vendredi 27 juin 2008

La grande soirée du orange


Découvrez Julien Doré!


Lundi après-midi, je laisse Pute Rousse sur le quai du port. Je passe faire 3 courses, passe brièvement à l'appart et file à une soirée organisée par Dos Nu. En passant devant un bar, je m'arrête un seconde, voyant les Pays-Bas marquant un but contre l'Italie, et je constate que c'est leur deuxième. Je suis content c'est un équipe que j'aime bien les Oranje. Je vais pour reprendre mon chemin, tombe nez-à-nez avec une jolie rousse portant le maillot des Pays-Bas, qui me fait un immense sourire et rentre dans le bar. Je bloque une seconde, sourit en coin et décide de me remettre en route, non sans m'être fait la réflexion que le orange était un marché porteur ce soir.

Pas grand-monde quand j'arrive, juste 2 gars et 4 filles, dont Dos Nu, je salue celles que je connais, me présente aux autres.
Je ne suis là que depuis 5 minutes et je sens déjà une atmosphère lourde de sexe dans la pièce. Je discute avec la doyenne, la meilleure amie de Dos Nu, et une fille armée d'une petit t-Shirt... orange, d'une paire de lunettes carrées de secrétaire cochonne, et d'une coupe au carré châtain. Le courant passe bien, de nouveaux invités arrivent. Des copains au mec de Dos Nu (...), mais surtout une fille (évidemment hein...) juste avant ce troupeau de mâles, cheveux légèrement ondulés, chatains, mate de peau, bouche charnue, traits fins, grande et fine. Et des yeux définitivement intrigants. Une bombe. Large sourire, on se présente, elle s'installe juste à coté de moi, elle balance l'air de rien à la doyenne :
La Bombe : "mais... tout le monde est célibataire là?"
La Doyenne (terminant sa phrase en pointant discrètement du doigt deux gars) : "euh.. ouais à peu près, je crois, enfin, à part Dos Nu, et pis lui et lui..."
LB : "Et vous, vous êtes célibataires?"
Je souris en coin, La Doyenne explique que oui, même si bon y a bien un mec qu'elle a vu deux fois mais qu'il sert à rien donc... oui.
La Bombe lève les yeux vers moi, je me contente d'opiner du chef.

Je dragouille à droite à gauche, j'ai super besoin de me rassurer après avoir senti la distance entre Pute Rousse et moi pendant le week-end.
Je sens que je plais, ça me fait me sentir vivant, me nourrit, me rassérène. La bombe me plait beaucoup, elle me fait du pied depuis 5 minutes et La Doyenne me drague en face, alors que T-Shirt Orange est plus fine dans son approche. es autres mecs restent en clan, ça a du bon de pas venir avec le moindre pote dans une soirée à la réflexion.
Dos Nu me prend à part :
DN : "Arrête ça de suite."
VK : "Quoi?"
DN :"T'arrête de draguer mes copines, tu arrêtes de les draguer mes copines chez moi, devant moi."
Je reste bouche bée.
VK : "Tu penses à moi quand tu couches avec ton mec?"
Retour de bouche bée dans sa face.
DN : "Hein?"
VK : "Tu as très bien compris ma question."
Elle fronce les sourcils.
DN : "Non !!"
VK : "Alors je n'ai aucune raison d'empêcher quoi que ce soit."

