mardi 18 septembre 2007

Le chantier

Officialisation de rupture avec ma copine, je pars sur Lyon, sur un coup de tête, passer la nuit chez une fille que je connais à peine. C'est l'amie de mon pote de team, mon pote avec qui je sors dès qu'il s'agit de faire de la merde, et nous le faisons bien.
La fille m'accueille, on s'est déjà vu en soirée, et je l'apprécie beaucoup, on sait tous les deux le pourquoi de ma venue, aucun malentendu, tout ça n'est qu'un plan cul sans incidence sur nos vies. On discute pas mal, elle me parle un peu d'elle, je fais de même. Par moments, j'envie sa vie, ses études qu'elle va continuer dans une prestigieuse école, son avenir qu'elle voudrait déjà voir être aujourd'hui.
Le silence me gagne, malgré l'euphorie ambiante et la franche rigolade de l'instant d'avant. J'ai toujours été relativement dépourvu d'ambition, ça ne m'amusait pas, je ne voyais pas l'intérêt, et si j'envisageais de reprendre mes études, c'était un peu dans le flou. 24 heures plus tard, me voilà en train de redescendre chez moi, dans le sud. Je cogite pas mal, j'ai peu dormi pour cause d'ébats, mais un sentiment étrange m'envahit.

Le lendemain matin au réveil, je bondis du lit sans problème, moi qui ait toujours eu du mal à me lever, je me prépare et je pars au boulot. Sentiment étrange, et nouveau également.

"envie d'être un requin" résonne dans ma tête.

Je ne suis pas carriériste de nature, et j'ai un mal relatif et m'épanouir sans que les autres s'épanouissent grâce à moi. Sa réussite m'a fait poser les yeux sur mes échecs, et je réalise à quel point la motivation me manquant était là, sous mes yeux.

Pourquoi faire un blog pour raconter ça?

C'est un besoin compulsif de tenir au jour le jour l'évolution de ma motivation, tout d'abord, et juger des affres des relations humaines et de la modification de mon comportement d'autre part.

Acte I Scène II

Aucun de nos actes n'a aucune incidence sur nos vies.

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