dimanche 30 décembre 2007

Are you gonna be my girl?



Je suis chez moi, j'attends Ma Comm, qui ne devrait pas tarder, pour un séance sur "Comment boire du champagne à 2 tout en se distrayant". Mais au delà de la charmante partie de jambes en l'air qui s'annonce, et en dépit de la merde que j'ai faite ces derniers jours, j'ai salement envie de la voir, et de passer un dimanche après-midi à poil sous la couette, à mater des films semi-ivres en attendant le moment où on fera plus du tout attention au film et où on pourra se dire "Tiens, celui-là aussi faudra qu'on le revoie". Je suis un peu las, parfois, de courir à droite à gauche la bite à la main (je précise que c'est une métaphore) et j'ai besoin de me ressourcer, parfois, en profitant de cet état de grâce qui fait la beauté d'un couple naissant. Bien sûr, je pourrais espérer que Ma Comm et moi ça donne plus, mais je pense avoir atteint une maturité relationnelle où l'on s'abstient de tout espoir pour ne pas gâcher les jours à venir. J'aime les instants que je passe avec Ma Comm, et j'aime le fait qu'elle m'ait résisté sans me repousser, comme pour me garder. Le problème de la voie du salaud, c'est que c'est pas parce qu'on dort pas toutes les nuits seuls et qu'on baise plus que certains mecs en couple qui nous entourent qu'on ne se sent pas seul, par contre. Et je sais que j'ai envie de passer du temps avec elle, tout simplement parce que qualitativement, elle est mieux, plus fine, plus drôle, plus de répartie, plus intelligente, plus belle, plus grande, elle baise mieux, bref, elle surpasse toute forme de concurrence actuelle. Bien sûr je n'ai pas encore vu ses mauvais cotés. D'ici quelques mois et après une étude appropriée, je vous tiendrais au courant.
Mais aujourd'hui elle cède, peu à peu. Elle a besoin de partager "plus que du cul" avec moi, se languit de mon odeur, elle me montre ces infimes choses qui attestent de l'attachement à quelqu'un.

Toujours est-il que cet après-midi, je la conquiers.

vendredi 28 décembre 2007

Too drunk to fuck

Ce matin, en me levant aux alentours de 14h (ça va, les gars, c'est les vacances...), j'avais pris une grande décision. Auourd'hui, je ne sortirais pas. Pas de café avec une copine, pas de dragouille de quelque type que ce soit, pas de passage à la salle de sport, pas de vie sociale, pas d'interaction, rien qui puisse m'amener à penser avec ma queue. Je passais donc la première partie de l'aprèm devant msn, où un pote me proposait de boire un coup entre potes dans la soirée, ce que je décidai de laisser en suspens d'un "pourquoi pas, mais à voir", puis m'affaler devant ma console dernière génération tout simplement hors de prix pour glander en survet, pas coiffé, pas lavé, en mangeant des raviolis en boîte, et peut-être me taper une queue dans l'aprèm si le coeur m'en disait. Un vrai retour à mes 15 ans quoi. Vers 19 heures, après 3 heures d'une intéressante exploration des égouts d'une ville qui n'existe pas, mon téléphone se mit à hurler, Prodigy, "Smack my bitch up" (sonnerie des ex qui n'ont pas encore de sonnerie perso, c'est à dire celles que j'ai très rarement et accessoirement mon réveil aussi.) en m'indiquant le nom "titgoth". Ah tiens. Elle m'avait dit qu'elle serait dans les parages pour Noël, c'est une très veille ex, du genre d'il y a 5 ans, qui m'avait totalement idéalisé parce que j'étais trop bourré le premier soir pour la sauter, donc plutôt que de m'arrêter pour aller gerber au milieu (oui parce que quand tu baises t'es secoué dans tous les sens, et que moi quand je suis bourré et qu'on me secoue....), j'avais passé la nuit à parler avec elle, ce qui l'avait passablement surprise, elle était donc salement tombée amoureuse de moi, et au final après un mois passé ensemble, je ne l'avais même pas baisée quand je l'ai quittée.
"Tu fais quoi."
"A la maison, à Aix."
"On est à l'Elfike tu viens?"
Ah... l'elfike. L'Elfike c'est le bar de toute une génération qui ne voudra pas avouer qu'elle y a mis les pieds dans dix ans, le bar goth de base où se retrouvent entre eux ceux qui veulent montrer aux autres qu'ils sont différents mais qu'il faut pas les rejeter pour autant, même si ils te regardent d'un air bizarre quand tu arrives et que - Ô sacrilège- tes cheveux ne sont ni long ni ras, mais à une espèce d'intervalle entre les deux.
"J'arrive."
Cette fille je l'adore. C'est un amour, une fille hyper sensible qui en a pris plus dans la gueule que quiconque que je connaisse, qui s'est plus ouverte à moi qu'à n'importe qui et en très peu de temps, et on est restés amis depuis, après la séparation. Plus vraiment une ex, d'ailleurs, elle a un copain depuis 3 ans et demi, vit dans le nord est de la france, et a salement pris du poids ces dernières années. La fille avec qui y a plus de sous entendus depuis longtemps quoi.
"Je suis pas lavé, pas coiffé, et en vrac, mais j'arrive."
Je m'habille brièvement, enfile des pompes et me mets un coup de parfum/déo, puis je file dans le temple du vêtement noir.