Je retourne auprès des filles en souriant. Ça branche sec, T-Shirt orange s'éloigne un peu. La Bombe y va de plus en plus fort on se murmure quelques insanités à l'oreille, je lui mordille le lobe, elle sent la connasse bien sûre d'elle et de son pouvoir de séduction à plein nez. Je lui dis, j'en souris, je vais me servir un verre, je me fais attraper par Dos Nu :
"Faut que je te parle."
Elle me coince dans la salle de bain, commence à me rouler des pelles, moins de 3 secondes après on frappe à la porte, je simule une engueulade pour la couvrir auprès des potes de son mec, ils ne savent rien et n'ont pas besoin de savoir. Je sors avec un sourire en coin blasé genre "ben voyons" qui veut tout dire et rien dire suivant qui le voit.
Je retourne auprès des filles, ce soir-là, j'ai besoin de plaire, de me rassurer, c'est viscéral. Je refuse de penser au fait que je la blesse, elle n'a pas le droit de par sa position à prétendre être blessée.
La Bombe me chauffe à mort, elle est de plus en plus bourrée, elle me demande si La Doyenne me plait, je lui dis que oui, aussi. elle me fixe de ses yeux marrons tellement clair qui m'obsèderont toute la soirée, ses yeux que je pourrais jurer être oranges, comme une évidence... Elle a un vrai regard sexuel, effrayant.
LB : "aussi... Non mais tu sais VK, je suis pas une fille qui passe en second moi..."
Je songe coup sur coup au fait que c'est déjà trop tard et au fait que j'aurais bien entendu ces mots sortir de la bouche d'une certaine Princesse d'il y a quelques mois.
Tout le monde se met un peu à danser, je chauffe un peu T-Shirt Orange, puis La Bombe effleure mes lèvres et me susurre un "J'ai envie de toi, c'est toi que je veux...." Tout le monde se frôle, change de partenaire de frôlement suivant un rituel dirigé par la maîtresse des lieux.
Je suis hyper excité par la décadence de la scène, j'entends soudain des cris, je tourne la tête et voit la Bombe affalée sous un gars sous le canapé. Je souris en pensant très fort "Elle est douée, cette connasse...". Je tourne la tête et suis face à T-Shirt orange. Je la chauffe à mort, et juste pour satisfaire mon égo agacé par La Bombe, je l'attire dans un coin discret et l'embrasse.
TSO : "T'es un bordel toi..."
Je recule. Je commence à être bien éméché.
VK : "J'avoue, un peu."
Je la plante là en lui faisant un grand sourire et pars me servir un verre pour mettre fin à mon ivresse (c'est d'une logique imparable).
Je me retrouve sur le canapé avec la bombe qui a gentiment dégagé son arapède, elle recommence à me toucher, plus avant :
LB : "C'est toi que je veux."
Je lui murmure "Je sais." à l'oreille, d'un ton très confiant, et surtout suffisamment persuadé qu'elle est tellement bourrée que je pourrais en faire ce que je veux.
LB : "Mais je ne peux pas..."
J'exclus immédiatement l'hypothèse du copain, puisqu'elle ne semble pas vraiment avoir eu quelque retenue, et qu'elle a sa main qui me caresse le cul et m'embrasse dans le cou.
VK : "C'est pas vraiment l'impression que tu donnes..."
LB : "Attends VK... Tu sais très bien pourquoi... Il y a aucune fille qui fera rien avec toi ici ce soir..."
Je souris en coin, elle a déjà raté 2 épisodes.
VK : "...et pourquoi pas?"
LB : "... parce que tu es une Chasse gardée ici..."
Je crains de comprendre, je suis légèrement estomaqué.
VK : "Chasse gardée?? je ne vois personne qui puisse prétendre à me... posséder de cette manière pour quelque raison que ce soit ici."
LB : "Tu sais très bien qui, et très bien pourquoi..."
Je le prends bien évidemment extrêmement mal, et lui démontre avec tout naturellement une facilité enfantine que ce point de vue est indéfendable, puis je la drague de plus belle.
5 minutes après je suis en train de lui rouler des pelles contre un mur, elle arrête pas de me répéter qu'elle a envie de moi, mais bien que partant en couille sauvagement je me vois mal la poutrer sous le toit de Dos Nu. On se lâche, elle me dit qu'elle me veut cette nuit, je souris, et je retourne draguer.
Je savais déjà à ce moment-là qu'elle dormait chez Dos Nu, et j'avais l'impression de pas encore avoir trop fait n'importe quoi.
En me retournant, je tombe nez-à-nez avec Ella, une copine de Dos Nu que je connaissais déjà, mais qui ne me plaisait pas du tout.
Je sors d'une position qui laisse peu de doutes sur le fait que je vienne de faire une session roulage de pelles avec La Bombe.
Sur le ton de jouer, Ella sort en souriant :
E : "Han !! je suis jalouse là moi !!"
Je regarde LB, qui vaut environ 400 Ella, puis me tourne vers cette dernière :
VK : "Oh pardon, pardon..."
Je lui roule brièvement une pelle en me disant qu'elle me plait définitivement pas.
La Bombe secoue la tête et retourne dans la salle.
Je retrouve La Doyenne avec qui je ne pense plus rien faire pour être franc, vu que j'ai fait quand même un peu de merde et que je suppose qu'elle a du me voir au moins avec La Bombe.
Je l'engraine un peu pour boire, je lui dis qu'elle devrait apprendre à se lâcher, elle me répond qu'elle refuse de perdre le contrôle, que ça lui est jamais arrivé et qu'elle veut pas, on se retrouve calés dans un coin, à discuter de diverses choses, notamment de ça.
Elle a un visage magnifique cette fille, on est tout près. Il y a un petit silence de trop, on s'embrasse. C'est un joli baiser, très doux, un vrai baiser, pas des prémices au sexe, un baiser qui est pour ce qu'il est, rien de plus. Elle s'excuse au bout de quelques secondes.
LD : "Non, je... je peux pas, c'est pas bien, par rapport à Dos Nu, je peux pas..."
Je m'excuse à mon tour, je lui dis que j'aurais pas du, que c'est à peu près la seule fille bien de tout le groupe, que je ne comprends pas ce qu'elle fout avec des boucans pareils. On parle beaucoup, La Bombe arrive, acceptant visiblement mal la concurrence (disons que physiquement La Bombe avait des lieues d'avance sur n'importe qui, mais que La Doyenne avait de la conversation et était plutôt jolie), elle se colle à moi, et commence à expliquer à la Doyenne que j'hésite entre elles deux, visiblement, cherchant apparemment à me mettre mal à l'aise, sauf qu'elle est totalement quillée et que du coup on en rigole plus qu'autre chose. Elle m'embrasse dans le cou, je continue à fixer La Doyenne en souriant, elle sourit aussi.
Je passe sur les détails de fin de soirée, toujours est-il que La Bombe est au lit et qu'on s'en va tous histoire d'éviter un procès pour tapage nocturne à la maîtresse de maison.
Je pars "dire au revoir" à La Bombe, qui me retient, me roule des pelles, et me dit qu'elle veut que je reste ici cette nuit. Je lui dis que non, ce n'est pas possible, mais que si elle a un numéro, je ne serais pas contre la revoir.
LB : "Tu m'appeleras pas..."
A ce moment-là, je savais très bien que j'allais la rappeler dans la mesure où j'avais une furieuse envie d'elle et qu'on se touchait avec une très grande... précision depuis une bonne dizaine de minutes.
VK : "On verra... ton numéro?"
Elle me le donne, je lui roule une pelle et je me casse, je raccompagne La Doyenne sur un bout de chemin, je l'embrasse au moment de se séparer.
LD : "Tu... veux qu'on se revoie?"
J'hésite une seconde, mais je me connais, et elle a un manque flagrant d'expérience.
VK : "Je te dirais pas que j'en ai pas envie mais... il vaut mieux pas. Je suis pas sûr que tu tires quelque chose de bien d'une relation avec moi."
En fait, Dos nu m'avait dit qu'elle était vierge. Sans ça, j'aurais peut-être réfléchis plus sérieusement à autre chose qu'une partie de jambes en l'air avec elle, parce qu'elle est vraiment bien. A tout point de vue.
Je suis rentré chez moi après avoir envoyé un texto de point sur la soirée à Marion et pdm, et je me sentais bien. Je m'étais rassuré, d'une certaine manière. Pas très saine, soit, mais au moins je me sentais mieux.
Sauf que...

