mercredi 30 janvier 2008

Ptite pouf.

(Musique à venir radioblog en maintenance :P)

Il y a quelques mois, j'ai chopé une jeune fille aux raisins de manière déloyale, une très jolie fille, excepté ses gros mollets, vraiment belle, mais pas très grande, avec un petit coté petit pouf, à la Paris Hilton. Malheureusement, il s'est avéré bien vite que c'était une vraie connasse, non pas qu'elle ne soit pas intelligente, mais plutôt trop égocentrique et intolérante à mon goût, le genre de nombril du monde qui ne connaissent rien à la vie mais sont prêts à vous l'apprendre. On a très vite arrêté de se voir, vu que de toute évidence, on ne vivait sur la même planète, et c'était sans doute pas plus mal.
Depuis nos rares échanges m'avaient un peu irrité, son coté supérieur frôlant l'insupportable.

Tout à l'heure j'arrive au partiel, je la croise, serein. Sourires échangés.

Moi : "Salut..."
Elle : "Salut, on t'a pas beaucoup vu en cours ce mois-ci..."
Moi : "Non, avec le boulot le mardi soir, le mercredi matin à 8h30, j'étais pas forcément au top pour venir en cours..."
Elle : "et tu viens quand même au partiel?"

...

à ce moment-là, j'ai eu véritablement une pulsion. J'ai eu envie au plus profond de moi de la prendre par les cheveux, et de la balancer du haut de l'amphi dans les pupitres cette petite connasse de merde.

Ensuite, j'ai une phrase qui m'est venue, brièvement. Toujours est-il que cette conne, du haut de ses 18 ans, se pensait apte à me faire la morale, donc j'ai du lui expliquer que j'avais mieux gérer mon temps, du coup, et j'ai eu la connerie de ne pas lui dire "tu verras quand tu seras grande sans papa et maman derrière toi.".

bref, elle m'a énervé, et j'étais très fier, quand je l'ai vu partir de l'exam avant moi, je lui ai lancé un regardé interrogateur genre "tu pars déjà?" alors que je sentais que je me gavais comme un porc sur l'exam....

(Pour la petite histoire, en fait, j'ai un total hors sujet sur une question... mais bon je devrais sauver les meubles, allez on pense à moi les enfants !!)

lundi 28 janvier 2008

Under pressure



2 heures.
Dans 2 heures je commence très officiellement ma semaine de partiels, et je réalise que je n'ai pas du tout eu le comportement que je souhaitais. Pas assez révisé, pas assez allé en cours, trop sorti, trop perdu de temps à cause des gonzesses et de la Xbox 360 (le coupable se reconnaitra), bref, depuis uen semaine je réalise la somme de taf que j'ai à accomplir, et j'ai le rythme de taré. J'aimerais que ça sepasse bien, mais je sais que ce sera chaud. Ma comm est présente sans être étouffante, parfaite, comme souvent, mais retour de peur ancestrales, décevoir ceux qui savent, me planter, ne pas être à la hauteur. Je n'ai jamais été aussi heureux que mon père ne sache pas. Mon premier exam s'est bien passé, je crois (même si j'ai cauchemardé cette nuit que j'avais 11, dieu que mon esprit stressé est fertile) mais le plus dur commence maintenant.

Ce sera probablement silence radio d'ici là.

Je vais tâcher de faire chauffer ma bonne étoile d'ici-là.

vendredi 25 janvier 2008

Le plus beau du quartier



Journée ratée de révisions.

