vendredi 29 février 2008

Fun lovin' criminal

free music


Je suis sincèrement navré, parce que ma vie est tellement pleine de rebondissements (non mais écoutez le moi ce connard, limite il se plaindrait...) que je délaisse un peu le blog ces derniers temps...

Bon je vais essayer de faire concis.

Lucie :

Suite aux bêtises épisode I, j'ai commencé à entretenir une relation msnique avec Lucie-qui-aborde-un-inconnu. Les choses étaient claires, je lui plaisais elle me plaisait, it's happening. Mercredi on passe la journée de cours, on se chauffe pas vraiment, juste assez de taquineries pour tester la réactivité de l'autre. Jeudi, pas beaucoup de cours, je rentre à la maison et la retrouve sur msn. Le soir même j'ai un verre à boire à l'IPN avec Dos Nu qui reprend un peu contact ses derniers temps, dans l'optique à peine dissimulée d'un come-back (genre texto : "laiss moi 2viné... Tu pensé à moi a ce momen préci!Ps:jessaye la drag textuel la plu pouri, tu jou?")", et comme je serais pas forcément contre un Strike-back, j'ai pas dit non. Pute Rousse, de son coté, m'a dit quelle "ne préférait pas que je l'accompagne" pour son départ comme c'était prévu.
Je branchouille Lucie, rien de méchant, puis je décide de lui exposer mon opinion sur le couple, l'amour, avec force arguments, et je la sens déliquescente à l'autre bout de la toile.
"tu es déçue?"
"Déçue?"
"Par mon discours"
"Pas déçue, mais blasée... Si déçue en fait"
On discute un peu, je la joue plutôt honnête, puis je lui propose d'aller boire un coup.
Au diable Dos Nu, je connais son potentiel foireuse, et elle m'a pas donné de nouvelles de la journée.
Je retrouve Lucie devant le Monoprix du Cours Mirabeau (je l'adore décidément ce Monop) puis je lui propose un tour au O'Shannon, ayant perçu des relents de fêtes en passant près de la rue de la verrerie. On y file, la rue est noire de monde, pas non plus comme à la Saint-Patrick, mais ça s'approche. Je me fraye un chemin jusqu'au bar péniblement, aperçois quelques têtes connues. Je reviens auprès de Lucie en vaillant conquérant, deux bières à la main, puis melance à l'abordage. La tension monte, je sais bien que si elle es venue, c'est pas juste pour le plaisir de boire une bière au milieu d'étudiants semi-ivres morts. Elle me fixe en silence pendant que je lui parle prétexte qu'elle "observe mes mimiques" parce que "ça me donne du charme" et qu'elle veut me "percer à jour". Je lui relance une salve de mimiques pour la peine, lui parle à l'oreille et entend soudain "Vkkkkkkkkk !!!" avoir de voir une touffe chatain fondre sur moi. C'était une des têtes connues, que nous appellerons Coeur, une fille avec qui je bossais voilà deux ans, avec qui j'ai fait de la merde quelques fois et que j'ai bien failli sauter avec un pote un jour où nous étions passablement explosés.
"Coeur !! ça me fait plaisir de te revoir... je te présente Lucie..."
Bref, elle me branchouille complètement pétée, puis s'en va une fois que je lui ai jurée de l'appeler très vite (sachant que cette conne ne me répond généralement pas quand je l'appelle, mais insiste lourdement pour que je l'appelle malgré tout à chaque fois que l'on se voit) puis je reviens sur Lucie.
Elle est vraiment super jolie. J'aime bien les métissages en général, et dans son cas en particulier. Sa bouche est magnifique, et je sais que je ne vais pas tarder à en profiter, elle a de grands yeux en amande, un petit nez et un magnifique sourire. fac au long silence qui s'abat sur nous et au silence qui nous étreint, je me vois contraint d'embrasser ce visage qui s'approche doucement du mien.
"Je te croyais déçue?"
"Non, mais y a toujours moyen de faire quelque chose toi et moi..."
Je recule un peu, et mon lance dans une grande conversation avec elle. Elle le prend un peu mal, mais je considère avoir été honnête, je vais pas sortir avec elle pour lui faire plaisir non plus. Au bout de quelques minutes de discussion le diagnostic est sans appel, elle souffre d'une relationnite aiguë fréquente à cet âge encore jeune.
À 2 heures du mat, je lui offre mon BZ, vu qu'elle habite pas super à coté et que je sais me tenir (mais si). Arrivés chez moi, on se remet à se rouler gentiment des pelles devant un film qu'elle voulait "absolument voir" dont on avait parlé dans l'après-midi. Ça part pas trop en couille, juste ce qu'il faut pour découvrir son corps. elle est vraiment magnifique, gracile, une peau douce, un ventre plat et ferme, comme un peu tout son corps, j'aime son parfum, j'ai super envie d'elle. L'idée de lui dire : "bon allez on sort ensemble" juste pour la sauter m'effleure, mais ça manquerait cruellement de fair-play, puis elle a encore un coté naïf que je trouve touchant, et j'ai pas envie de trop la casser, même si son corps se rapproche dangeureusement de mon idéal féminin, grand, ferme et fin. Miam quoi.
On est allés se coucher moi dans mon lit elle dans le BZ, parce que j'ai dit que je savais me tenir, et que j'ai pas envie de faire le relou, elle sait que j'ai envie d'elle, je suis à peu près sûr qu'elle en a autant envie que moi, mais elle reste bloquée par ses désirs de couple. Tant pis.
Elle m'a confié ce soir qu'elle espérait qu'on sorte ensemble. Très honnêtement, elle me plait VRAIMENT beaucoup. Mais....

Divine :

Ce sera désormais le nouveau surnom de Miss Monoprix 2008.

Je la croise mercredi à la fac, je vais lui parler. J'ai du mal à la fixer dans les yeux, elle a un décolleté qui est absolument déloyal, pourtant je sais que ses seins me reprocheront moins d'avoir regardé ses yeux que l'inverse, alors je me force. On estime absolument nécessaire de se voir dans la semaine. Je lui envoie un message mercredi soir, pas de réponse.
Bizarrement je stresse un peu, ça m'emmerde qu'elle me réponde pas, elle m'a vraiment tapé dans l'oeil cette fille, et je repense pas mal au moment où l'on s'est croisé dans le monop la première fois, avec un petit goût de déjà-vu.
Je finis par l'appeler jeudi soir, elle s'excuse avant même que j'aie pu dire un mot plus de crédit, je joue le "Pas grave" (faux), mon jeudi soir étant pris et elle partant le lendemain après-midi pour son domicile familial, on convient de se voir à la fac ce midi.
Ce que nous fîmes.
Je m'assieds auprès d'elle, sur les marches. je vois ses potes pas loin, ils m'observent, je susi en train de soit passer un examen comportemental de la part de ses copines, soit les mecs sont en train de jauger la concurrence (plus probable, elle n'a pas vraiment le physique d'une fille avec qui on devient "amis" volontairement.) J'affronte donc les yeux des juges un certain temps, puis lui propose de s'échapper au Parc Jourdan, pour un tête-à-tête dans un peu de nature artificielle. Je l'observe. Elle est vraiment magnifique. Une beauté profonde beaucoup de caractère. J'ai pas été attiré comme ça par une fille depuis une éternité. J'ai le sentiment d'un truc spécial. J'envoie valser mentalement Lucie, qui ne peut pas rivaliser malgré sa beauté.
En fait je pense que ce sont les deux plus jolies filles à qui je plais depuis pas mal de temps.
Mais Divine a le truc.
Le truc qui fait qu'on se retournera irrémédiablement sur elle ou que mes yeux se bruleront dans les siens au détour d'un rayon merdique de supermarché.
Elle me parle de son goût pour la philo, on parle ciné, musique, bref, les lieux communs qui ne font rien apprendre de tangible sur quelqu'un. On parle relations mec fille, elle me parle de son ex, je lui parle de ma Comm, je lui explique que je suis par nature un connard, même quand je veux bien faire, elle me dit que c'est pas vendeur, je lui réponds que je suis pas ici en qualité de commercial, et que la traçabilité est un concept TRES vendeur en ces temps de viandes avariées. On est au beau milieu du parc Jourdan, et j'ai furieusement envie de l'embrasser, mais une idée me traverse l'esprit, et je pars un peu en bad (et j'en parlerais dans un prochain article).
Je décide que je ne peux pas l'embrasser ici. Elle me rappelle plein de choses, ça en devient perturbant. Je finis par la ramener chez elle, je la dépose, elle attends que je l'embrasse, je lui fais comprendre que... plus tard.