To be continued... (j'ai toujours rêvé d'écrire ça)

jeudi 26 juin 2008

Pute Rousse et mariage.


Découvrez Rammstein!


Petite préface :
J'ai beaucoup moins posté ces derniers temps, et pour être tout à fait honnête, je n'en avais ni l'envie, ni le temps. Plutôt que de bâcler un truc ou de l'écrire à contrecoeur, j'ai préféré attendre un peu avant de poster. Ce que je vous raconte à partir d'aujourd'hui et les jours à venir est donc arrivé il y a quelques temps maintenant.

"Putain mais tu pouvais pas prévenir avant non !! Comment je me désengage moi maintenant??"
Ma mère est furieuse, mais je me sens vraiment pas. On s'engueule quelques minutes, puis je capitule en raccrochant.
"C'est bon, j'y viendrais à ton mariage."
"Mais tu verras on va passer un bonne soirée."
"Ah pourquoi, y aura personne de la famille?"

J'ai quelques soucis d'entente avec ma famille, et je cultive certaines mésententes particulièrement d'ordre politique avec de trop nombreux membres à mon goût. C'est ce qui a parfois causé des scènes d'affrontement épiques, du genre quand j'entendais des trucs au cours d'un repas de famille de type :
"Non mais c'est pareil, quand tu ouvres le journal, que tu regardes les faits divers, dès qu'il s'agit de chapardage, c'est Mohammed, Rachid et Farid !! Non mais je crois que c'est clair, les arabes ils ont un problème avec le vol !!"
Ce à quoi je rebondis :
"Mais ouais c'est clair... et puis c'est pareil, regarde toutes les affaires qu'il y a eu ces derniers temps, les viols, la pédophilie, les meurtres en série, dès que t'ouvres le journal, c'est des Francis Heaulmes, des Michel Fourniret, des Emile Louis et des Marc Dutroux... Non je crois que c'est clair, les blancs ils ont un problème avec les ptits garçons..."
Entre nous, je savourai la seconde de silence estomaqué des 15 convives présents avant le début de l'engueulade généralisée, à grosso modo 12 contre 3 (merci les cousines).

Bref toujours est-il que la famille et moi, c'est pas trop ça.