17h, alors que tous les analystes s'accordaient à dire que j'aurais du aller chez le coiffeur depuis au moins trois semaines, je prépare mon sac de linge pour la laverie (normalement je fais ça chez papa, mais la flemme de faire une excursion dans son bled)(et même si Ma Comm s'était gentiment proposée de s'en occuper, c'est-y pas mignon?) puis ceci fait, je décide de trouver un coiffeur dans Aix. J'ouvre la porte d'en bas, mets un pied dans ma rue, tourne sur la droite et 5m plus tard tombe nez à nez avec Bigoût. Bigoût, c'est une fille que j'avais rencontrée dans mon ancien bar, Bigoût c'est le rencart le plus raté de ma vie. Non, pardon, probablement le rencard le plus raté de l'histoire de l'humanité, avec son frère qui arrive en plein milieu et qui commence à m'entraîner dans une grande conversation sur "non mais alors là, bon, je t'explique, tu dragues ma soeur, ok, pas de problème..." avant de se mettre à vomir dans les chiottes du bar. Le rencard où la sauce n'a pas pris une seconde, le rencard où je suis parti au bout de 40 minutes tant ça s'était mal passé et tant on avait pas pu discuter tranquille.

Elle me lance un large sourire.
Je réponds avec un sourire en coin façon "comme le destin est joueur"

"Salut Vk... ça faisait longtemps que je t'avais pas vu sur Aix... Tu as quitté le bar j'ai vu..."
"Ça fait un petit moment oui..." (2 ans, ndvk)
"Tu aurais pu dire au revoir... tu retravailles sur Aix?"
*sourire en coin du vk*
"Non. J'y vis."
*tourne le regard vers sa fenêtre et les rideaux rouges que l'on distingue au travers*
"Là, précisément."
"Vraiment??"
"oui."
Je lui donne le numéro.
"Je vis 2 numéros plus loin !! faudra qu'on se voit, c'est trop bête."
"Tu n'auras qu'à passer prendre l'apéro un de ces jours, tu verras mon appart comme ça."
"Ok, je compte sur toi pour m'appeler..."
"sans problème."*sourire*
Elle me lance un regard du genre hostile à mes vêtements, puis :
"ça serait bien qu'on puisse se faire une soirée sans mon frère, tu ne trouves pas...?"
*je souris*

Je repars en quête d'un coiffeur.je parcours le coeur d'Aix une bonne dizaine de minutes, sachant que Skulpt (le coiffeur des tecktonic)je ne me sentais pas vraiment, je croise la copine d'un pote, puis le pote en question, puis un pote commun à nous deux passe par là, et nous nous lançons dans une grande discussion sur le coiffeur que je dois choisir.

Je finis par me diriger vers le palais de justice, sur une recommandation.
Je ne trouve pas le coiffeur en question mais tombe sur un joli salon apparemment vide. ça tombe très bien, je ne suis pas patient. Une étiquette sur la porte :

"En cas d'absence, merci de bien vouloir sonner"

Ce que l'on obtient en usant de politesse. Allez je me sens fou, je sonne. Une seconde plus tard apparaît une sorte de concentré de fantasmes masculins (tatouage au bas des reins inclus) qui s'approche et m'ouvre la porte :
"Bonjour..."
"Bonjour... je suppose qu'il n'est pas nécessaire que je précise que je viens pour une coupe?"
Rires. ça commence bien.

"Bien sûr, je vous laisse entrer..."

Je lui donne ma veste, la suit au bac, m'installe sur le fauteuil plaçant mon cou dans l'espace prévu à cet effet (les guillotines ont bien évolué l'air de rien), puis elle se place juste en face de moi, se penche un peu vers moi, me laissant voir à quel point elle a effectivement tout du concentré de fantasmes masculins, puis elle actionne un petit bouton, déclenchant le système automassant du fauteuil, et une sorte de sourire béat sur mon visage.

Elle me lave les cheveux, rien de bien extraordinaire, puis, après le rinçage, entreprend une séance de massage du cuir chevelu.
"Le fauteuil massant... plus ça... de deux choses l'une, soit vous voulez absolument que je m'endorme, soit vous voulez m'empêcher de partir..."
"Oh non, ce serait dommage que vous vous endormiez..."