C'est la plus jolie fille qui s'intéresse à moi depuis trèèèèès longtemps et je lui ai dit "pas comme ça, pas maintenant" avec un grand sourire.

Elle me fait super peur cette fille, l'air de rien.

lundi 25 février 2008

La famille

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Hier soir, repas en famille chez Papa. Je sors de 10 heures de boulot, et la seule idée du civet qui m'attend me fait frémir d'envie. Nous avons donc là Mon Oncle, la tante par alliance sans alliance, mon frère, et ma belle-soeur. Je cherche ma nièce des yeux. "Elle est au lit, elle a une gastro." Je suis un peu déçu, je ne l'avais pas vue depuis longtemps.
Le repas se passe avec son lot d'alcool, comme dans tout repas de famille, avec les blagues de mon Oncle et les bides de mon père (mon père a le don pour envoyer des blagues au ras des pâquerettes qui laissent tout le monde silencieux et mal à l'aise, alors en bon fiston j'enchaîne toujours autant que possible histoire de défocaliser l'attention du drame que l'on vient d'entendre...) et la gueguerre entre mon Oncle et moi sur qui vannera le plus l'autre (Morceau choisi, hier :
Moi : "honnêtement si je pouvais avoir LA voiture de mes rêves, je pense que j'aurais une Dodge Charger de 1969, enfin en retravaillant un peu dessus, vous savez, celle de la série Shérif fais-moi peur?"
Mon Oncle : "ah ouais, c'est un gros machin ça dis donc"
Moi, sentant la vanne arriver : "Ouais enfin ça c'est une question d'habitude, tu sais je..."
Mon Oncle : "Ouais enfin, avoir un gros machin, pour toi, c'est un rêve,pour moi, c'est une réalité..." *rire gras*
Moi, le fixant, puis tournant la tête vers ma tante : "Ouuuuuuh... Ma Tante, t'aurais entendu ce que Mon Oncle vient de dire sur toi !!!"
Gnark gnark, je gagne l'échange. Ouais je sais, le niveau de vole pas haut dans ma famille.)

Bref, fin du repas, j'entends une sorte de râle fatigué derrière moi puis un "Tonton VK !!" et je sens deux bras frêles m'alpaguer. Je me lève de table, levant au passage la petite chose agrippée à mon cou :
"Salut merdeuse !!"
Ma nièce, 16 ans et demi. Une beauté qui risque soit de faire beaucoup de dégâts, soit de se faire prendre pour une conne dans tous les sens.

"Tu m'autorises à finir de manger?"
"Oui mais tu fais vite alors..."

C'est marrant, elle a 16 ans et demi, mais elle me fait penser à une petite fille, sa peluche dans les mains, son air tout fatigué et ses manies du genre me sauter au cou ou appeler sa maman pour avoir un bisou avant de se coucher. Je la rejoins dès le repas fini sur le canapé, et me prépare psychologiquement à chaque fois que je vois mes nièces : "Quand c'est que tu me trouves une tante?"
Elle s'aventure prudemment :
"J'ai une tante en ce moment?"
Je souris.
"Non..."
"Ah j'en ai combien? Deux? trois?"
Je crois que quand même les membres de ta famille plus jeunes que toi te voient comme un crevard, c'est super inquiétant.
"Non, non, en ce moment je suis tout seul tout seul."

S'en suit une longue discussion sur mon rapport aux filles, et des questions sur pourquoi je suis si bien tout seul, parce qu'elle ne comprend pas.

A cet instant, je dois faire une parenthèse sur ma famille. Je suis issu d'une famille où tous, mec ou fille, se casent très jeune, puis se marient très jeunes, font des enfants très jeunes, et, bien souvent, se trompent très jeunes. Pour illustrer mon propos, j'ai un neveu et trois nièces, dont une avec qui j'ai perdu tout contact (histoire compliquée). Mon neveu s'est marié voici 3 ans, à l'âge de 22 ans, avec une connasse qui le mène par le bout du nez soit dit en passant. Boucle d'or, ma nièce aînée, a 19 ans et demi, et est avec son copain depuis plus de quatre ans. Sa cadette, présente donc hier, est avec son copain depuis bientôt 2 ans, quant à leurs parents, mon frère donc, ils sont ensemble depuis leur 17 et 14 ans. Niveau petits cousins (ouais j'ai un décalage générationnel, mon père est beaucoup plus vieux que moi) le premier s'est marié à 27 ans l'an dernier, en Chine, et son petit frère a eu son premier enfant à 20 ans et son deuxième à 22 ans.

Autant dire que dans ce joli tableau, je suis clairement une source d'énigmes et un peu le vilain petit canard de la famille, même si quand je parle de ma relation aux filles avec Mon Oncle et mon père, j'ai limite l'impression qu'ils regrettent de pas avoir eu la même vie que moi (et pourtant je sais qu'ils ont été deux beaux salauds eux aussi).

J'aime bien, ça me rassure dans mes envies de Profiter de la vie.

Bref, elle commence à m'interroger :
"Elle s'appelait comment ta première?"
"Ma première... tu veux dire... jambes en l'air"

Elle rigole, rougit un peu.

"Oui..."
"Sabine. euh... Ouais, Sabine"

Elle me regarde bizarrement.

"Tu es pas sûr?"
"Si si, j'ai juste eu un doute..."
"Tu as une photo d'elle?"
Je souris, attendri.
"C'était y a longtemps tu sais..."
"Bah oui mais... c'était ta première.... c'est pas pareil, tu l'oublieras jamais !!"
Re-sourire attendri. faut absolument que j'apprenne à cette gamine à se protéger des connards dans mon genre.
"Non mais tu sais, la première fois c'est juste..."

C'est à ce moment-là je crois qu'en dépit de mes 10 heures de taf et de ma consommation d'alcool, mon cerveau s'est brutalement remis en marche et j'ai vu où elle venait en venir et pourquoi elle me parlait de ça.

"... c'était y a pas longtemps toi c'est ça?"

Elle blêmit, rougit, regarde si ses parents sont assez près pour avoir entendu :
"Euh..."
Je passe en volume voix basse.
"Ça fait presque deux ans que tu es avec ton copain, Ma nièce, tu sais, à mon avis, tes parents sont pas bêtes, hein, ils se doutent, t'as pas à avoir honte... tu sais, tu étais pas née qu'ils baisaient déjà !!"
Elle est un peu mal à l'aise, mais elle rigole. Elle m'en parle un peu à voix basse. Je la rassure sur certains trucs, l'engueule sur d'autres, essaie de la mettre en garde aussi.
Je l'ai vu naître cette gamine. Je devrais être heureux qu'elle arrive à ce stade de sa vie. Pourtant je sais qu'elle va perdre très vite la part d'innocence qu'il y a encore en elle. Ses illusions aussi. Et je sais pas comment la protéger de la vie.
Je crois que j'aime bien être tonton.
Mais ça fait super peur en fait.

jeudi 21 février 2008

Save the World

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Salut à toi, ami Googleur !!
Salut à toi qui cherchait "Double péné anale porn star faciale autofellation gingivo-anale" (et bang voilà ma nouvelle page la plus visitée sous trois jours...) !!
Salut à toi, et ne pars pas tout de suite !!
sais-tu que tu peux alimenter ton vice, celui-là même qui t'a amené ici (hum..), tout en faisant une bonne action??
En effet, toi qui raffole des recherches google, que dirais-tu de financer une bonne cause en faisant ton exercice de musculation des doigts de la journée??

En effet, sur http://www.ethicle.com/ tu peux effectuer les recherches que tu effectues sous google, avec les résultats de Google, tout en finançant une bonne cause !!

Va, ami googleur, va et recherche dans la prospérité.