Me voilà donc vendredi, il y a quelques semaines, marronnant tout seul chez moi de cette putain de journée de merde qui m'attend le lendemain.
Mon téléphone s'exprime soudain. La sonnerie de Pute Rousse, ma belle Pute rousse, exilée qu'elle est en Corse.
On parle, on déconne, elle m'annonce qu'elle vient de plaquer son boulot sur un coup de tête.
Je laisse passer 5 secondes de blanc.
"Vk?? T'es toujours là??"
"Qu'est-ce que tu fais demain??"
"Hein?"
"Ça te dit de m'accompagner à un mariage??"
Elle éclate de rire.
"Ah ce serait le top, je me sens trop, mais je peux pas !!"
"Pourquoi??"
"Ben j'ai toutes mes affaires ici, y a ma voiture et tout !!"
"Ben tu montes sans ta voiture, et je viens te chercher."
Elle éclate de rire.
"T'es un malade... Je vais connaître personne !!"
"Si, moi, et pis entre nous, tu rates rien, c'est un guet-apens, y aura presque que des cons à part le marié et sa femme qui sont super cools, les autres je les aime pas, et en plus on risque de franchement se faire chier. Mais au moins on se fera chier à deux et c'est alcool à volonté..."
"T'es pas super bon vendeur là tu le sais?"
"Ouais. Tu viens? J'ai besoin d'une escort-girl. "
"... allez !! tu fais chier avec tes idées à la con !! Comment je fais pour le billet??"
Je lui trouve un billet sur le net, arrivée à Toulon et départ à 120 bornes de là où elle est, mais c'est le dernier, il est 18h30 et le départ est à 21h, elle saute dans sa voiture roule comme une folle, m'appelle 3 fois en larmes "Je l'aurais jamais !!" je la remotive par téléphone, elle chope le bateau in extremis, j'appelle le marié, je requiers un place en plus, pas de p, je préviens ma mère qui tombe des nues.
"Putain mais t'es gonflé quand même, t'amènes quelqu'un comme ça, sans prévenir??"
"C'est bon maman, j'ai eu le marié au téléphone, c'est déjà géré."
"Ah bon mais..."
"A demain maman."

5 h du mat, je me lève pour aller chercher ma rousse qui arrive 2h plus tard à Toulon, on se retrouve, grande joie, on commence à délirer, elle me montre sa robe pour le soir, on décide qu'on sera les plus beaux. Elle me parle de la Corse, de ses projets, de son manque d'ici.

On arrive à la maison, on dort une heure (parce que dans l'histoire, on a rien dormi quand même) on se prépare, on est tout beaux, on prend la voiture et on trace en direction du mariage, on a un peu de route quand même.
On rigole pas mal, mais il manque quelque chose pour être honnête, je le sens, et elle le sent aussi. Comme un petit quelque chose qui s'est cassé pendant qu'elle était loin.
On arrive à l'église, on se cale avec mon beau-père, immédiatement, et on commence à dire des conneries, on se fait remarquer pour cause de fous rires successifs et de curé se croyant en train de présenter la Starac.
On file à la réception, on picole, puis une fois un peu fris on se fait une sieste au soleil, tout le monde nous dit qu'on fait un beau couple (et on s'en amuse, à vrai dire), on s'embrasse de temps à autres, pour donner le change, mais j'ai pas l'impression que ça lui fasse grand-chose, ni même qu'elle en ait vraiment envie.
Le mariage est pourri, comme prévu, on est à une table de vrais cons, qui ne décrochent pas un mot, on finit par se lever et partir à la table de ma mère :
"Excusez-nous mais on change de table, parce qu'en fait on se fait un peu chier là... Bonne soirée !!"
On les laisse bouche bée, j'entends un "mais pour qui il se prend" et je rejoins la table de ma mère assez fier de mon effet. Mon beau-père, bourré comme un coing, invite PR à danser, je me tourne vers ma mère :
"Tu risques d'avoir de vilains échos sur moi..."
"Tu as traité qui de réac cette fois?"
"Oh non personne, j'ai juste dit aux gens avec qui on était à table qu'ils étaient jeunes, mais chiants."
Elle soupire.
"te plains pas, à notre table ils ont pas décroché un mot du repas. Elle est bien cette fille... Elle me plait beaucoup. Plus que les 2 dernières en tout cas... (La Chieuse et Mademoiselle K, ndvk)"
Je songe à la supercherie entourant notre somptueuse histoire, à PR et moi.

J'ai envie de lui expliquer que non, par ma faute d'abord, par sa faute ensuite, par la faute des événements enfin, on est pas ensemble, et qu'on ne le sera probablement pas d'ailleurs, que si je suis venu avec elle c'est juste pour pas me faire chier tout seul comme un con, et pour pas avoir à envoyer bouler tous les cons qui viendraient éventuellement me demander "Alors, le couple/la maison/les enfants, t'as 26 ans t'y songes pas?" sachant que la dernière fois que j'ai eu ce genre de discussions, j'ai failli me battre avec mon neveu.


On part assez vite, genre un heure du mat, parce qu'on se fait super chier, on file dans notre hôtel, on se fume un joint dans la chambre, on parle un peu, et on s'endort comme deux merdes, encore habillés en tenue de mariage, dans les bras l'un de l'autre.

