dans le garage de maman, et viennent gâcher l'ambiance d'un bar et le goût d'une bière. Avant-hier à l'intermédiaire, à Marseille, j'ai eu la chance d'entendre the Portalis, un groupe de Gardanne, extrêmement agréable dont les compétences sont indéniables.

Donc, je link.

The Portalis

Je vais retourner les voir, parce qu'ils m'ont scotché, vraiment je suis resté jusqu'à la fin alors que la pote avec qui je buvais un coup était partie, j'ai adoré, ils manquent encore un peu de présence sur scène, mais sinon ils sont au top.

jeudi 18 octobre 2007

Pute Rousse est formidable

free music


Hier soir, ayant bossé (tout confondu) 28 heures au cours des 34 dernières heures, j'étais pas super motivé quand ma Pute Rousse m'a proposé d'aller "boire un coup" (traduction, se bourrer la gueule en se roulant des pelles à l'occasion) sur Aix. Et puis, une fois le taf effectivement fini, c'est vrai que je me sentais bien de décompresser, alors nous voilà partis. On arrive dans notre lieu de luxure favori, où un groupe faisait des reprises, très sympas d'ailleurs. On se cale devant, Pute Rousse étant assise sur moi. On se roule un peu des pelles, mais rien de méchant. Un mec rentre, passe devant nous, on se regarde avec Pute Rousse :

"Tu nous chopes ça ce soir?"
"Allez !!"

On rigole de notre super vanne, on boit encore un coup, une fille passe devant nous, un dos nu magnifique, et se cale à peu près en face de nous. Jeu de regard, Jess capte, tourne la tête vers moi avec un large sourire :

"Tu sais que tu es en train de te faire déshabiller du regard?"
"Ouais..."

On décide d'aller chercher à boire, le temps de revenir, plus de Dos Nu, et Beau Gosse est dans le fond de la pièce à discuter avec ses potes. On décide de faire les piliers de comptoir (le barman est mon ami là-bas désormais), puis Pute Rousse va pisser. Elle revient un bon quart d'heure après, j'arrête de discuter avec mon voisin de comptoir, et voit Beau Gosse derrière elle. J'éclate de rire, assez admiratif je dis bonjour au gars, qui a l'air un peu perdu, histoire de le mettre à l'aise et on commence à parler de Pute Rousse.

CUT SCENE N°1Pute Rousse part aux toilettes, monte les escaliers deux à deux, commence à s'ausculter devant l'immense miroir des chiottes, qui sont mixtes.

"Non mais ça va, t'es belle..."

Elle se retourne, Beau Gosse est derrière elle.

"Ouais je sais. Mais bon ça coute rien de vérifier"

Trois minutes de tractation plus tard, roulage de pelles romantiques dans les chiottes

"Mais euh... et ton mec?"
"C'est pas mon mec c'est mon barman !!"


Toujours est-il que le monsieur était avec ses potes, donc il fallait une récupération du numéro, et elle avait laissé son sac sur le comptoir. Le mec se barre, on éclate de rire, je marronne parce que Dos nu a disparu, je me reporte sur une fille en face de moi qui est en train de s'habiller pour partir, on parle à peine, mais elle me dit qu'elle vient souvent et qu'elle sera là mercredi prochain. Le temps qu'elle me lance un regard légèrement incendiaire en montant les escaliers pour sortir, et pute rousse hurle avec la discrétion d'une sirène de police lancée à pleine de vitesse "oh comme elle t'a violé du regard !!!". Je lui rends la pareille dans un sourire et elle se barre.

On rit, on picole encore un peu. Je réalise qu'elle a chopé et pas moi, et que quand même c'est intolérable. Je tourne la tête et voit un somptueux Dos Nu qui passe. Je bloque une seconde, Pute Rousse le constate, suit mon regard et se tourne vers moi à moitié Morte de rire :
"Non !!!"
Moi *large sourire* : "Si."

Je la suis vaguement du regard, elle monte aux chiottes (les chiottes sont un endroit hyper stratégique dans ce lieu), je repicole avec ma Pute Rousse, qui part à son tour aux chiottes. Elle revient toute excitée :
"Tu vas jamais croire ce qui vient de se passer. Je suis montée pisser (la classe incarnée ma pute rousse) qui sort des chiottes? Dos nu. Elle a oublié ça dans les chiottes."
J'aurais mieux fait de pas y croire en fait, après coup j'ai su que...


Elle me tend un bracelet. Du pain béni. Je lève les yeux et voit Dos nu

CUT SCENE N°2
Pute rousse remonte aux chiottes, Dos nu attend devant elle. Hyper avenante comme toujours, Pute rousse commence à lui taper la discute.