Je rentre, jette un oeil à droite, à gauche, me fait zieuter salement, à mi chemin entre le "tiens un mec qui s'est perdu" et le "nouvelle cible en vue" et reconnaît la tête de ma pote. Je lui tape la bise m'installe, salue tout le monde, discute un peu, apprends qu'elle est plus avec son mec (condoléances) puis le regarde bizarrement lorsqu'elle se lève :
"titgoth... T'as beaucoup maigri où mes souvenirs sont vraiment pas sympa?"
"Ouais, j'ai perdu pas mal de poids... 18 kilos en fait... mais j'aime pas, on voit mes côtes..."
En tant que gros connard, je suis bien sûr de ceux qui poussent les filles à être anorexiques.
"Ah mais non, tu oublies ça. T'es magnifique."
Et elle l'est. C'est impressionnant comme on peut éprouver du désir pour une fille sous prétexte qu'elle ait perdu plus du quart de son poids.
C'en suit une phénoménale session de branchage devant ses potes que je connaissais pas super bien, les cocktails de bière (délicieux, je les conseille à tous) nous aidant à partir légèrement en couille. On s'embrasse vaguement, mais plus par jeu qu'autre chose, puis je lui propose de passer à l'appart dès le lendemain, venir manger un morceau, que je dois partir boire un coup avec un pote sur Marseille (pas vrai, mais je me sentais pas de la ramener un soir en étant complètement bourré, c'est une amie quand même, si on doit baiser je préfère que ce soit en connaissance de cause).
Entre temps, je faisais un battle par message avec Ma Comm, qui avait lancé les hostilités sur le thème "ça te dirait une soirée champagne à 2 avec une fille un de ces 4... moi par exemple?"

Il faut savoir que pour fêter Noël on a baisé entre dimanche et lundi un nombre assez exceptionnel de fois et également de manière assez exceptionnelle, quasiment comme chaque fois avec elle, et que je crois que mes projets de mise en branle d'une relation sont en bonne voie avec elle. (Mais je suis toujours célibataire, je le rappelle...).

Bref, Ma Comm me dit après un peu de jeu qu'elle veut qu'on se voit, que ça lui a fait super plaisir de m'avoir au téléphone, et qu'elle sait pourquoi, qu'on partage plus que des fluides corporels et du sexe, que je lui manque quand je ne suis pas là, que l'odeur de ma présence lui donen envie de partager encore... etc etc... Bref, apparemment, "La victoire est en nous"

Je pars. En route je rappelle mon pote de merde, parce que nous le valons bien, et qu'il a suivi l'évolution de la soirée par messages interposés. On en vient à la conclusion que non, on ne va pas partir en chasse ce soir, parce que je suis déjà salement ivre, et que j'ai déjà fait assez de dégâts alors que je comptais garder ma bite dans son fourreau ce matin en me réveillant.

Moi : "Tu passes à l'appart?"
PdM : "Ok. Je passe prendre un truc à manger avant. fast food ça te va?"
Moi : "Ouais."
Il y rentre dans le fast food en question.
Moi : "Tiens si tu y croises une caissière qui s'appelle "Ginger" passe-lui le bonjour de ma part."
Ginger c'est une vague histoire probable de cul que j'aurais pu avoir quand j'étais avec la mariée, mais c'était la mariée donc j'ai été sage, que j'ai recroisé au CROUS par hasard quand j'étais avec Orgueil, en présence d'orgueil, donc évidemment je m'étais abstenu de toute récupération de numéro, juste une sage prise de nouvelles, du genre "tu fais quoi maintenant et tu bosses où?",k donc je savais qu'elle bossait dans l'établissement en question.
PdM (au tél) : "Bonjour, vous ne vous appelleriez pas Ginger par hasard?"
Ginger (au tél, derrière) : "Euh... comment tu sais?"