On est rentrés le lendemain, tôt, pour profiter un peu de la journée, mais il est clair que quelque chose avait été cassé ce jour-là. On a passé une super bonne soirée avec Poison Ivy, et le lendemain je l'ai raccompagnée à son bateau.

samedi 14 juin 2008

Vis-ma-vie d'immonde salope parisienne


Découvrez Gary Moore!



Me voici devant Bercy, torse nu, tout dégueulasse et limite gluant, les oreilles bourdonnantes et des ecchymoses ici ou là reçues pendant que je faisais mumuse avec mes camarades de concert.
Je récupère mes affaires auprès de mes potes qui sont un poil en meilleur état que moi. On discerte 5 minutes sur le concert, l'état de forme des membres du groupe, on regrette la brièveté du show, mais on se dit que c'était historique, génial, que l'on fait partie des élus et que tout ceux qui ont raté ce concert rejoindront l'infame caste des damnés qui pourriront en enfer et ne gouteront jamais à la vie comme nous jusqu'à la fin des temps.
J'appelle donc Marion, qui avait gentiment offert de m'héberger pour la nuit et de me bourrer la gueule pour la soirée. Après un jeu de piste me laissant entrevoir un certain talent pour mon orientation au travers des tunnels du métro parisien (et que si je laisse mes doigts quand les portes se referment, je risque de me faire pincer très fort), je me retrouve en face d'un énorme truc rouge, qui brille, avec marqué "Moulin Rouge" dessus, ce qui m'a passablement surpris, parce que des moulins, dans une grande ville comme Paris de nos jours...
Je suis donc les indications de notre hôte du soir, où j'étais attendu par de la vodka, du caramel et du jus de pomme, Marion, Flo, Damien, Dalida, Dany Brillant, David & Jonathan.
Première constatation : Marion est bel et bien un être humain, faite de chair, d'os et d'éthanol.
C'est un sentiment bizarre de rencontrer quelqu'un qu'on ne connaît pas, expérience qu'il m'avait déjà été donné de faire au cours de mon passé de joueur en ligne (je n'en parlerai qu'en présence d'un super bon pote qui sera bientôt avocat), mais jamais avec une personne qui ait pris une importance telle dans ma vie que nous en devenions chacun le show de real tv de l'autre.
Nous ne révèlerons pas tous les sujets qui ont été abordés au cours de cette charmante soirée, pour la bonne raison que je ne me souviens pas de tous, mais je me souviens tout de même d'avoir joué à Hercule Poirot pour élucider le Mystère de "Quelle est la profession de mon hôte de ce soir?", d'avoir eu une discussion diablement implicante sur les sacs à main (oui, je me fais peur parfois) et je pense que nos considérations de haut vol concernant plus belle la vie et la chanson française, qui atteint en cette soirée des sommets dignes de la spéléogie, resteront à jamais gravées dans les mémoires de chacun des membres de cette belle et grande aventure humaine.
Vers 4h brouette du matin, Marion décida de me porter jusqu'à chez elle, et nous titubâmes donc péniblement dans les escaliers en réveillant probablement tout l'immeuble avant de nous effondrer dans un taxi que je suspecte d'avoir essayé de nous faire faire un triple tour de périph totalement inutile, mais en bone parisienne depuis 3 mois, Marion lui injoncta de suivre un itinéraire bien précis, ce qui est fait que j'ai échappé à ma traditionnelle visite du bois de boulogne. Damned.
Alors, pour les prochaines victimes de Marion, je vais expliquer pourquoi Marion a choisi l'appartement dans lequel elle vit : son ascenseur. Je ne révelerai rien de plus, si Indiana Jones avait connu tous les pièges des moindres temples qu'il a explorés, sa fierté en aurait été amoindrie, mais toujours est-il que son ascenseur est très, mais alors TRES dangeureux. L'équivalent d'un pédophile sous viagra dans un jardin d'enfant, pour vous donner une idée.
Ayant survécu à l'épreuve de l'ascenseur, Marion décida comme elle l'a raconté de tenter sur moi l'intoxication alimentaire à l'aide de pain de mie et d'une saucisse knacky, mais mes compétences culinaires hors du commun me permirent de triompher une nouvelle fois du péril face auquel on me mettait.
Je décidai donc de me lever en même temps que mon hôte, le lendemain matin, afin de la soutenir face à la dure journée qui l'attendait, et qui justifait un lever à 8h du matin. Pour mémoire, il devait être environ 5 h du mat à ce moment précis.
En me réveillant à 11h30 avec un vague souvenir du genre "quelqu'un a parlé pendant mon sommeil", je constatai deux choses. D'unepart que son réveil ne sonnait vraiment pas fort, et d'autre part que le mien sonnait pour la hhuitième fois en 20 minutes. Ce à quoi je répondis d'un air franchement convaincu "grmbl...."(mon cri du matin).
Mon premier constat fut ma voix. Quid de ma voix nasillarde (je n'aime pas ma voix), grâce à une heure et demi de hurlement primaire en plein coeur du "Palais-omnisport-de-Paris-Bercy-qui-n'est-certainement-pas-une-salle-de-concert" (oui, Simon, je te le dédicace celui-là), je me retrouve avec une voix grave, légèrement cassée. Autant exploiter ce qu'il l'est, j'en profite pour refaire mon répondeur.
Je contacte la maîtresse de maison, son sens aigu de la logistique me rappelle que mon billet n'est pas imprimé, j'allume son pc, lui envoie le dit billet par mail, et réalise que nous devrions vouer un culte à cette femme pour le martyr que son clavier lui fait subir quotidiennement. Sainte-Marion. Profite tu l'entendras pas tous les jours celle-là.
Je pars à l'arrache, excessivement à la bourre, et j'en profite pour me confondre en excuse concernant l'état dans lequel j'ai laissé l'appartement, pardon pardon pardon, je retrouve la miss devant sa boîte, elle récupère mon précieux sésame pour le TGV, et nous partons manger un morceau dans un restaurant gastronomique du coin. Ouais, on s'est fait un 'dwich à McDo.
Je pars à nouveau à la bourre, perd mon billet en route, négocie avec le gentil controlleur qui me laisse monter, m'écroule sur ma banquette et m'endors come une merde, avec un seul rêve en tête : me changer.
Dernière fois que je voyage léger.