Cette initiative n'a aucun lien avec l'arche de Zoé et Jacques Crozemarie.

Alors donnez des sioux. A l'arc. *rire stupide de Chabat dans le sketch sus-évoqué qui est absolument intranscriptible par ordinateur interposé*

Plus le coeur à ça

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J'ai quitté Ma Comm. Ce fut rapide. Habituellement, j'aurais laissé pourrir ma relation, j'aurais rendu la situation irrespirable, juste pour ne pas faire -trop- de mal tout de suite. J'ai pas plus envie de la prendre pour une conne.
Je descends sur Marseille hier soir. On devait aller au ciné, je n'ai toujours pas vu Sweeney Todd. On passe au pêle-mêle, je suis semi-absent, pas très envie de la voir, et elle le sent. C'est une fille très intelligente, à la sensibilité exacerbée, je ne pourrai pas lui cacher grand-chose longtemps. On convient de déposer nos voitures vers chez elle avant d'aller au ciné, voire de manger un morceau là-bas. Je suis froid, pas celui qu'elle aime. Je la dépose à sa voiture, et perçoit ses yeux rougis. Ça me fait mal.

Elle quitte l'habitacle, et me laisse seul avec ma méchanceté. Durant le trajet, je rumine, je hais ce que je suis, ce que je deviens quand l'amour me quitte, je m'en veux de blesser quelqu'un que je sais fragile, et dont j'aime la fragilité. Elle ne mérite pas mon comportement. On arrive en bas de chez elle. Je sors de la voiture, elle m'attend. Elle a séché ses larmes. Elle me parle comme si de rien n'était. Je la coupe :
"Ma Comm, je me comporte comme un sale connard avec toi, ça va pas du tout."
Ses yeux se remplissent de larmes.
"Laisse tomber le ciné, on monte chez toi."

Rien d'original dans la scène qui suit. Déchirante, pleine de haines, de baisers, de doutes, de peurs. Moi debout, elle assise sur le lit, un long silence qu'elle rompt, ses yeux déversant un flot continu de larmes, en sanglotant : "Putain mais tu fais chier !! Je t'aime vraiment beaucoup moi !!". Elle m'a touché, profondément. Je me hais de ne plus l'aimer. J'ai passé la nuit avec elle, elle dans mes bras, sans qu'on couche ensemble. Beaucoup de tendresse, d'affection, tout pour faire vaciller mes certitudes. Mais je sais que c'est ce qu'il y a de mieux à faire, plutôt que de faire survivre les restes d'une merveilleuse relation, de la faire souffrir. Je ne serais plus jamais celui que j'ai été autrefois avec elle. Autant cesser.

Je la revois vendredi. Juste pour une piqure de rappel, voir comment on se sent. C'est quelqu'un de merveilleux, j'ai eu beaucoup de chance d'être aimé d'elle.

mercredi 20 février 2008

Les bêtises épisode III

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Hier j'arrive au taf, foncièrement pas motivé, mais là. Je fais la bise à tout le monde, un câlin à PR, j'entends plein de gentilles choses à mon sujet, ça met (théoriquement) en joie pour la journée, je vais me changer, je jette un coup d'oeil aux horaires, regarde les miens, puis cherche machinalement ceux de PR. Je ne les trouve pas. Je réalise que c'est sa dernière semaine. J'ai une boule dans la gorge. Je le savais pourtant, c'est juste face aux preuves j'encaisse moyen. Je reviens à mon bar, elle est encore là. Je tire une gueule de six pieds de long.
"Qu'est-ce qu'il y a mon chou?"
Je souris, un peu triste. Je l'embrasse dans le cou, puis lui murmure à l'oreille :
"Ils ont du faire une erreur sur les plannings...Ils ont oublié ton nom la semaine prochaine..."
Je sens mes yeux se remplir. Elle lève les yeux vers moi, ses yeux deviennent rouges. On se prend dans les bras.
L'après-midi je suis seul dans le bar, et je suis super énervé parce qu'une fille qui veut ma place m'a fait un beau coup de pute, donc je fais pareil, et après m'être engueulé copieusement avec mon directeur (qui a fini par me donner raison soit dit en passant) je commence à préparer une vengeance des plus sournoises.
Le soir PR revient, dans le bar, il n'y a que PR, Poison Ivy(je vous en parlerais plus tard) et moi. Pour ainsi dire, les deux personnes que je préfère désormais dans la boîte. En discutant, on parle de son dernier jour, jeudi, je dis que j'aurais bien aimé bosser, elle me regarde avec une tête bizarre et me dit : "Attends, mais... c'est la dernière fois qu'on bosse ensemble là..."
Je reste bouche bée. Mais non. Elle part, oui, mais ça fait partie du futur tout ça. C'est pas pour maintenant.
On se fond dans les bras, on pleure comme deux merdes. Poison Ivy est à coté, elle voit mes yeux rouges, semble surprise. PR sort fumer une clope. J'ai les yeux qui coulent, je reste avec Kirikou, la tête baissée.
"Va la voir."
"Pour lui dire quoi?"
"Je sais pas. Trouve"
Je ne bouge pas. J'ai juste mal. Je commence à avoir envie de fumer. Mais bon, ce serait un peu con. Je tiens vraiment à elle, je croyais pas.
Quand elle revient, je décide qu'on sort tous les trois ce soir. Que ça doit pas se terminer comme ça. On rajoute encore quelques bons souvenirs au taf, des fous rires, un entartage, mais finalement Poison Ivy vient me voir :
"Je sors pas avec vous ce soir."
"Non mais ça va fais un effort..."
"C'est ce que je fais. Je vous laisse ce moment juste à vous deux."
Bouche bée. Encore. PR arrive là-dessus.
"Poison Ivy ne vient pas."
Délibération, excuse béton, on se retrouve juste PR et moi.
"Ecoute... je me sens moyen de sortir... tu veux pas plutôt venir chez moi? T'es jamais venu !!"
"Si tu veux."

On a passé la nuit à s'embrasser, à se filmer pour avoir des souvenirs de l'autre, à rire, à pleurer, à se parler de quand elle reviendra, à se dire que c'est dommage.
Pas de sexe, pas dans l'ambiance de la soirée.

Elle m'a demandé de l'accompagner à son départ de Toulon, jeudi soir.
J'aurais même droit aux aux-revoirs déchirants...

Dommage qu'on soit pas sortis ensemble, on aurait été super doués je suis sûr...

Les bêtises épisode II

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(nous reprenons donc du vendredi soir)

Je coupe msn. Ma Comm vient de décider qu'elle allait s'incruster chez moi, en dépit de ce que je lui ai dit concernant la taf pour la fac que j'ai à faire, et dans une moindre mesure, mon ménage. Je n'ai pas envie qu'elle soit là, et envahir mon espace vital et le meilleur moyen de m'écoeurer de quelqu'un. Entre ces intrusions au bar pendant que je travaille et le fait qu'elle s'invite très clairement chez moi, elle vient de franchir un pallier. Je lui prête à peine attention, disons que je suis courtois. Non, vraiment, je n'ai pas envie qu'elle soit là, je n'ai même pas envie d'elle. On se couche, je repousse ses tentatives d'approche, je m'endors.

Samedi soir, c'est la soirée pour le départ de Pute Rousse. Je mange avec BIL qui se remet doucement de l'accident. Il remarche, en béquille, enfin devrais-je dire. Il a même réussi à monter chez moi, on se mate des How I met your mother en bouffant des lasagnes, on parle un peu du bar, des nouveaux, de ses projets, des miens. On retrouve tout le monde dans un bar quand ils ont fini de bosser, on boit des coups, on rigole, il n'y a que des couples, sauf un autre barman, Pute Rousse, et moi. PR est collée à moi, je suis collée à elle, mais c'est habituel, personne ne s'en émeut. Peu à peu tous les participants s'en vont les uns après les autres, on a passé une bonne soirée, même si PR était un peu déçue que certains ne soient pas venus.