Je bénis mentalement le créateur du désir féminin, puis elle s'arrête au bout de quelques minutes de plaisir (pour moi en tout cas :D) et m'invite à passer sur le fauteuil. Je m'assied, et là, je réalise qu'il va falloir que je sois des plus charmants, parce que l'air de rien, avec mes cheveux pas coupés depuis 2 mois et demi, sans gel et mouillés, je ressemble quand même vaguement à un Yorkeshire au beau milieu d'un toilettage.

S'en suit une intense séance de drague, absolument inconvenante sachant que nous étions tous les deux pris, où nous nous apercevons que nous avons maints lieux de sorties en commun, où elle me dit qu'elle a "23 ans, qu'on a pas beaucoup d'écart, c'est bien..."

Bref, moi qui suis toujours déçu en sortant de chez le coiffeur, ai-je été moins difficile cette fois-ci, toujours est-il que je suis ressorti avec le sourire. Je règle, je m'apprête à partir :
"Attends, tiens, ça c'est la carte du salon, tu as le numéro d'ici, celui du salon de Marignane (je m'étais renseigné pour titiller la libido de mon père à l'occasion) et... je t'ai mis le mien aussi.."
*sourire de vk*
"ah, tu fais des coupes à domicile également?"
"Absolument pas"
*sourire qui brûle*
"Au revoir, double-lame."
"Au revoir, Venuskiss."
Je sors, envahi que je suis par un mélange d'excitation et d'euphorie. Dans ce genre de situations, rien de tel qu'une bonne séance de laverie cumulée à de la grammaire anglaise. Je passe à l'appart, récupère mon linge, retourne à la laverie, fais mon affaire, me pose avec mon MP4 sur les oreilles, et ma grammaire dans les mains à attendre le bip salvateur du linge propre.
Un mec rentre, lance sa machine, repart.
Il revient 10 minutes après, alors que je tente de me dépatouiller avec l'utilisation du passif. Une copine à lui se pointe, lance sa machine. Ils commencent à discuter, je suppose qu'il ne doit pas arriver à la sauter, puis je comprends que non, en fait, s'il arrive pas à la sauter, c'est surtout parce qu'il est gay. Le ton monte un peu entre eux, rien de méchant mais ça se taquinait sévère, entre temps je me suis attaqué au séchoir, et aux diverses utilisations du futur, puis il s'en va.
La machine de la fille se termine, elle se cale à coté de mon séchoir, commence à enfourner son linge dans la gueule béante de la bête, et fait tomber (a priori, et en dépit de toute la perversion que je veux bien reconnaître à la gente féminine, je dirais accidentellement. Ou alors elle est extraordinaire adroite) un linge dans mon sac. Je m'abaisse, m'apprête à sortir le linge en question et tombe sur LA culotte. LA culotte que les filles ne mettent que la semaine des règles. La noire, à points blancs, avec de bons élastiques et une espèce de liseret en dentelles blanches. J'extirpe la chose de mon sac du bout des doigts, puis l'ausculte brièvement dans un sourire, avant de la tendre à sa propriétaire qui me l'arrache presque des mains.

"Oh putain !!"

Elle est écarlate. Je me retiens de rire, mais j'ai du mal à réprimander un sourire.

"Non, mais c'est mignon..."

Elle rit un peu nerveusement, je continue :

"Non, mais... sois pas gêné, j'ai des sous-vêtements très moches aussi rassures-toi, je te montrerai quand ça aura fini de sécher je crois même en avoir un avec des petits coeurs roses (ce qui est faux, entendons-nous bien là-dessus, ndvk)"

"Non, mais ça va, j'en ai des jolis aussi mais..."
"Ah, tu aurais préféré que ce soit un joli qui tombe?"
"Non, enfin je sais pas, mais..."
"Et tu jettes souvent ta culotte sur de parfaits inconnus comme ça?"
"ça va ça va... C'est quoi ton bouquin?"
"Grammaire anglaise." je lui tend la main dans un sourire "Venuskiss. Enchanté."
Elle me rend le sourire, puis la main : "Culotteàpois. Tu es en quelle année?"
"Première. Parcours sinueux. tu vois c'est bien maintenant tu peux me rejeter ta culotte dessus, on n'est plus des inconnus."
"rooh va te faire foutre..."