mercredi 11 juin 2008

Rage against the machine, bercy, 4 juin 2008



Et hop, une vidéo piquée sur Dailymotion !!
J'aurais adoré vous mettre faite avec amour et tendresse, j'en ai quelques unes, mais le tout est filmé avec mon portable, donc forcément, c'est pas le top...
Autant prendre ce qu'il y a de meilleur !!


Mercredi 4 juin, je me lève à l'aube (genre 8h !), j'appelle mon pote avec qui je prend le train, je devais choper le train à Aix, mais face à une rumeur de blocage de la route par des riverains, je décide de filer direct à Marseille pour choper le train. On saute dans le train, je suis à moitié malade et sous traitement depuis 2 jours, on pionce comme deux loques dans le train, on arrive à la gare de Lyon, on descend, on retrouve pdm et sa douce pour aller manger un morceau, puis une copine et son mec nous rejoignent tandis que successivement nous quitte pdm et sa douce. On attaque l'apéro, suffisamment longtemps pour être bien raides à 19h, on décide de rentr... de tituber jusqu'à l'entrée.
20000 personnes bien chaudes, une ola assez surprenante, une première partie sifflée par 20000 personnes, un groupe nommé Soul Williams, le mec s'est donné à fond, vraiment mais bon, le problème, c'est que le public était à 90% composé de gros métalleux, donc leur balancer du hip/hop, même très très speed, en ouverture, c'est un peu comme tenter Aznavour en première partie de NTM, indépendamment, les deux trucs sont sympas, mais c'est pas dit que le public de l'un apprécie les choix musicaux de l'autre, vous voyez...
Après ce bide retentissant (et soit dit en passant, très con de la part des spectateurs) qui ne fut pas sans me rappeler les 11 commandements, nou eûmes droit à une bonne heure d'attente, avant que le concert ne commence.
Autant aller droit au but, c'était juste le meilleur concert de toute ma vie.
Après une ouverture avec l'Internationale en russe reprise par quasi tout le monde (en français, certes, mais dans l'absolu, c'était assez surréaliste) les Rage s'installe et ont attaqué leur heure trente de show avec une énergie vraiment super impressionnante, enflammant bercy, bref, une ambiance de malade, tout le monde était trempé, moi y compris, et c'est à peu près à ce moment-là que je me suis souvenu que j'étais attendu après, et que j'ai réalisé que mon T-Shirt commençait salement à ressembler à un bloc de rubson en fin de carrière, donc j'ai fini torse nu, je suis descendu en bas des gradins, j'ai jeté un coup d'oeil en bas, vu que le service de sécu était totalement débordé, je suis passé par dessus, je me suis fait courser par un type de la sécu, qui ne l'était pas, lui, débordé, finalement, j'ai couru jusqu'au pogo, ce après quoi il a du se dire que je prendrais surement plus de coups là dedans qu'il ne pourrait jamais m'en donner et m'a laissé en paix, j'ai pu donc finir mon bon concert au plus près de la scène.
J'ai retrouvé mes potes à la sortie, sortant au milieu des chevelus en baggy et chaussures de skaters avec des converses au pied, un jean Diesel et du gel sur la tête, j'ai tenté de parler avec eux, et ils s'est avéré que j'avais retrouvé la voix de mes 14 ans...
Remarquez, muer une seconde fois à 26 ans, c'est bien aussi.