On se retrouve à quatre, avec BIL et OWG, et un enième bouteille de rosé - j'ai horreur du rosé (mais j'ai le sens du sacrifice) - et les deux tourtereaux s'en vont, il est lpus de quatre heures du matin. Je pense qu'ils ont du faire environ 10m avant que j'embrasse PR, et encore, j'en suis même pas sûr. On s'est roulé des pelles en buvant du rosé jusqu'à finir celui-ci, puis on a tergiversé avant de décider que non, définitivement non, il n'était plus temps de sortir quand bien même fut-ce dans notre repaire.
"Dodo?"
"Allez."

Evidemment on n'a pas dormi. On n'a pas non plus couché ensemble, mais disons qu'il s'est passé bien plus qu'il n'aurait du. Largement trop quoi. Mais j'ai aimé dormir contre elle, j'avais envie que ce soit elle qui soit là, contre moi.

Le lendemain, au boulot, tout semble avoir repris son naturel, on s'envoie deux trois petites piques, gentiment, en souriant, puis en douce, elle vient et m'embrasse très tendrement. Je me laisse faire. J'aime qu'elle m'embrasse.
J'aime l'illusion qu'on n'est pas passé à coté de tout ce que l'on aurait pu vivre elle et moi.
J'aime bien gâcher je crois.

Bien sûr, je mettrais ça sur le compte de son départ, et de ma nature quand même salement autodestructrice. Puisqu'elle s'en va, c'est foutu, donc ça va faire mal, alors jetons-nous y. N'empêche qu'à compter de cet instant j'ai réellement commencer à réaliser que je perdais une personne qui avait pris énormément d'importance dans ma vie.

Et puis de toutes façons je lui ai déjà promis : "Tu es la rousse de ma vie"...

mardi 19 février 2008

Les bêtises épisode I




Pfiou... 5 jours sans poster... C'est un salaud bien occupé auquel j'ai eu à faire ces derniers jours.

Reprenons :

Après ma rencontre avec Miss Monoprix 2008, mercredi, et le super dîner du mercredi soir, je commençais à me dire que je craignais un peu, que c'était pas fair play par rapport à Ma Comm, et en partant en cours vendredi, je me suis dit qu'après tout il faudrait peut-être que je me calme.
Je pars donc en cours comme un étudiant modèle, suis admirablement mes deux heures de cours magistral, avec des réponses pertinentes et tout, puis je décide avec ma Pote de Cours qu'on a faim. On se met donc en route vers la cafet, je raconte à Ma Pote de Cours ma rencontre du mercredi, il est onze heures dix, et en arrivant à la cafet, je vois une fille sublime en face de moi, cheveux longs, chatains/roux, joliment bouclés... mon regard se précise sur ses traits, elle me regarde et me sourit... Miss Monoprix 2008.
En 5 mois de cours, je ne l'avais jamais vue dans la fac. Je la croise 3 fois en 2 jours, tout va bien.
Je me tourne vers Pote de Cours :
"Avance, j'arrive."
Je me tourne vers Miss Monoprix 2008.
"Salut."
Elle me sourit. Il est beau son sourire.
Intervention n°1 du petit donald ange : "Celui de Ta Comm aussi, connard !"
"Salut..." Elle baisse lentement son regard jusqu'à ma pochette sur laquelle son numéro est presque gravé tellement il est en évidence.
"Oui, je l'ai toujours... à bientôt..."
Je lui lance un large sourire de salaud, puis rejoins Ma Pote de Cours.
Intervention n°2 du petit donald ange : "Comment ça à bientôt? Tu vas pas la rappeler qand même?"

Je psychote un peu, j'explique brièvement à MPDC que celle d'elle que je lui parlais environ 5 minutes avant, ce qui me donne droit à un "Ah ouais, elle est super belle...", et elle me dit que quand même je crains. Je lui rappelle que je l'avais prévenu que j'étais un connard.

La journée se passe, les cours et les absences de profs se succédant à une allure non négligeable, et en déambulant dans les couloirs, avant de partir, je croise une fille avec qui je suis en cours. J'avais jamais fait gaffe en fait, mais l'heure d'avant je l'ai vue assise dans ma salle de classe. Grande, métisse, joli visage, joli fesses, apparemment pas mal foutue. Miam.

Grand sourire, elle passe, MPDC me lance un "Tu la connais?" - "Non, pas encore..." On rigole un peu, elle me dit que je suis le pire, on passe voir si des notes de partiels sont affichées - rien de nouveau - puis il est définitivement l'heure de prendre un café. Nous filons donc à la cafét, et recroisons la demoiselle précédemment croisée dans ce même couloir. On sourit un peu du comique de répétition (limite rire mondain), puis MPDC et moi décidons de rentrer chacun chez soi. J'ai pas mal de boulot pour la fac, et mon appart est un peu en bordel et j'aime pas ça. Je rentre, commence à taper mes cours et reçoit un mail d'une certaine Lucie (pseudo évidemment) qui me demande si j'ai un cours.
C'est donc une meuf de la fac. Elle cherche un CM pour lequel le prof était absent. Cool, sauf que j'avais le même cours donc je l'ai pas non plus ce cours. Le mail se terminant par "je t'ajoute à mes contacts msn comme ça on pourra se parler directement" j'attends donc la notification msn, qui arrive et on commence à discuter, je lui dis que je ne l'ai pas, mais je dois pouvoir le trouver - j'appelle donc MPDC, qui me dit qu'elle me garde le cours au chaud, et revient sur Lucie (sans jeu de mots) pour lui dire qu'en bon héros j'ai résolu son dramatique problème.
"Oh merci super tu gères trop, je sais pas comment j'aurais fait sans toi"
Ouais, je sais, je me sers d'un téléphone comme personne, et puis parmi les 700 élèves que nous sommes, il doit y avoir 35 mecs, mais tu t'es débrouillée pour demander à un mec que tu ne connais pas ce cours si - bien évidemment - indispensable à ta survie. La récompense maintenant !

Notons à ce moment de la journée que le Donald Ange a démissionné.

"Donc tu es sur Aix toi aussi? Si tu veux en rentrant du ski je passerais le chercher le cours, enfin si ça te dérange pas..."
"Non, non, pas du tout..."

S'en suit une séance de drague assez... intéressante. Disons qu'on sent bien qu'elle a 19 ans... :
"y a ma coloc , je l'ai sur msn, elle voudrait une photo de toi..." "Mais pourquoi cette jeune fille veut une photo de moi alors que je ne la connais même pas voyons??" (notez le ton ouvertement sarcastique et frolant la question rhétorique) "roooh bah parce que hum arf... je lui ai dit que t charmantqd elle m'a demandé à quoi tu ressembles..."
Un peu plus tard, elle m'envoie une photo de sa coloc : "Elle te propose un échange de bons procédés, en gage de bonne volonté, elle te file sa photo..." J'annule donc l'envoi.
"Ma coloc veut ton adresse..." "Mon adresse?" "msn... Je lui donne?" "Eventuellement... Le jour où je la connaitrais." "
"Ma coloc s'excuse d'avoir autant insisté pour la tof et espère que tu ne la prends pas pour une tarée..."
"Non, du tout, j'aimerais juste savoir ce que tu lui as dit sur moi pour qu'elle soit comme ça..."
"lol... je lui ai dit qqch de flatteur."
"Oui, pour qu'elle agisse comme ça, soit tu avais été très gentille soit trèèèèèèèèèèès méchante..."
"mdr... tu veux me mettre mal à l'aise...."
"Ouais..."
"Tu sais qu'on se voit en cours? ça va être dur d'affronter ton regard pour moi après..."
"Mais non... et puis tu n'en aurais pas dit autant si tu n'étais pas un minimum sûre de toi... Tu passes à la maison en rentrant du ski?"
"Euh... ok."

Et ça, c'était que le vendredi, le week-end à suivre était rock n'roll aussi...
Mais je dois partir au taf !! La suite ce soir ;)

jeudi 14 février 2008

Parfaite inconnue

free music


Mercredi 13 février, donc.