Moins de trois minutes pour un va te faire foutre, ça fait partie de mes records.

Mon séchage se termine pour fêter ça. Je plie consciencieusement mon linge (j'ai horreur de repasser) et on discute pendant que je remets le tout dans mon sac. J'apprends qu'elle est en 3ème année d'anglais, 22 ans, originaire de Carpentras, et qu'elle adore Vincent Delerm et la bouffe mexicaine (aucun rapport de causalité a priori).

Je finis, je lui dis au revoir, je vais vers la porte de la laverie, la regardant dans le reflet de la glace de la dite porte me regarder (leçon n°4 de survie en milieu hostile : apprendre à se servir de son environnement).
"Attends !!"
Je m'interromps.
"Si ça te dit on pourrait manger un morceau à la fac ensemble... je te file mon numéro?"
"Non, prends le mien."

Je lui donne, je sors de la laverie, et je commence à me dire que c'est le genre de jour où il ne faut pas sortir dans un souci de moeurs.

La laverie est dieu merci juste à coté de chez moi. Je rentre directement, j'arrive devant chez moi. Je tombe nez à nez avec une fille dans ma rue. On se fixe. Putain.... on se connait... mais d'où...
"Bonsoir" *sourire poli*
"Bonsoir" *de même*

D'un coup elle semble gênée. Je comprends soudainement pourquoi. Je viens de la reconnaître, c'est ma voisine d'en face que j'ai vue se faire tirer y a trois semaines dans sa cuisine, sachant qu'elle a du me voir au moins trois fois et jamais avec la même fille.

On toussote, on se sourit poliment, sans mot dire. Et chacun rentre chez soi. Pris d'un fou rire en ce qui me concerne.

Il y a des jours comme ça, ça pue le sexe.

mercredi 23 janvier 2008

Elle me quitte



Y a pas mal de filles qui passent dans ma vie. De manière générale, et particulièrement au cours des derniers mois, même si depuis fin décembre, j'ai couché qu'avec une seule personne. Mais peu de filles me marquent, vraiment. hier, j'ai appris une nouvelle qui m'a vraiment peiné. C'est sans doute, avec Orgueil, la personne que je retiendrais, sur mon année 2007.

Pute Rousse s'en va. Dans trois semaines. Elle a trouvé un super plan, un taf de saison pour 7 mois, payé plutôt grassement, nourri et logé qui plus est, sans compter les pourboires, au fin fond de la Corse en plus, donc pas forcément le coin le plus dégueulasse qui soit. J'ai réalisé, quand elle me l'a annoncé hier, que depuis plusieurs semaines déjà, quand je venais bosser, mon attention sur les horaires se portait sur le fait qu'elle travaille en même temps que moi ou pas. La semaine dernière on avait fait une soirée ensemble, juste elle et moi, dans mon repaire, et en y allant, j'ai vraiment eu peur de faire de la merde, mais ce n'est pas arrivé, grâce à l'intervention de deux gros relou clients de notre bar, qui sont venus s'incruster (du coup elle m'a demandé de faire genre on était ensemble pendant toute la soirée, et j'ai même pas chercher à en profiter... je pars en couille sérieux, je devrais me faire psychanalyser.). J'ai eu un peu le sentiment qu'elle était devenue une sorte de fantasme ces derniers temps, j'ai eu envie d'elle, on se chauffait (bon ok, je chauffe un peu toutes les filles avec qui je bosse, mais de manière générale, c'est juste une question d'image, je chauffe très bien des filles qui me plaisent pas aussi), mais arrivé en situation de faire des conneries, je redevenais sage, et plusieurs fois elle a dormi à la maison, dans mon lit, dans mes bras, sans même que j'essaie d'aller plus loin.