(Bon blague à part, j'ai énormément de retard au niveau des articles, mais sincèrement depuis le début de mes partiels (finis depuis) il m'est arrivé tellement de trucs que les écrire c'était pas gérable (et je peux citer Marion en témoin de la défense), mais promis, dans les deux semaines qui viennent sur ce blog, des "vis ma vie de parisienne", des invitations improvisées et improbables à des mariages, des roulages de pelles de masse et des expiations à base de Sex and the city. to be continued, tout ça...)

vendredi 6 juin 2008

Mademoiselle K., le concert.



(désolé pour la qualité, mais bon, téléphone portable power...)

Lippie termine son show, quelques minutes après, les Mademoiselle K s'installent sur scène et entament leur show avec des morceaux du nouvel album, "Jamais la paix" avec en tête "Le vent la fureur", morceau qui ouvre l'album en question.
La plupart du public, moi y compris, ne connaissait pas ou peu le dit album. Petit moment de flottements donc, avant que les riffs agressifs et accrocheurs domptent la foule. Ça envoie plutôt du lourd, notamment comparé à leur précédent album, mais sur scène ça donne grave. Katerine Geriak, la chanteuse, est vêtue d'un débardeur bandeau avec deux petites ailes noires dans le dos, ça donne un coté kitch super trippant.
J'avais deux peurs : d'une part que les morceaux du nouvel album soient tout pourri, et d'autre part que sur scène ça ne donne pas. Les deux craintes sont parties en fumée après environ 3 minutes de chaud. Energiques, drôles, jouant à mort avec le public, ils nous ont offerts pas loin de 2 heures de show en passant par tous les standards du groupe, jouant presque l'intégralité de leur répertoire, et après slam de Katerine Geriak qui s'est tapée un tour complet de salle portée par le public, "pour la première fois de sa carrière" selon ses dires, puis 3 rappels, elle est revenue en bonne figure de proue seule sur scène avec une gratte sèche nous interpréter Space Oddity de David Bowie, dans un silence limite religieux.
Je suis sorti après avoir vibré deux heures, un peu comme je serais sorti d'une féérie.
C'était juste énorme.

Lippie

Samedi, je suis allé voir le concert de Mademoiselle K. (la vraie) avec Mademoiselle K. (la mienne). Je développerai pour dans un premier temps uniquement la partie musicale.
Alors que nous attendions avec impatience l'arrivée de celle pour qui nous étions là, un mec arrive, s'installe un micro sur le coté de la scène et commence à répéter un peu de human beat box. Pas mal, il gère le garçon.
Une fille arrive sur scène, sans dire bonjour, rien, avec la mèche de la meuf qui vient de se lever, et elle a pas l'air super fraîche, mais elle s'empare du micro, et commence à rapper, et le DJ lance un sample tandis que son comparse entame son show en beat box.
Les gloussements amusés laissent place à un silence intéressé, puis chacun commence à se laisser prendre par le rythme lancinant et triste de la plupart des chansons.
La jeune fille s'appelle Lippie, et ce qu'elle fait, c'est juste énorme. Le style musical me fait beaucoupp penser à Cocorosie, avec des samples pas très développés, axant l'émotion perçue sur la répétition du truc, tout comme les paroles. Sa voix est aussi un énorme atout, là encore un soupçon de Coco Rosie, mais surtout la fragilité d'une voix à la bjork, que l'on sent à la limite de la rupture à chaque instant, mais qui tient malgré tout.
Le seul reproche que j'aurais à faire, c'est qu'elle est arrivée complètement défoncée sur scène (même le beat boxer la vannait là-dessus), et que du coup, elle a un peu pourri 2-3 de ses morceaux, mais ça reste un putain de bloc de talent cette fille, genre diamant brut quoi. A fleur de peau.
Bref, je vous encourage tous à aller la voir si elle passe pas loin de chez vous, je vous laisse l'adresse de son myspace, et je voux exhorte à écouter la chanson "Can You" en guise de hors-d'oeuvre, c'est la plus représentative de ce qu'elle peut donner sur scène, et accessoirement c'est ma préférée. Have fun.

Lippie

jeudi 5 juin 2008

La tramp-stamp.


Découvrez Frank Sinatra!