Dos nu : "Mignon ton mec..."
Pute Rousse : "C'est pas mon mec, c'est mon barman !! Et tu lui plais bien aussi..."
DN : "ah ouais?"
PR : "Carrément. Tu sais quoi? Passe-moi ton bracelet."
Je pose les yeux sur Dos nu, puis sur le bracelet. On se retrouve plus ou moins par le hasard de la marée humaine face à face.
"Je pense que ceci t'appartient."
Elle fronce légèrement les sourcils
"Tu étais en haut?"
Je lui lance un sourire craquant :
"Non, à vrai dire c'est ma pote qui me l'a filé pour que j'ai une excuse valable pour venir te parler."

On commence à parler de ce qu'on fait, au bout de trois minutes y a un blanc dans la conversation, donc bon, un blanc les yeux dans les yeux, on est plus ou moins obligé de se rouler une pelle.
Ele est avec des potes à elle, donc on se roule des pelles 5 minutes, je récupère son numéro, et je la laisse partir en promettant de l'appeler le lendemain.
Pute Rousse revient:
"Alors?"
"Alors pelle, numéro, rencart"

On repicole. Donc je dois encore retourner pisser.
Je tombe sur Dos Nu et ses copines en train de discuter, je fais un sourire de masse mais en regardant Dos nu, je fais ce que j'ai à faire, je me lave les mains, je vais pour rouler une pelle à Dos nu, puis réalise que les chiottes c'est trop glauque. On fait 3 pas histoire de plus vraiment être dans les chiottes, et au bout de quelques pelles :

Dos Nu : "Non, là, faut vraiment que je te revoie."
Moi : "Ok, si tu insistes" *sourire*
Dos Nu : "mais faut que je te dise un truc d'abord."
Moi : "Ok, il s'appelle comment ton mec?"
Dos nu : "non" *rire* en fait quand je suis arrivée, je t'ai vu, mais j'ai cru que tu étais avec Jess"
Moi : "Ah ouais non mais si on commence à tirer des conclusions hâtives sous prétexte que des gens se roulent des pelles..."
DN : *rire* "non mais en fait... je suis sortie avec un autre gars avant toi dans la soirée"
Moi : "Et?"
DN : "Ben.. rien, je voulais juste te le dire quoi"
Moi : "Ah d'accord"

On reprend le roulage de pelles en cours, puis on redescend en essayant d'être discrets. Pute Rousse est sortie, elle a cru qu eje m'étais barré. Elle est sortie pour me téléphoner. Je vais la chercher, on repicole, on se raconte nos merdes, on se dit qu'on est les rois du lieu, et Pute Rousse retourne voir beau gosse.
Dos Nu arrive morte de rire vers moi.

Moi : "Hmmm...?"
Dos nu : "Tu sais le mec dont je t'ai parlé?"
Moi : "Non...."

Crise de rires, on finit tous à la même table, Beau gosse et Pute Rousse, Moi et Dos nu et les deux copines de Dos nu avec les deux potes néerlandais de Beau gosse.
Pute rousse est définitivement formidable.

mardi 16 octobre 2007

Déloyal

Une drague, c'est jamais à 100% de l'improvisation, même s'il y en a toujours une part. Même dans le cas d'une rencontre totalement fortuite, on a toujours plus ou moins des attitudes prévues en cas de nécessité, des gimmicks, des petits sourires en coin suivis d'une mordillage de lèvres qui font mal, bref, même quand on avait pas prévu le coup, on ne part pas totalement à l'aventure (sauf à 17 ans, mais il faut bien faire ses armes).
Mais quand la drague est prévue de plus longue date, là, ça peut carrément tourner au guet-apens. Ainsi, la jeune fille qui avait eu la charmante attention de me contacter sur msn sans que nous ne nous soyons ne serait-ce que parlés et moi-même avions convenu de nous voir hier après-midi dans le seul et inavouable but de... travailler notre anglais, car je tiens à rappeler qu'exceptionnellement, j'ai décidé d'être un étudiant hors pair cette année. Nous retrouvons donc à l'heure indiquée devant la BU, faisons notre devoir, puis je lui propose d'aller réviser du vocabulaire dans un parc tout proche, les premiers chapitres de notre bouquin étant sur le corps humain. J'avais au préalable fait des frais considérables en achetant du raisin avant d'aller à la fac.
C'est un peu le principe "Apprendre en s'amusant" avec un petit coté honteusement érotique, surtout en public. On s'installe dans l'herbe, face à face, puis je commence à l'interroger. Une première erreur sur une partie du corps humain... Je pose un grain de raisin sur la partie en question, puis fait doucement rouler le grain en question sur son corps jusqu'à sa bouche. Instant d'intense hésitation, elle regarde à droite, à gauche, on n'est pas seuls quand même, je crains, elle le sait...
"T'abuses..."
*sourire en coin, mordillage de lèvre inférieure*

On continue ce petit jeu, puis quand je commence à réellement la soupçonner de commettre des erreurs volontaires, je ferme le bouquin.