Je sors d'une rude journée de cours, j'ai pas énormément dormi pour cause de "j'ai fini le taf fort tard la veille au soir". Il est 17 heures. L'avancée discrète de l'été nous offre chaque jour quelques minutes de soleil en plus, et la nuit ne menace pas encore Aix de sa chape sombre, et je pointe le nez hors de la fac et je décide de rentrer en passant par le parc Jourdan.
Je l'aime ce parc Jourdan. C'est ici que moi et mon premier Amour avons échangé notre premier baiser, voilà une éternité, 6 avril 2001, j'en reviens pas ce que j'ai changé depuis.
On a convenu avec Ma Comm que le soir-même elle venait manger à la maison, que je lui concoctais un délicieux repas, et qu'après on s'envoyait salement en l'air comme y a guère qu'avec elle que je le fasse.
Putain de Parc Jourdan, on sent que la Saint-Valentin approche, des couples fleurissent ici et là un peu comme les tapis de pâquerettes qu'on trouve alentour. J'ai du Morcheeba dans les oreilles, je marche en respirant profondément, un large sourire accroché aux lèvres, je savoure. Putain, que j'aime cette ville. Même avec ses Fashion-victims, ses tektonic, ses cagoles, ses punk-à-chien, ses méga-rebelles de 18 ans tout juste qui fument plus de pets qu'ils n'ont de pensées dans la journée, ses vieux cons, sa mafia, je la prends toute entière, cette ville, elle est mienne maintenant.
Je descends le long des escaliers menant à la fontaine plane, jusqu'au portail qui donne non loin de l'hôtel du Roy René. J'arrive sur le périph, je survis une nouvelle fois à sa traversée, passe le Cézanne, puis le Mazarin, me voilà à l'entrée du cours, avec Béchard sur ma droite. Si je veux trouver des provisions sans prendre la voiture, ni aller au Casino à l'autre bout de la ville, le seul endroit potable, c'est le Monoprix. SPAR et l'armée de petits casinos, je pourrais, mais je vais devoir me prostituer devant l'échoppe afin de récolter les 350€ que me couteraient le cas échéant mes courses.
Je me mets donc en route vers le "Citymarket" qui me connait depuis maintenant plusieurs années et je descends au sous-sol pour prendre de quoi faire un festin de roi qui ferait à Ma Comm la démonstration qu'elle ignorait un de mes talents, si culinaire soit-il.
Je commence mes emplettes, je trouv assez vite tout ce que je veux, j'ai une idée précise de ce que je veux faire et je sais que je vais être assez fier de moi.
Au détour d'un rayon, mon lecteur MP4 décide qu'il est temps de faire une pose, et me met une vieille musique d'un jeu vidéo dans les oreilles, j'aime bien, mais j'ai pas envie de l'écouter à ce moment. Je pose mon panier, cherche mon lecteur dans ma poche intérieure, j'ai comme une envie de Laurent Voulzy. Une fille arrive sur ma droite. Je délaisse une seconde le titre affiché sur l'écran à cristaux liquides pour l'effleurer du regard, cette nouvelle venue.
Beurette, 22-23 ans, grande, fine, comme j'aime, de grands yeux verts, une bouche charnue, un bandana dans les cheveux, un peu bobo, merveilleuse. Mon regard se fixe dans le sien, et elle m'offre un somptueux sourire qui me laisse voir une rangée de dents parfaitement alignées. Elle passe devant moi, nos yeux restent accrochés, mon regard la suit, elle n'arrête pas d'avancer, mais tourne la tête vers moi au fur et à mesure de sa progression au sein du rayon. Je lui lance un sourire craquant (de niveau 6) et repose les yeux sur mon lecteur pour passer la chanson.
Le temps de m'extasier sur le romantisme inhérent à une rencontre au sein d'un rayon de monoprix, et je décide de me reconcentrer sur le motif de ma présence ici.
On se recroise une fois, puis deux, puis trois. En continuant de plus belle nos petits jeux de regards. Je file à la caisse. J'ai quelques scrupules à craquer sur une fille en préparant une soirée avec ma copine officielle.
Elle s'installe quelques caisses plus loin. Je la remarque, mais fais mine d'être concentré sur mon lecteur audio. Je mets mes articles sur le tapis, nouvel échange de regards, long, très long, il pue le sexe ce regard...

"Vous préparez un dîner en amoureux?"

Un grand merci à la caissière de Monoprix qui me replonge avec violence dans la réalité.
Je souris.

"Ça se voit tant que ça?"

Foie gras, soupe de châtaignes, carpaccio, hampe, sauce aux morilles, glace miel et nougat, soit les conditions de vie étudiantes se sont considérablement améliorées, soit notre caissière a le flair d'un Derrick enrhumé.

"Elle a de la chance votre copine !! J'espère que mon mari il aura le même genre d'idées !!"

Ma pauvre fille. T'as peut-être même pas mon âge et t'es déjà mariée.

"Si j'ai ce genre d'idées, c'est peut-être justement parce que c'est ma copine, pas ma femme"

Je souris en brisant ses rêves de mariage heureux, puis m'achemine vers l'escalator. Je lance un ultime coup d'oeil à Miss Monoprix 2008, qui n'en a pas fini avec sa caissière, et me fixe avec un immense sourire aux lèvres. Je pose un pied sur la marche de l'escalator et me laisse lentement acheminer vers le rez-de-chaussée et la sortie, mes yeux toujours dans les siens. Elle voit bien que je joue. Peu à peu, le mécanisme va me faire disparaître de son champ de vision, on le sait tous les deux, et juste avant que cela ne se fasse, j'articule très clairement sans un bruit "à un de ces jours...", un début de sourire carnassier aux lèvres. Je disparais, plutôt content de mon effet.
Ceux qui auront suivi se souviendront d'une lithographie de Marilyn Monroe que m'a offerte Ma Comm il y a peu. Je tente de passer à Point cadre, rue des Cordeliers, mais les bougres étant en congé, je dus alors me résoudre à laisser Marilyn à nu quelques jours de plus. Demi-tour, je remonte en direction de chez-moi, et au coin d'une rue, je manque de heurter une fille. Je lève les yeux. Merde. C'est elle.

Je suis pris de court. Autant je me sentais être parti en vainqueur du Monoprix, autant là, je m'y attendais pas. Elle n'a pas pu me suivre, j'ai quitté le monop il y a déjà un quart d'heure. Je souris, cherchant un truc à dire.

"J'ai pas l'habitude de croiser aussi souvent un mec aussi mignon en si peu de temps par hasard..."

Putain, elle a une voix un peu dure, suave, calme, et je trouve toujours rien à dire. Elle tire un fluo de ma pochette de cours, prend celle-ci, et note en gros son numéro dessus (genre en diagonale, sur toute la longueur de la pochette).

Je récupère ma pochette, et souris à nouveau.

"Merci..."

Je ne la quitte pas des yeux.

Elle s'approche de moi pour me faire la bise, m'embrasse au coin des lèvres et me murmure à l'oreille : "Je m'appelle Miss Monoprix 2008..."

Elle reprends sa place initiale, attendant vraisemblablement mon prénom.

"A bientôt, alors Miss Monoprix 2008..."

Elle me sourit, et elle se barre.

Je me suis fait bouffer. Une horreur.
Hier j'ai passé ma soirée avec Ma Comm. Une super bonne soirée. Parfaite même, bonne chair bon contact des chairs, beaucoup de jeux, de la tendresse, tout.
Pourtant, ce matin en cours, je pensais à l'autre, son putain de numéro marqué en gros sur ma pochette. Je me suis bouffé les couilles toute la journée pour ne pas l'appeler.

J'ai des scrupules aussi à brancher une meuf le jour de la Saint Valentin aussi faut croire.
Je vais essayer de me retenir.
Mais je sens comme un salaud qui trépigne au fond de moi.

mardi 12 février 2008

Je suis un prédateur sexuel

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J'ai eu tout un tas de surnoms débiles.