Bref, Pote de Merde l'a un peu branchouillée, lui a brièvement parlé de moi, et apparemment elle avait salement envie de me revoir. Enfin elle avait un peu l'air d'avoir la chatte en feu surtout.

Moralité, en voulant me la garder bien au chaud pour pas faire de merde, je sais déjà que je vais couché avec au moins deux filles différentes dans les trois prochains jours, et que la troisième attend de mes nouvelles...

La déduction de la soirée reviendra à Pote de Merde : "Cherche pas, il y a un Dieu pour les connards."

samedi 22 décembre 2007

Phrases cultes

free music


Depuis un mois, j'ai entendu un bon petit paquet de phrases tout simplement mythiques. Morceaux choisis :

"Tu es mon super amant métrosexuel..."
"Métrosexuel?"
"Oui, métrosexuel."
"Métro Sexuel... Tu dis pas ça uniquement à cause de la taille de ma queue quand même?"


"J'avale pas, je trouve ça sale... mais tu peux m'enculer si tu veux..."


"Je crois que tu vas finir par me faire devenir vaginale..."


*s'étalant mon sperme sur les seins après un troisième rapport nocturne* :
"Tu vas être le père de très nombreux enfants..."
(Ouais, ok, j'ai pas compris sur le coup, celle-là m'a un peu fait flipper ^_^)


"Tu aurais pu attendre de monter avant de me sauter dessus... remarque j'avais jamais baisé sur une cheminée..."


"Tu sais, tu peux mettre plus de deux doigts si tu veux..."
*moi, sourire*
"Je veux bien, mais... j'ai de grandes mains..."
"C'est pas grave, j'ai une grosse chatte"*regard de défi*
(pour la petite histoire, 5 minutes plus tard, la jeune ingénue, bouche grande ouverte me disait "ok ok... tu as de grandes mains...")

"Doucement !! Doucement !"
*je ralentis*
"Je te fais mal?"
"Non, mais j'ai failli passer par dessus la rembarde(de la mezzanine, ndvk)..."


*première visite de mon appart d'une copine*
"Tu sais qu'il pue le sexe ton appart?"
"Pourtant j'ai bien aéré..."

"Je parie que tu n'avais jamais baisé sur le comptoir de ta cuisine comme ça..."
"Euh... perdu?"


*essoufflée, me tirant les cheveux depuis 10 minutes*
"Putain !! mais c'est pas une langue que tu as, c'est un aimant à clitoris !!"

(moins glorieux...)
"Je t'excite pas?"
"Hmmm... On dira que je suis en mode diesel..."
"... tant mieux... les diesel ça tient de plus longues distances..."


*en pleine levrette, dans une demi-grimace, se retournant vers moi* :
"Et là, c'est qui la cochonne?"


Et après tout ça, on va encore me dire que ce sont les mecs qui parlent gras...