"Au fait, j'ai un truc pour toi."

Je dois reconnaître que cette jeune a une culture musicale assez prodigieuse, on va dire que ça rattrapera partiellement sa tendance aux préjugés (qu'elle reconnaît et assume) et plus généralement sa tendance à surfer à droite qui m'horripile un peu.
Mais ne pas connaître Teardrop de Massive attack, c'est un peu comme ne pas connaitre l'importance érogène du clito chez une fille, c'est une grave erreur. Supposant qu'elle devait à peu près avoir conscience de la seconde partie, j'ai pris mon lecteur mp3 pour rattraper la première. Je lui glisse l'écouteur n°1 à l'oreille, puis récupère le second. Je profite sauvagement de la promiscuité engendrée par la faible longueur du câble de l'écouteur pour m'approcher de son oreille libre.
Elle me tanait depuis qu'on s'était parlés pour connaître mon âge, c'est donc tout naturellement que je lui souffle à l'oreille : "J'ai 26 ans."
Le temps d'effleurer fourbement sa joue de la mienne, et pouf roulage de pelle.

Bon vous allez me dire que je savais à l'avance que c'était gagné avec elle, ou presque, donc pourquoi ne pas avoir fait plus simple?

J'aime bien quand c'est joli...Et pis j'aime bien qu'on se souvienne de moi.

Toujours est-il que cette jeune fille sera désormais connue en tant que "la jeune fille au raisin"

Quoi de plus naturel...



Il est des choses qu'on ne réalise qu'assez tard, finalement. J'en veux comme exemple le déluge de feu, de sang et de larmes que certains ont cherché à faire passer pour la soirée de mes 20 ans. Un échec, cette soirée après coup, car au delà de m'avoir fait courir en string (queue de pie, quand on a la classe on l'a jusqu'au bout) dans la rue à 3 heures du matin et d'avoir transformé ma première voiture en pseudo dodge viper (ce qui pour une super 5, relève de l'exploit, ou du beaufisme absolu), au delà de ça donc, on s'était quand même bien fait chier. Mais ce sont surtout les vidéos qui lui ont succédée qui m'ont perturbé. La relecture de ces vidéos fut pour moi la première occasion de réaliser à quel point je pouvais faire gay.
C'est une chose relativement difficile à admettre, plus spécialement lorsqu'on n'est pas de nature excessivement stable de ce coté-là. Aujourd'hui encore, je sais pertinemment que certaines personnes que je rencontre pensent a priori que je m'intéresse aux hommes (généralement la plupart des mecs se sentent rassurés de ce coté-là au moment précis où je commence à draguer leur copines). Je ne vais pas dire que je le prends mal, je suis loin d'être homophobe, et je me fais rarement draguer par des mecs, mais c'est plus une question de déficit d'image qui se pose à moi. Pour faire un comparaison des moins pertinentes, c'est un peu comme pour François Hollande qui apparait comme pataud, benêt voire franchement chiant, soumis à sa bonne femme et doté du charisme du moule avariée, alors que la plupart des échos que j'en ai eu le décrive plutôt comme un bon vivant, assez fin d'esprit et sympathique.
Au sein même de ma famille, je ne doute pas que certains se posent des questions, d'autant plus qu'il est de tradition dans ma famille de se marier le plus tôt possible, d'avoir des enfants le plus tôt possible, et de se cocufier le plus possible. J'ai une incartade sévère avec mon oncle il y a quelques mois (au cours de laquelle, diplomate comme je suis, je lui avais envoyé que certes, moi je n'étais pas marié à 25 ans, mais que peut-être que moi, à son âge, mes enfants me parleraient encore...) et j'ai failli me battre avec mon neveu aux 70 ans de mon père (lequel neveu s'est marié à 22 ans, et a désormais acquis officiellement le statut de clébard de sa femme qui a même réussi à le faire envoyer travailler à Reims alors qu'il est grenoblois, histoire qu'elle puisse se faire tringler tranquille.).
Dimanche soir, Mlle Delerm (le plan cul du jeudi précédent) passe au bar et m'invite à une soirée chez une copine à elle. Je vous laisse imaginer la fin de soirée, mais là n'est pas la question. On a eu une discussion au bar des plus intéressantes, précisément concernant l'idée fausse qui pouvait être faite de moi. Elle-même m'a confirmé qu'elle avait eu ce premier sentiment, mais que le temps joue pour moi, dans la mesure ou mon comportement apparemment ne laisse que peu de doutes sur mon orientation. Ma Pute rousse elle-même m'a avoué que le seul truc qui lui déplaisait chez moi était mon coté efféminé. C'est encore une fois véritablement dramatique à reconnaître, mais les chiffres sont là. Enfin non, mais disons que j'ai eu l'occasion de le constater. Le problème étant que ce déficit d'image a du partiellement nuire à ma vie sexuelle, car moi, une file que je pense gouine, je vais même pas essayer de la brancher... Je ne vais pas me plaindre non plus, j'en connais qui me rirait au nez, mais on va dire que l'idée d'être sans doute passé à coté de choses sympathiques m'agace...