Au delà de ceux que j'ai pu me donner, moi-même, sur le net suivant ce que j'y faisais, j'ai ou ai eu du "Loulou", "Chouchou", "Beau gosse" (je l'aimais bien celui-là, bizarrement...) "Papa longue jambe" j'en passe et des plus ridicules.
Mais depuis quelques heures, La Schtroumpfette Grognon (une des serveuses avec qui je bosse) m'en a trouvé un nouveau.
J'étais en train de branchouiller Gouttedeau (une autre serveuse), gentiment et poliment comme l'aurait fait n'importe quel mec s'ennuyant dans son taf ayant une jolie fille à disposition. La Schtroumpfette Grognon(LSG) était à coté de moi, et observait. Elle connait bien gouttedeau. Cette dernière m'envoie un truc du genre "Non, mais, rien que pour tes fossettes j'aime trop te faire sourire..." et elle repart vers la cuisine. LSG me regarde et me dit : "Tu sais qu'elle est super coincée avec les mecs? Tu lui as fait quoi?". Je prends donc mon air le plus angélique en haussant les épaules. Là dessus derrière moi j'entends un : :"Salut, VK..."
Je me retourne. Tiens, l'Omission. L'Omission, c'est sûrement une des filles les plus mignonnes que j'ai branchées les 6 derniers mois. Mais c'était plutôt une période faste dans le célibat, et après un premier rendez-vous plus ou moins raté (la serveuse s'occupant de nous et moi ayant eu un léger différend sur une partie de jambes en l'air que j'ai souhaitée voir en rester là), j'ai out simplement oublié de la recontacter, et j'ai reçu au bout de deux semaines un message me disant en gros "Bon apparemment tu n'as pas eu très envie de me revoir... Je sais bien que ça s'est mal passé la dernière fois, mais je pensais que tu me rappelerais. à un de ces jours"
Gloups quoi.
"Salut Omission..."
On discute brièvement, je l'installe, je m'occupe de sa table, je blague un peu avec elles, puis je retourne derrière mon comptoir. LSG n'a pas bougé et m'observe toujours. Je lui explique vite fait que c'est un copine que j'avais pas vue depuis quelques mois (ce qui n'est pas faux d'ailleurs).

"une ex?"
"Non non."
"Sûr?"
Je souris.
"Ben j'ose espérer pour elle que je m'en serais souvenu..."

Une heure plus tard, Omission s'en va. Elle vient me régler :
"Tu finis à quelle heure?"

LSG m'écrase discrètement le pied derrière le comptoir.

"Minuit normalement."
"Si ça te dit de passer à la maison.."

Je me mordille un peu la lèvre, je lui explique que je ne peux pas, là, mais que j'aurais rien contre boire un coup avec elle à l'occasion. Elle s'en va.

LSG : "Ah ouais, tu l'avais branchée elle aussi."
Moi : "Ouais, mais bon, il s'est rien passé quoi..."
LSG : "Ouais enfin là tu peux rattraper le coup je crois hein..."

Le taf reprend son (faible, c'est l'angoisse le lundi) cours, je sers deux tables en brasserie histoire de faire quelque chose, je rigole un peu avec les clients, un table mixte et une de filles.

Un peu plus tard, les tables sont parties et je m'occupe de mon comptoir.

"Tiens playboy, on a laissé ça sur une table..." Elle me lance une serviette pliée en deux avec un prénom féminin dessus.
Je souris, l'air de rien, et jette la serviette (pas de filles qui me plaisent à la table donc bon...).
LSG : "t'es vraiment un crevard quand même, tu peux pas t'empêcher de branchouiller?"
Moi : "Non mais attends, j'ai rien fait, j'ai juste discuté avec !! Tu vas quand même pas me reprocher d'être sympa avec les clients non??"
LSG se fend d'un "Ouais c'est ça... et retourne débarrasser l'autre table.
D'un coup j'entends "PUTAIN !!" genre, outrée. Je lève les yeux de mon bar. LSG revient vers moi avec une coupelle avec un ticket de caisse et un billet de dix euros (table que j'avais déjà encaissée).Elle me jette la coupelle sur la table. Sur le ticket de caisse, un numéro de téléphone, un prénom et "En espérant que tout ce que tu fait(oui, avec un "t") soit aussi bon que tes cocktails..."
Je plonge mes yeux dans le regard inquisiteur de LSG, l'air innocent.

"tu sais ce que tu es? Tu es un prédateur sexuel..."

samedi 9 février 2008

Marie ou Marilyn...

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Jusque l'an dernier, j'étais atterré par l'incapacité chronique de tous ceux qui m'entourent à m'offrir un truc qui me plaise, aux occasions du genre anniversaire, que ce soit la famille, qui m'offrait systématiquement des trucs qui reflétaient simplement l'image qu'ils avaient envie d'avoir de moi, sans tenir compte de mes goûts, que mes amis, dont le manque d'imagination leur promet un brillant avenir comme scénaristes de R.I.S. police scientifique, sans parler de mes ex (celles des 7 avec qui j'ai passé assez de temps pour franchir un anniversaire, Noël, Saint-Valentin ou autre connerie affiliée), qui n'ont pas réussi à m'offrir nu présent dont le souvenir me perdure jusqu'à ce jour (exceptée Jalouse, ma plus longue relation, qui y est parvenue).
Depuis septembre, pour la quatrième fois, quelqu'un a réussi à vraiment me faire plaisir grâce à un présent.
Ce fut tout d'abord mon père, qui sans doute sous l'effet d'une drogue dure m'offrit une guitare, alors que toute ma famille s'étaient jusque-là farouchement opposée à une acquisition de ma part de ce genre d'instrument.
Puis Dos Nu, une illustre inconnue, une gamine, qui m'offrit deux cadeaux qui firent vraiment plaisir pour mon anniversaire, alors qu'elle ne connaissait pour ainsi dire rien de moi, mais elle avait fait l'effort de se renseigner de manière intelligente.
Ensuite PoteDeMerde, cet infâme bâtard, qui, estimant que je m'en sortais trop bien à la fac m'offrit un piège vidéo-ludique devant lequel je bavais depuis des mois, alors qu'on se faisait quelques jours ensemble sur Aix pour Noël.
C'est aujourd'hui Ma Comm qui a réalisé cet exploit, me faire plaisir.
Il y a quelques semaines, dans Aix, je m'extasiais devant un portrait somptueux de Marilyn Monroe, allongée le visage tournée, un portrait superbe en noir et blanc avec pour seule teinte de couleur son rouge à lèvres, en format 70 X 120.
Je rentre du taf ce soir, Ma Comm m'attendait à la maison. On parle un peu.
"J'ai quelque chose pour toi."
Je grimace. Je suis méfiant envers les présents.
"Pourquoi?"
"Pour rien. Parce que j'avais envie."
Je rechigne à l'ouvrir, mais pas trop longtemps.
Elle gère, Ma Comm...
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Et dire que dans un premier temps j'ai cru que c'était un poster de Rage Against the machine...

Elle Gère, Ma Comm.

jeudi 7 février 2008

It's coming back around again...

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Depuis des années, je tenais le même propos sur un certain sujet. Il est un groupe, que je n'ai jamais vu en concert, qui s'est séparé en 2000, autant dire que j'avais tiré une croix sur l'idée de les voir. Néanmoins, lorsque l'on me parlait concert, mon discours était systématiquement le même : "Si on me donnait l'occasion de voir un groupe, un seul, vivant ou mort, ce serait Rage Against the Machine."

Le 4 juin de cette année, RATM va donner un concert à Paris Bercy. Ils se sont reformés depuis quelques mois et donnent pas mal de concerts. Les places sont un peu hors de prix, et il y a de grandes chances que je sois déçu. Mais putain, ce groupe, c'est MON groupe. Les places seront en vente demain matin à 10h. Autant dire que je vais claquer 200€ pour 2 heures de pur plaisir...

mercredi 6 février 2008

Capote, paternité & liberté d'être mère

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"NDLR de LPLM :Un article important car il soulève sur le fond la question de la disparité juridique de la maitrise de la fécondité comme l’a parfaitement démontré Marcella Iacub :

père d’un enfant non désiré poursuit la mère. L’affaire est en cassation. Géniteur malgré lui, il réclame justice Par CHARLOTTE ROTMAN QUOTIDIEN : mercredi 4 juillet 2007

Un homme peut-il attaquer en justice une femme qui a gardé un enfant dont il ne voulait pas ? Et gagner ? Cela aurait pu rester une banale histoire de drague. Benoît et Anne-Marie (1) se sont suffisamment plu pour coucher ensemble le soir de leur premier rendez-vous, fixé par petite annonce. C’est à peu près la seule chose sur laquelle ils sont d’accord. De cette union est né un enfant.