Pourtant, Pute Rousse, elle est belle.
Et elle est moche aussi.
Enfin non, je mens, elle est juste pas parfaite. Mais tous les mecs sont à fond sur elle.
Elle pue la spontanéité, quand elle part dans ses délires où elle danse en me fixant dans les yeux et en riant, et en agitant les bras de haut en bas d'une manière totalement indescriptible.
Pute Rousse, elle pue la vie. Parce qu'elle déborde de fragilité, faiblement camouflée sous une apparente inconscience. Mais insouciante, quand même, et avec ce putain de coté "regardez tous à quel point je gâche ma vie et je m'en fous", la nature profondément autodestructrice de la fille à la limite de la dépression, qui fait tout pour faire style que tout va bien...
Pourtant, Pute Rousse, au début, je ne l'aimais pas.
Pourtant, Pute Rousse, quand elle est bourrée, et Dieu sait si elle a un problème de boisson, je la supporte pas, parce qu'elle devient presque violente, super agressive, et à la limite de l'ingérable.

Mais aujourd'hui, rien qu'à l'idée de savoir qu'elle va sortir de ma vie, que je ne l'entendrais plus me dire "I luv you !!" et tout ces petits délires qui n'appartenaient qu'à elle et moi, et en dépit de la magnifique conversation que l'on a pu avoir sur le fait que si elle pouvait emmener une seule personne avec elle là-bas, ce serait moi, et même si elle me gratte pour que je parte là-bas avec elle, ce que je ne ferais pas, principalement pour cause fac, mais aussi, parce que malgré tout ce que je viens de dire, je tiens de plus en plus à Ma Comm (peut-être pour ça aussi que j'ai pas fait de connerie) et pourtant Dieu sait que financièrement ça m'arrangerait, rien qu'à cette idée, donc, je ressens une tristesse immense, parce que je vais perdre une des plus merveilleuses personnalités qui ait traversé ce champ de mine que constitue ma vie ces derniers temps.

Pute Rousse, Je l'aime.

dimanche 13 janvier 2008

Répartie du jour volume 2

(elle a un peu 10 jours en fait, au bar, Pute Rousse à coté de moi...)

Le Salaud : "Mais pourquoi tu demandes ce genre de trucs, tu sais très bien que de toutes façons, on va te dire non..."
Phil le gentil camé : "Ouais, non, mais tu comprends je suis un type comme ça, j'aime bien chercher à obtenir l'impossible..."
Le Salaud "Ah ok, c'est pour ça que tu dragues Pute Rousse !!"

vendredi 11 janvier 2008

La répartie du jour volume 1

(hier soir, avec un gros con, dans un bar)

Gros Con : "Tu t'écoutes parler là, toi, hein?"
Moi : "Oui, d'ailleurs tu devrais essayer tu dirais sûrement moins de conneries..."

mercredi 9 janvier 2008

Triste Constat

1h19 du matin, je reçois un texto tout mimi de ma comm, je sors de trois jours malade comme un clebs, mais ça va un peu mieux grâce au traitement de cheval du Dr Petiot local.
"Je dois avouer que tu m'as terriblement manqué ce soir... En attendant nos prochains baisers,regards,caresses..."
Vague sourire du Salaud affalé devant sa Xbox 360 :

"J'avouerais bien en retour que j'aurais moi aussi apprécié ta compagnie et soutien psychologique face à la matinée de cours qui m'attend, je t'aurais laissée te rendormir en partant demain matin et t'aurais retrouvée tout juste réveillée en rentrant de cours vers midi, nous aurions pu aller nous ballader et passés l'après-midi dans un coin perdu mais hélas... Qu'est de nos jours un simple homme face au premier jour des soldes???"

mercredi 2 janvier 2008

Victoire douce amère



Je suis officiellement en couple.