vendredi 21 décembre 2007

Ma Comm


Un mois. Un mois durant lequel je me serais tut, bien aidé que je fus par Orange dans un premier temps alors que les blocages de fac me laissaient le temps de poster.
Je passerai sur une multitude de broutilles qui sont arrivées depuis que j'ai mon appart (on se sent brutalement plus fort en ayant son chez-soi c'est fou), mais mes draps n'ont pas trop à se plaindre je pense. J'évoquerai sans doute ultérieurement certaines de mes invitées, pas nécessairement les plus glorieuses, tout du moins les plus distrayantes à lire je pense, des retours de Dos Nu, des accrochages à la cheminée (car j'ai une cheminée), des mains vraiment trop grandes, des cours du soir.
Toujours est-il que j'ai rencontré quelqu'un, je mens, j'ai découvert quelqu'un que je connaissais. Depuis longtemps. Une dizaine d'années en fait. Nous étions au lycée ensemble. C'est la meilleure amie de panda, un de mes tout meilleurs amis, celui qui s'investit corps et âme dans la destruction méthodique de sa vie. Ils sont passés voir l'appart voici 3 semaines, avec une amie commune de Lyon qui était dans les parages au moment en question.
Dès son entrée, alors que je n'avais jamais réellement été plus attiré par elle que ça, j'ai su, j'ai ressenti l'épilogue de la soirée, bien que l'épilogue n'intervint en fait que le surlendemain. Assise en face de moi, nous pratiquâmes pendant un bon moment un jeu de séduction assez évident, à tel point que le panda nous proposa de nous laisser seul après que, au fil d'une "philosophie à l'horizontale" (discussion de cul) me dit "ah mais.... tu dois être un bon coup, toi, si ça trouve on va finir par coucher ensemble toi et moi..." et que je lui répondis dans un sourire légèrement carnassier "Non, c'est pas si ça se trouve, c'est déjà à la limite de l'acquis...." avec un regard appuyé.
Je souriai à mon panda après sa proposition, puis lui répondai :
"Non, bien sûr que non, par contre je commence à avoir faim, vous vous sentiriez pas d'aller chercher à manger avec Copinedelyon?"
Je souris derrière, genre haha qu'est-ce qu'on rigole, mais 10 minutes plus tard, ils partirent nous chercher un truc à manger...
Ils ne sont pas partis bien longtemps, 5 minutes, peut-être 10, le temps que je la chope salement successivement sur son tabouret-la cheminée-l'armoire et qu'on se retrouve à moitié à poil sur la banquette. Evidemment dans ce genre de situations, on a un peu envie d'insulter l'inventeur de la sonnette, mais on se rhabille et on fait rentrer ses potes d'un air faussement innocent, limite genre je fais un peu la gueule comme si tout ne s'était pas passé comme prévu, et surtout pour qu'il n'y ait pas de question de gros relou.
Ces 5 minutes, elles m'ont fait comprendre plein de choses. Notamment que si je couchais avec elle, ça allait tout juste être mythique. Apparemment elle partageait mon engouement.
Toujours est-il qu'on s'est revus le jeudi, en tout bien tout honneur, on est allé boire un coup ensemble, on s'est très vite roulé des pelles salement dans le bar, on décide de filer chez moi, super envie de l'autre(je passe sur les détails du genre un pneu dégonflé et la voiture poussée par un quidam au milieu de la route, que j'ai pris avec une zenitude hors du commun tant je sentais que j'allais passer une nuit énorme), on arrive, je fais genre je vais faire un truc à manger vite fait. On discute pas mal, et elle me sort, comme une bombe, au beau milieu d'une conversation qui n'avait rien à voir : "Je veux sortir avec toi VK. Tu me plais, tu m'attires, il peut y avoir un truc, je veux pas que ce soit juste une histoire de cul."
Toujours dans mon trip super protectionniste, je lui ai expliqué qu'elle m'attirait aussi, mais qu'il n'y avait aucune raison de se presser, qu'on pouvait savourer chaque instant, et que si je n'étais pas hermétique à l'idée, je n'étais pas dans cette optique en ce moment. Elle m'a dit qu'elle comprenait, limite elle s'est excusée, et j'ai du couper le feu, parce qu'on commençait à baiser sur la table.
J'ai passé peut-être une des trois meilleures nuits de ma vie, à tel point qu'au lieu de la ramener le lendemain à 9h30 comme prévu, on a décalé à 11h30, puis 14h30, puis 17h... Finalement je lui ai dit de rester une nuit de plus, et je regrettais déjà ma réponse de la veille.
Depuis on s'est vus une fois par semaine, elle est super novice en plan cul, et quand je lui ai dit que je voulais plus, elle m'a dit qu'elle était perdue en ce moment, qu'elle avait besoin de se reconstruire elle, avant de pouvoir reconstruire quelque chose avec quelqu'un.
En fait, peu avant qu'on se découvre, elle a subi une opération très importante, le genre d'opérations qui lui a fait se demander si elle aurait l'occasion d'offrir ses cadeaux de Noël.
Depuis on délibère plus ou moins, on se voit de temps à autres, on finit toujours par se rouler des pelles, et à se dire que putain qu'est-ce que ce serait bien si on faisait quelque chose ensemble, parce qu'on se plaît indéniablement, parce qu'on a un niveau culturel compatible, qu'elle est intelligente, cultivée, qu'elle a de la répartie, qu'on s'envoie en l'air de manière absolument mémorable, et qu'elle a un don pour me faire sentir le plaisir que je lui donne, et que j'aurais vraiment le sentiment d'être passé à coté de quelque chose si ça n'aboutissait pas plus que ça.
Là on entre en phase de break pour cause de Noël en famille, mais je pense que ma Comm risque d'occuper quelques pages de ce blog. Enfin, pas toute seule, vu que je suis toujours célibataire...