Quinze ans après, ils se retrouvent devant la Cour de cassation. Benoît poursuit Anne-Marie pour « faute » et demande ­réparation. Lui affirme qu’il n’y eut qu’un soir. Elle parle d’une relation de plusieurs semaines qui s’est achevée brusquement : « Je lui ai dit que j’étais enceinte. Il a tourné les talons. » Anne-Marie ne prenait plus la pilule depuis qu’elle était séparée du père de sa petite fille : « Je ne pensais pas à ça », se justifie-t-elle aujourd’hui. Elle a reçu sa grossesse surprise comme « un don du ciel ». C’était en 1991. Aujourd’hui Benoît parle d’un « désastre ». Il décrit une « ruse machiavélique ». Il se sent « piégé » : « Il n’y avait aucun doute qu’elle utilisait un moyen de contra­ception. » Refus de test. En 1993, elle l’assigne en justice pour une reconnaissance en paternité : « Je ne voulais pas de nom, pas de pension, juste qu’il soit clair avec cet enfant. » Benoît, avocat, se soustrait au test et multiplie les pro­cé­dures. Las, en 2000, la justice le reconnaît officiellement comme le père et le ­condamne à verser une pension alimentaire de 304 euros dont il ­s’acquitte chaque mois. Procédurier, Benoît ne s’est pas laissé faire. « Vous laissez votre sac ouvert dans un café et vous vous faites voler votre portable : ce n’est pas parce que vous êtes léger que l’autre est exonéré de sa responsabilité », argumente-t-il. J’ai le droit de disposer de ma vie familiale. » Y compris de ne pas en avoir. Logique. C’est avec ce raisonnement que Benoît a attaqué pour faute. Selon lui, les femmes qui ont « le pouvoir exorbitant » de choisir si elles font des enfants (y compris dans le dos d’un homme) ont « une responsabilité accrue ». Cette logique s’applique aussi dans le cadre d’une relation suivie « où une femme tromperait un homme naïf qui ne veut pas d’enfant », plaide-t-il. Jusqu’à présent, la justice lui a donné tort. Le 21 mars 2006, la cour d’appel d’Orléans pose que « le simple fait de devenir père, même sans l’avoir recherché, ne ­sau­rait être considéré comme un fait dommageable ». Elle pointe aussi les responsabilités du « monsieur » : « Tout homme qui accepte des rapports non protégés encourt [.] la possibilité d’une procréation. » Et le condamne à 10 000 euros de dommages et intérêts. Depuis cette histoire, Benoît, déjà père de plusieurs enfants, s’est marié et a eu un garçon. A part sa femme, nul n’est au courant. Anne-Marie, elle, a dit à son fils : « Ton papa habite Paris mais il est souvent en voyage. Il est fâché contre moi. » La Cour de cassation doit se prononcer prochainement. (1) Les prénoms ont été modifiés."

Article original

Cet article ne date pas d'hier, mais je le trouve hyper intéressant, et d'autant plus les réactions qu'il suscite sur le forum notamment celle-ci :

"Vincent : L'HOMME EST donc obligé d'être père ...
LA FEMME A LE DROIT de ne pas être mère: elle peut avorter , elle peut accoucher sous x quand elle n'a pas d'autres solutions. Mais , en 2007 , l'homme, lui , il est obligé d'être père même quand il ne l'a pas voulu (enfant dans le dos) ! Au bout d'un moment on ne met plus de préservatif , et l'homme ne peut pas contrôler si sa partenaire prend la pillule. Si elle tombe enceinte,cet 'homme "abusé" n' a pas le contrôle de la grossesse et ne peut pas la faire interrompre puisque la femme est evidemment libre de son corps.Certaines femmes ont réussi à cacher leur grossesse. Et signer un papier qui dit qu'on ne veut pas être le père de l'enfant à venir n'a aucune valeur juridique. Moi ,ce que je ne comprends pas c'est qu'en 2007 , une femme a le droit de ne pas être mère mais une homme, lui , est obligé d''être père et ce même quand on lui a fait un enfant dans le dos! Il y a donc beaucoup à faire dans l'égalité entre les sexes! Evidemment quand on divorce et que l'homme a reconnu les enfants , il ne peut pas venir dire ensuite qu'il n'est plus le père juste pour ne pas payer de pensions. Jeudi 05 Juillet 2007 - 15:56"

Personnellement, je peux quasiment compter le nombre de fois où j'ai coucher avec une fille sans capote, et si la prudence quant aux MST a été un des vecteurs de prudence, le fait que je sois complètement paranoïaque quant à la paternité l'a été bien plus. Même avec ma relation la plus longue, au bout de quasiment un an, je mettais encore des capotes.
J'ai entendu parler, il y a quelques temps, d'une pilule contraceptive pour homme, mais il semblerait que la stérilité fasse partie des fréquents effets secondaires, et si je ne veux pas de progénitures, je veux en revanche être conscient que j'en ai le pouvoir. Connerie masculine quand tu nous régis.
Je trouve le terme "Pouvoir exorbitant" extrêmement pertinent. Je qui profondément athée, mais dans la religion il se dit que seul Dieu a droit de vie et de mort sur nous tous. C'est donc faux. Les femmes possèdent aussi ce droit que nous ne possédons pas. Parfois, je me dis que ma paranoïa a sûrement déjà sauvé mon petit cul de célibataire sans enfant plus d'une fois.
C'est tout simplement une aberration. A l'heure actuelle, tout est régit par des contrats : Mariage, logement, emploi, prêt, abonnement téléphonique, assurance, bref, tout ce qui concerne deux parties requiert l'accord clair des deux parties. Je ne comprends toujours pas pourquoi deux parents voulant un enfant ne doivent pas signer un contrat, il s'agit tout de même d'une vie humaine, voire de trois vies humaines qui peuvent être somptueusement gâchées par un vide juridique surprenant. d'une part, on impose à un homme de vivre avec l'idée qu'il a un enfant qu'il fait le choix de connaître ou de ne pas connaitre, c'est bien, déjà c'est pas cruel, ensuite, on impose potentiellement à un enfant de grandir sans son père, en se demandant toute sa vie"pourquoi son père n'a pas voulu de lui", vachement bien pour se construire ça aussi, quant à la mère qui se retrouve seule à élever son gosse en maudissant l'autre infâme connard qui n'a pas voulu être le père de son enfant ou l'obligeant à le reconnaitre précisément, elle aussi ne va pas se pourrir la vie.

Des objections ou on le met en branle ce contrat de parentalité?

Salut à toi

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Avoir une amie geekette, c'est parfois très utile. Moi c'est grâce, en grande partie, à un des ces animaux que je me suis motivé à blogger mes conneries, parce que son blog me plaisait énormément. En plus une fois que tu as fait ton blog, ton amie geekette peut t'aider et te montrer plein de choses dont tu ne soupçonnais même pas l'existence, comme cette merveile qu'est Analytics par exemple. Ainsi j'ai plein d'informations en rapport avec mon blog, notamment, le type de termes recherchés par les gens qui atterrissent sur mon blog par Google interposé. Et c'est là que ça devient drôle :

En 1 : "Salaud malgré lui". bon ok, c'est le nom du blog, admettons.

En 2 : "Pute Rousse". Mouais. Je suis pas sûr qu'ils aient trouvé ce qu'ils cherchaient ici... Mais dans le même temps je reconnais qu'il y a de la Pute rousse dans le coin.

à partir de là ça part en couille.

3 : "Me taper une queue". Bordel qu'est-ce que j fous dans ce recensement moi??

4 : "aprem baise entre potes". Important ça, le sens du partage entre amis.

5 : "avariée vidéo - viande -nourriture -blog -jeu -forum" STOP !!! Celui-là je veux que l'on m'explique. Il cherchaient quoi, bordel de merde, exactement, le gars qui a tapé ça sur Google?? Le "forum du Grand jeu du blog qui passe le plus de vidéos de viande et de nourriture avariée???". Comme il est venu aujourd'hui, s'il pouvait nous expliquer... Merci.