Dimanche dernier, j'ai revu la jolie petite blonde qui avait des soucis d'orthographe dans ses sms. Pour être tout à fait franc, avant même de la retrouver, je le sentais pas, à tel point que j'ai appelé pdm afin qu'il me motive un peu. "je le sens pas, elle va être trop conne, je le vois venir gros comme une maison."
En bon ami qui veut me voir chibrer, il fait ce pour quoi je l'avais appelé, à savoir me donner à penser que je pourrais passer un bon moment, essaie de trouver un sujet qu'on pourrait avoir en commun, en vain.
Je retrouve néanmoins la miss à une place célèbre, histoire qu'elle se paume pas. Elle est avec une copine à elle qui vient de se faire larguer, j'étais au courant de la venue de cette dernière, même si je la trouvais inopportune, ça ne me posait pas vraiment de problèmes dans la mesure où je ne me faisais pas trop d'illusions. Nous nous retrouvons à aller boire un verre dans le même bar où j'avais bu un verre avec beau-cul la première fois, et j'ai eu la même sensation de vide. Une heure et demi durant, j'ai pu écouter les tribulations d'une fille de 21 ans dont la vie se résume à sortir tous les soirs, toujours aux mêmes endroits en fonction du jour de la semaine, prendre des photos de ses soirées entre potes, se coucher à 7h du mat et rentrer dormir chez maman pour remettre ça le lendemain. En bref, le temps que sa mère pète un plomb vu que sa fille en branle pas une. Son ambition est de rentrer dans la police municipale, puisque, comme chacun sait, il est beaucoup plus aisé de trouver un prêt pour acheter un appartement lorsque l'on est fonctionnaire. Je maudis brièvement pdm intérieurement.

"Mais... Tu penses que ca pourrait te plaire au moins?" tentais-je.
"Bah non mais je m'en fiche de ca, je travaillerai pas pour que ca me plaise."
Je songeai vaguement aux diverses raisons de la déprime actuelle des fonctionnaires et me demandai si j'allais la retrouver dans les statistiques des suicidés de l'administration d'ici quelques années.
J'appris ensuite que de toutes façons, elle avait déjà de très bonnes relations avec la police municipale des environs, puisque ces derniers lui avaient dit qu'elle avait de beaux pieds, suite à une soirée où les deux copines s'étaient retrouvées dans la voiture à photographier leurs pieds... Sans voir la police juste derrière elles.
Oui, je sais, oui... J'ai donc suite à cela eu l'immense honneur de pouvoir admirer les-dites photos, ainsi que quelques unes de ses photos de soirée.
Je crois que c'est à ce moment-là que je me suis excusé et que j'ai proposé de les raccompagner à leur voiture pour ne pas qu'elles se perdent dans Aix, prétextant l'urgence de mes révisions pour fuir une soirée qui ne valait pas la peine d'être vécue.
Elle m'a relancé par message, deux ou trois fois, est passée me voir au bar, à sa décharge, j'ai pas été super clair non plus, parce que rappelons-le, j'ai une bite à la place du cerveau, et même si les premiers mots que j'ai tenus pendant le débriefing de la rencontre auprès de pdm et Marion ont été "Non, mais elle m'a dégouté, elle est vraiment trop conne je pourrais jamais la niquer"
je dois reconnaître que la revoir en mini-short en débardeur le mardi a un peu atteint ma belle assurance : elle est quand même sacrément délectable, c'est juste qui faut pas qu'elle ouvre la bouche.
Toujours est-il que ce même mardi, je perçois au creux de ces reins une étoile. Un tramp stamp, en français "tatoo pouf", et pour tout ceux qui veulent plus de détails, je préconise un petit coup d'oeil sur le premier épisode de la troisième saison de la série How I met your mother. Cultissime. En gros, le héros ivre-mort se retrouve à se faire faire un tatouage, et le lendemain il ne s'en souvient pas. Il s'avère que le tatoueur lui fait un... papillon en bas des reins. Bref, vous irez voir.
Mais c'est vraiment le genre de tatouage que je trouve vulgaire dans 90% des cas, et pas sensuel du tout. Je ne comprends pas vraiment la recrudescence de ce truc, à la limite une flèche vers le bas, où un double-décimètre histoire de visualiser la profondeur, comme tatouage, admettons, ça aurait au moins l'avantage d'être drôle, mais sexuel... non, définitivement non.
J'observe donc ce creux de reins en me disant que l'air de rien, c'est un cliché de la cagole marseillaise à elle seule cette fille, mais qu'elle a une jolie cambrure. J'ai les yeux fixés sur cette étoile, et me revient en mémoire le refrain de la chanson que je vous ai mise en accompagnement "oh would you like to swing on a star...." Je rigole tout seul de ma blague que personne n'a entendu, elle me regarde, me sourit, elle est en train de se faire brancher par un mec mais me drague pendant que je bosse en même temps. Le mec lui reparle (après m'avoir lancé un regard vaguement assassin), elle tourne la tête vers lui, et le mouvement de ses cheveux laisse apparaître un autre tatouage...
Un papillon. Là j'ai repensé trèèèèèèèèèèèèèès fort à l'épisode de How I met your mother, et j'ai éclaté de rire.
On est encore en stand by, faut dire je lui fais un peu le plan du mec hyper occupé (ce qui n'est pas faux en ce moment je dois dire.), mais le stand by pourra pas durer 150 ans, donc si je dois la sauter va falloir que je me décide très vite.
Faudrait peut-être que j'arrête de trainer avec des dindes sans quoi je risque fort de finir par tenir des propos du genre "la beauté ça fait pas la salade".