*cris de terreur dans l'assemblée*

Je ne vais pas m'en plaindre, la lutte a été assez rude pour en arriver là. Ma comm avait peur. Après avoir prétexté une incompatibilité (réelle) d'emploi du temps, puis être revenue, il était devenu évident qu'on avait tous les deux envie de passer du temps l'un avec l'autre, et dans la mesure où elle est vraiment au dessus du lot, j'ai décidé de faire le forcing qu'elle n'avait pas fait au début.
J'ai obtenu gain de cause, après qu'elle m'ait dit qu'elle avait peur de s'investir avec moi, parce que c'était génial, et que ça lui faisait peur., qu'elle ne voulait plus perdre de temps.
Le programme que j'avais énoncé fut peu ou prou respecté, partie de jambes en l'air, les films semi-ivres qu'on n'a pas vu en entier (essayer de faire des cochonneries avec "RRRrrr!!!" en fond sonore, et vous découvrirez l'essence même de la concentration),la couette, bref,j'avais vu plutôt juste, et c'est au beau milieu d'un break, en plein bisouillage, alors que mon argumentation sur "Pourquoi je sais qu'on sera bientôt ensemble?" (toujours prêcher la confiance absolue quand on doute, au mieux on est dans le vrai, au pire, l'autre se dit que pour être aussi sûr de soi on doit avoir les moyens de ses ambitions) datait d'au moins une heure et demi, elle a fondu son corps nu sur le mien pour me glisser "Je veux qu'on soit ensemble... vraiment."
J'ai même réussi à retenir un sourire autre que celui de la franche joie que j'ai ressentie.

Nous avons passé la nuit ensemble, puis je suis parti en catastrophe chez mon père à une heure pour y être à midi précise (j'y étais presque), avant de préparer mon nouvel an, correct, sans plus j'ai connu bien mieux.

Je rentre chez moi à 3h30 du mat, pas forcément très frais, à 4h mon téléphone sonne affichant "Ma Comm". Re-sourire.

"Vk?"
"Lui-même, rebonsoir."
"Je viens de partir de la soirée où j'étais... Tu veux bien de moi?"
"Oui, toute entière"

Elle arrive, je prends ma veste et je la rejoins en bas, on file à un de mes terrains de chasse préférés sur Aix, on a passé deux heures à jouer au couple le plus chaud sur la piste, puis quand on n'avait vraiment trop chaud, on s'est cassés avec une certaine précipitation, sous l'oeil complice du barman, qui est devenu un pote depuis le temps que je vais là-bas, et qui doit vraiment se dire que je suis un crevard tant il m'a vu partir avec des filles différentes de ce lieu de stupre et de débauche.
Une nouvelle nuit... énorme, l'impression d'être fait pour son corps, d'être un Dieu au lit, un océan de bonheur horizontal. On s'endort à 8h30, en sachant qu'on allait jamais se lever.

Le lendemain, m'a comm était fatiguée. Alors, j'ai fait mon petit copain, je me suis occupé d'elle, je suis allé lui chercher ce dont elle avait besoin, le vrai quoi, elle s'est endormie sur ma banquette d'angle, sous la couette, je l'ai laissée dormir deux heures, puis quand elle s'est réveillée, elle n'allait pas vraiment mieux.
On a parlé, énormément, ces derniers jours, et à cet instant, dans un immonde T-Shirt trop grand pour moi (!!) que je lui avais prêté, elle a fondu en larmes.

Elle m'a expliqué qu'elle avait les symptômes de la maladie pour laquelle on l'avait opérée, les mêmes qu'avant l'opération, et qu'elle avait peur, qu'elle allait bientôt avoir des examens, histoire de savoir où elle en était, mais que cette attente était pas franchement supportable. J'ai été rassurant, confiant, et aussi rationnel que je pouvais l'être, sur le thème "ne crions pas au loup".

En vérité, je me suis mort de trouille.