En 6 : "Belle pute sur Reims"
En 8 : "branle entre potes" (même remarque que la 4)
En 9 : "Chatte en feu" C'est tout moi ça.
En 10 : "Chippendales baiseurs". Justement, j'ai quelques problèmes de thunes ces temps-ci...

En 17 (un de mes préférés) : "Enculer sa voisine". Putain. Y a des sites qui expliquent méthodiquement comment faire?

"Avant tout fouiller ses poubelles tous les trois jours. Dès que vous trouvez des tampax, allez-lui taper du sel à 22h48. C'est une bonne heure pour la sodomie. Si elle vous réponds "Ah je suis désolée, je mange sans sel", ne vous en faites pas, attaquez de front "Oh c'est pas très grave tu sais, de toutes façons, je venais surtout pour te casser le cul."Normalement ça passe. Méthode approuvée par Emile Louis et Francis Heaulmes."

En 18 "enculée +baisée +tous +jours -video -videos -vidéos -vidéo" Lui c'est un garçon sensible. Il s'est dit qu'il préférait pas voir de vidéos, ça pourrait le choquer, et puis il préférait laisser faire son imaginaire en lisant un bon vieux SAS.

En 23 (and the winner is...) : "Incontinence pendant l'acte sexuel". Chaud.

En 30 : "Mec ce fait baiser en survet". Euh... Comment il est arrivé chez moi lui???

En 33 : "mon gendre m'a coincé dans le garage et m'a baisé" Ah tiens lui il doit kiffer les vieilles.

En 35 : "Puceau tardif". j'offre de services de coaching éventuellement.

And the 50th, the last but not the least... "Vagin plein de sperme àmanger"

J'ai envie de dire "What else?"

mardi 5 février 2008

La baise du matin

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Sans déconner, j'ai jamais compris cet engouement pour un petit coup au réveil, pas lavés (sachant que si on a dormi dans le même lit a priori on a baisé avant de s'endormir), avec la tête dans le cul, en vrac, avec la sale haleine du matin (ah oui à ce propos aux filles qui acceptent qu'on leur jouisse dans la bouche (merci les filles j'adore ce que vous faites) le lendemain matin... par pitié... pas de furieuse envie de bisou langoureux si ça ne vous dérange pas. Non sérieux, le sperme dans la bouche ça doit macérer, mais le lendemain, c'est affreux.), sans compter que des organes génitaux qui ont servi quelques heures auparavant, ça sent pas non plus la rose.. et pis.. putain mais... le sommeil c'est sacré merde...

Parmi les nombreux insupportables souvenirs que j'ai de La Chieuse, celui-là était dans le top 5. Immanquablement, mes dimanches, ceux-là même qui étaient les seuls jours où je pouvais grasse matinée à cette époque, étaient atrophiés de leur grasse matinée, parce que madame avaient décidé qu'à 9 heures sa libido se mettait en marche. Ce qui donnait lieu à des dialogues très drôles du genre :
"Mais pourquoi tu bandes comme ça toi" en envoyant la main sur ma queue.
"Parce que j'ai envie de pisser..."

ou

"t'as pas envie que je te suce?"
"non La Chieuse, j'ai envie de dormir là surtout."

Bref, si quelqu'un a une explication à me donner concernant cette pulsion matinale tout à fait discutable du point de vue de l'hygiène... je prends.

Y a une fille qui habite chez moi.

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Bon, c'est pas tout à fait vrai. Mais ça valait le coup d'en parler.

Samedi, Ma Comm m'appelle. j'entends à sa voix qu'elle ne va pas bien. On parle. Elle doit venir le soir même à la maison. Je lui propose de passer la semaine à la maison. Instantanément, un avalanche de messages d'alertes arrivent à mon esprit. Putain. Des preuves. Merde, le blog sur le pc. Putain, les histo de conv avec Marion et PdM. Des numéros de téléphone qui trainent à droite à gauche. Une fille, Gouttedeau, qui m'a écrit ses mensurations sur mes cours qui trainent au milieu du salon. Tous les trucs que j'oublie, le dossier souvenirs des ex, des sales vidéos qui trainent sur le pc, et je vais la laisser seule au milieu de tout ça.

Elle : "Je sais pas... c'est gentil... Je vais y réfléchir..."
Moi : "Ok, fais ce que tu considères le mieux pour toi."
Moi (à l'intérieur) : "PUTAIN MAIS QUEL CON NON MAIS POURQUOI JE LUI AI DIT ÇA MOI???"

Toujours est-il que j'ai passé une heure à tout planquer le samedi soir avant qu'elle arrive, sachant qu'elle allait passer le dimanche en partie chez moi en mon absence.

Et le dimanche soir, quand je suis rentré.... La vaisselle était faite, ce qui m'a à la fois irrité et touché, et l'appart dégageait une aura féminine que je ne lui avais jamais vue... Il est fort ce benabar...

Ma Comm est redescendue chez elle, finalement.
Je suis un peu triste, au fond. J'aurais bien aimé, quelque part, qu'elle reste chez moi, cette semaine. Et pourtant, j'ai vraiment besoin de ma solitude. Je continue à avoir mon attitude de brancheur fou, ce besoin débile de sentir que "y a moyen", mais j'aurais bien aimé qu'elle soit là.


Ou pas.

lundi 4 février 2008

Répartie du jour volume IV

Situation : je suis affalé sur ma banquette, il est une heure moins et suite à un certain nombre de péripéties en fin de journée je viens tout juste de rentrer. Ma comm monte sur la mezzanine et s'installe dans le lit en petit shorty et débardeur, je squatte un peu devant la télé histoire de décompresser avant de la rejoindre.

Moi : "Hmmm... tu comptes quand même pas dormir comme ça?"
Ma Comm : "Pourquoi?"
Moi : "D'abord tu vas me faire le plaisir de retirer ce débardeur..."
Ma Comm : "Non !! Je le garde !!"
Moi : "Puis ton shorty... ton soutien-gorge... ton string... et à ce moment-là peut-être que je te rejoindrais..."
Ma Comm (regard de défi) : "Eh ben non !! je vais dormir avec MON string, MON soutif, MON shorty et MON t-shirt !!"
Moi (me levant, commençant à défaire le clic-clac) : "Dommage, tu aurais pu dormir avec TON mec..."

C'est ainsi que je me pris successivement un débardeur, un shorty, un string et un soutif dans la tête...

dimanche 3 février 2008

Répartie du jour volume III

*avec une copine du taf qui a un enoooooooooooorme bâton dans le cul*

Moi : "Et toi, c'est quoi le truc le plus sale que tu aies fait sexuellement?"
Batondanslecul : "Attends mais c'est perso, ça te regarde pas..."
Moi : "Non mais t'inquiète, ça sortira pas de la région PACA..."
Bdlc : "Non mais non... c'est pas parce que tu aimes bien raconter toutes tes histoires de cul que..."
Moi "Euh... non, je t'arrête tout de suite. Je ne raconte pas TOUTES (emphase sur le "toutes") mes histoires de cul. Je ne bosse que 35 heures par semaine je te rappelle..."

C'était la répartie du bouffon mais c'était très drôle :)

vendredi 1 février 2008

Not a virgin anymore

free music


Il y a une éternité, j'avais 20 ans. j'étais encore un gentil garçon, ou plutôt je commençais à peine à arpenter la pente glissante qui m'a amené là où j'en suis à présent, et j'étais encore plein d'illusions. Toujours est-il qu'après avoir rencontré mon premier amour, Regret, dont je fus le premier (comme un connard de mec j'avais déjà couché avec la première venue en ce qui me concerne) il s'en est suivi une période où j'ai rencontré, sans le vouloir, du moins pas consciemment, un nombre assez important de filles pour qui je fus le premier. Peut-être que j'essayais au travers d'une autre fille pour qui je serais le premier retrouver ce premier amour que j'avais perdu, pour ne pas dire gâché.

C'est en discutant avec une immonde salope sur msn tout à l'heure que m'est revenu cette anecdote : à cette époque, mes frasques avaient pas mal fait rire mes potes, qui m'avaient trouvé un charmant surnom.

"Le Décapsuleur".