jeudi 11 octobre 2007

Incontinence sexuelle

J'ai déjà parlé de pute rousse, cette fille avec qui je bosse que j'apprécie beaucoup. Hier elle venait d'apprendre que le mec qui la saute en ce moment, un bon pote d'ailleurs, mais au moins autant un connard que moi, était allé la veille au soir au ciné avec une fille, Schtroumphette, qui pour être totalement franc est petite, pas spécialement bien foutue, plutôt mal d'ailleurs, qui a une tête de grenouille et la mâchoire un rien prognathe. Et pour ne rien arranger, elle n'est pas non plus très futée, mais doit se laisser assez facilement sauter (d'après mes premières estimations, parce qu'elle attaque fort je dois dire). Pute rousse forcément l'avait assez mauvaise, sur le thème "ah ouais moi on me saute, mais elle, on va au ciné avec !!", mais le pote étant absent elle s'engrainait contre moi. Et je la comprends, par contre je comprends beaucoup moins le pote en question parce que Schtroumphette face à Pute rousse ne fait pas le poids 3 secondes. Il aurait sauté les deux, certes je dis pas, mais là...
Bref toujours est-il qu'elle était déprimée, ma petite pute rousse, et que j'avais pas non plus des masses le moral, une cliente de la soirée s'étant avérée être une ex de plus de 6 ans, dont j'étais le tout premier baiser, et qui avait subitement disparu le lendemain, plus personne n'ayant le moindre contact avec elle. Je dois dire qu'elle avait pas mal brisé de rêves elle après son passage...
Fin de service, pute rousse me motive pour bouger, on se retrouve au repaire, à Aix, forcément à 2heures du mat... On commence à enquiller les verres, et elle commence à me lancer sur le fait que je ne veuille pas la sauter, ce qui est fourbe.
Je lui explique donc joyeusement que ce n'est pas le sujet et qu'elle le sait, que les troubles qu'elle a connus, et qui font d'elle ce qu'elle est aujourd'hui me font penser que dans son intérêt,
il vaut mieux qu'il ne se passe rien entre nous, même si on sait très bien que c'est tout à fait faisable et qu'il n'y a aucune réticence physique de parts ou d'autres. Evidemment, on ne s'arrête pas de picoler, et la belle étant de nature super tactile et bisouillante, on finit par se rouler des pelles à qui mieux mieux, alors que 5 minutes avant, je jouais un somptueux échange de regards avec la serveuse. Je trouve direct que j'ai déconné, mais bon, perdu pour perdu, on continue à se rouler des pelles et le tout se finit quand je la ramène à sa voiture, après une tentative de négociation de sa part ("non mais sinon on peut dormir tous les deux dans ta voiture, tu bosses tôt demain..."(ma voiture était garée devant le boulot))
Je la dépose et rentre en voiture chez mon père, bloquant sur le chemin sur la question qui tue : là, j'ai réussi à être sage, et notre merde du soir devrait ne pas sortir d'un cercle ultra-privé de deux personnes. Mais je tenais à ne pas faire de la merde avec elle. J'ai beaucoup parlé avec elle, et je ne doute pas de lui avoir apporté quelque chose. N'empêche, j'ai dépassé une certaine limite de pureté que je tenais à garder vis-à-vis d'elle. 5 verres et je n'ai pas pu. J'en avais envie avant, certes, mais je voulais conserver cette limite (on s'était déjà roulé des pelles avant, mais là c'était clairement plus préliminaire au sexe). J'ai quand même été un gentil garçon au final, je suis parvenu à prendre l'ascendant sur ma bite, mais d'où me vient ce besoin quasi maladif de conquérir l'autre de gagner ce baiser qui veut dire "oui, j'ai envie de toi"?

