jeudi 25 octobre 2007

Joyeux anniversaire

Tadam j'ai 26 ans. Youpi. Qu'on me trouve des tessons de bouteilles, que je m'ouvre les veines.

Vendredi Dos nu et moi avons passé notre première nuit ensemble. Le lendemain elle faisait sa crémaillère, et je rencontrais donc les copines (qui auront été le lendemain, à l'origine d'un plébiscite en ma faveur, mais on y reviendra plus tard) et des potes. Et l'ex-plan cul. que nous nommerons donc Mr Sale. Elle m'en avait brièvement parlé, comme d'un furieux connard, donc je le sentais pas.
J'arrive à la crémaillère, 3 filles m'accueillent :
"Tu es Venuskiss, c'est ça?"
Je relève un sourcil, un peu surpris par le comité d'accueil :
"Moui..."
"Dos nu elle gère pas un brin... elle est défoncée ça fait trois heures qu'on s'occupe d'elle..."

Là dessus, Dos Nu arrive, percutant deux murs à la manière d'une boule de flipper, et vient me rouler une grosse pelle. Je reste stoïque, croyant dans un premier à un excellent jeu d'actrice tant ça semble surjoué. Mais non, elle est bel et bien démontée comme une tente de camping, à en juger par son goût alcoolisé. La consigne est "pas de pelles devant tout le monde". Moi ça me va, limite ça m'arrange même. Je la laisse vaquer à ses délires enivrés, commence à discuter avec les copines locales, jaugeant un peu du regard Pas Classe n°1, qui ne me parait pas si terrible. Je passe une bonne partie de la soirée à entendre "c'est donc toi venuskiss?" ce qui me laisse à penser que je me suis plutôt gavé. J'ai même un mec que je ne connaissais pas qui m'a félicité. Ça fait toujours plaisir. La soirée se passe, je ne me sens abominablement pas à ma place, je décide de me barrer, cherche Dos Nu des yeux, et la trouve en train de rouler une pelle à Mr Sale. Je relève un sourcil, tourne la tête vers une de ses copines, regarde à nouveau, puis fixe la scène avec un petit sourire et la tête légèrement penchée sur le coté. Elle ouvre les yeux, me regarde, le pousse, et part en courant aux chiottes. Je retourne la tête vers la copine qui se passe la main sur le visage d'un air désespéré, puis s'engage vers les chiottes en vrai amie, lui tenir les cheveux pendant qu'elle rend tripes et boyaux. Je repose mes affaires, et reprends une discussion avec un quelconque présent. Je ne me sens toujours pas à ma place mais bon. Un moment passe et les vomissements se sont transformés en crise de spasmophilie, ce qui est bien, aussi. Un petit attroupement a lieu autour des restes de Dos Nu, qui part dans une furieuse crise de larmes. Je décide que la soirée a atteint un niveau d'immersion suffisant pour qu'il soit temps que je parte à la nage vers des horizons plus respirables. Je prends mes affaires, m'approche de la salle de bain, juste à temps pour entendre brièvement "... mais je suis trop conne, j'ai jamais été amoureuse, et là, là, j'embrasse l'autre con devant lui..."
Pas vraiment préparé psychologiquement, j'ouvre de grands yeux tout étonnés, son coloc se retourne (on a même pas été présentés) :
"Euh... Salut... venuskiss c'est ça?"
"Ouais. Bon euh... dis-lui de m'appeler demain."
"Ok euh... désolé pour la soirée, je..."
"Ouais, moi aussi."

Et je me casse. J'ai une furieuse envie de faire demi tour, de rentrer dans l'appart, virer tout le monde de la salle de bain, pour pouvoir rester seul avec elle, lui parler. Situation de crise, j'appelle mon frère d'armes qui est sur Lyon, celui avec qui on fait de la merde en team (et nous le faisons bien). J'expose la situation et parle de mon envie de faire demi-tour. Il estime que ce n'est pas la meilleure chose à faire, que je suis parti avec classe, que je devrais rester là-dessus. Il aurait plus été dans ma nature d'y retourner, mais je finis par l'écouter et rentre chez moi, estimant qu'un silence radio total ne serait pas plus mal.
Et là, vraiment, j'ai chié.

Le dimanche elle m'appelle penaude, on convient de se voir le soir. Elle s'excuse pour le n'importe quoi de la veille, je lui dis que je m'en fous un peu, ce qui est faux, mais bon du moment qu'elle le croit... Elle est allée l'après-midi régler ses comptes avec Pas Classe n°1, et semble penser avoir résolu son problème avec lui. On finit par passer la nuit ensemble. Les jours suivants, on passe du temps ensemble, et je sens qu'il y a passage à l'étape 2, avec attachement et besoin de l'autre, autant chez elle que chez moi, ce que je n'aime pas trop. Y a des chances pour qu'elle soit mon amoureuse des 3 prochains mois, voire 6, avec qui je vivrais un super truc avant que définitivement ce ne soit plus possible et qu'on se sépare. L'exploitation de la passion quoi.

Hier soir, je finis le boulot, j'ai officiellement 26 ans, c'est la dood, alors je vais passer la nuit avec elle pour me remonter le moral, et parce que j'ai envie de la voir tout connement. Elle m'a fait deux cadeaux, deux cadeaux super qui ont du lui couter un bras en plus, et ça me gêne, mais elle s'est gavée parce qu'ils me plaisent vraiment, et que généralement on ne m'offre que des cadeaux absolument pas en rapport avec mes goûts.
On passe un bonne partie de la nuit à parler, elle me dit qu'elle tient à moi, qu'elle veut pas me mentir. Elle me raconte le désastre du samedi soir. dont elle a honte d'ailleurs.
J'aurais vraiment pas du partir, j'ai totalement chié.
Après avoir gerbé ses tripes ses copines lui ont filé des cachets pour que ça aille mieux, sachant que le cocktail fumette cachets et alcool n'a pas du être génial. Semi black-out pour la suite, elle a été rejoint dans la salle de bain par Mr Sale. Bien qu'elle vienne de passer une heure à gerber, ils ont baisé, puis il s'est barré (la classe, un point pour lui), puis elle est sortie de la salle de bain et a commencé à rouler des pelles à un autre gars qui trainait par là., avant qu'une main ferme ne vienne la tirer en arrière et lui dise d'arrêter ses conneries, puis la couche.
Elle me raconte tout ça, je suis dans le lit en face d'elle, je vois bien que ça lui pèse de me raconter tout ça. Mais elle a besoin que je le sache. Dans ma tête une petite musique :
"Joyeux anniversaire... joyeux anniversaire..."
Je suis donc face à une situation où mon choix est réduit : passer l'éponge, expulser, ou en faire autant. J'ai une sortie de prévue ce soir avec jambes en l'air à la clef. Mais je suis moyen chaud, mon anniversaire me fout le moral en l'air en général et j'ai tout sauf envie de sortir.

Je ne sais pas encore ce que je vais faire.
Mais bon me connaissant, ça me fait déjà une raison de moins de me retenir de faire de la merde dès que l'occasion va se présenter...

PS numérologie : Il y a une jeune fille avec qui je suis en cours qui me plait tout particulièrement. Apparemment y a un retour. Hier j'ai vu sa date de naissance... c'est encore un 25...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Une nuit avec toi et elle dit à tout le monde qu'elle est amoureuse?

Soit elle est cinglée/en énorme manque affectif/immature/folle/dérangée/nymphomane sentimentale...