mardi 9 octobre 2007

Grand écart

free music


A la fac, les filles sont nettement plus jeunes que moi. De manière générale, c'est dans l'ordre des choses. Ça n'empêche en rien que quelques-unes m'attirent beaucoup, et comme je suis plutôt chanceux comme garçon, apparemment, je ne m'en tire pas trop mal non plus.
Ainsi hier soir, alors que je philosophais à l'horizontale avec une pote de Lyon par msn, je reçois une requête pour un nouveau contact msn dont le prénom a souvent croisé ma route. Je suppose que je dois la connaitre et valide, puis lui demande qui elle est; et elle m'explique joyeusement qu'elle a récupéré mon adresse msn sur le site de la fac, qu'elle espère que ça ne me dérange pas, le tout avec une certaine gêne attendrissante.
S'en suit une bonne heure de discussion msn orientée dragouille, et je suppose assez fortement que de nouveaux rebondissements auront lieu dans cette histoire. Enfin c'est même certain quoi.

Le problème étant qu'elle a 18 ans... Je suis resté assez évasif sur mon âge (elle me donnait 22ans :D) tout en lui expliquant que j'étais quand même nettement plus âgé. Le fou rire du moment :

Elle : "alors ta kel age?"
Moi : "Hmmm..."
Elle : "lol.. suspense"
Moi : "Pas mal de plus que toi je pense... tu as connu le club dorothée"
Elle : "Ben oui quand même !! Sailor moon, les musclés..."
Moi : "Ok, tu savais que Dorothée officiait sur la 2 avant?"
Elle : "Euh..."
Moi : "Ben quand j'étais petit, je la regardais sur la 2..."

Mais mon passage préféré fut le :
Elle : " je te reconnais pas sur cette photo..."
Moi : "C'est bien moi pourtant, je mets rarement des photos d'autres mecs en avatars msn lol"
Elle : "On voi pa tes yx bleus..."
Moi : "Sans doute parce que mes yeux ne sont pas bleus..."

Bref tout ça pour dire que 26-18, ça fait tout de même 8 ans d'écart et que ça rentre dans la catégorie "attention je pourrais presque avoir des scrupules", mais là, ça devient drôle. La fille de jeudi, qui était si gênée par rapport à son âge, avait 34 ans. Moi, honnêtement, ça ne m'a pas du tout gêné, mais elle me l'a répété plusieurs fois avant qu'on aille trop loin, ensuite je lui ai bien fait comprendre que je m'en foutais.
Maintenant la situation est inversée, et je réalise brusquement plein de choses super gore, du genre, entre la fille avec qui j'ai fait des saloperies jeudi et celle qui m'a branché hier, il y a 16 ans d'écart, donc en gros, la seconde était pas née que la première faisait déjà des saloperies avec des mecs probablement... Je rentrais à la fac, la seconde entrait en 5ème... Mais 7 ans plus tard, elle me plaît, c'est même pour ainsi dire une des trois filles qui m'ont tapé dans l'oeil à la fac..

Bref, y a-t-il une limite à respecter au delà de la simple majorité??

samedi 6 octobre 2007

Le Syndrome Jessica Rabbit



Jeudi soir, je suis sorti avec une fille très belle. Mais vraiment quoi. Le genre de filles que les mecs regardent en se disant "si je pouvais". Il se trouve que ce soir là j'ai pu, alors j'en ai profité. Au hasard de nos galipettes, je lui demandais avec un certain étonnement le pourquoi de son célibat (elle était un peu plus âgée que moi, un âge où habituellement les filles sont déjà casées quand elles valent le coup). Elle m'a gentiment expliqué que les mecs de nos jours n'ont pas de couilles. que pour ainsi dire, elle ne se faisait jamais brancher, et qu'elle avait été limite surprise qu'un mec de mon âge qui n'avait pas l'air d'un "primate" (je cite) la drague.
"Je fais peur aux mecs"

ça m'a fait penser à Jessica Rabbit, dans le film "Qui veut la peau de Roger Rabbit?". Cette femme, d'une extraordinaire beauté, est désirée par tous les hommes qu'elle croise, mais est mariée à un lapin (sans jeu de mot) qui n'a rien d'exceptionnel physiquement, est couard, un peu idiot sur les bords, mais qui est le seul à parvenir à rester naturel en sa présence. Les autres hommes s'effondrent, comme des châteaux de cartes face à une légère brise.

Messieurs, portez donc vos couilles, et par pitié ARRÊTEZ d'avoir peur des femmes, dites-vous qu'elles n'ont pas plus le sentiment d'être en position de force que nous en situation de drague, et votre vie au quotidien n'en sera que meilleure !!