vendredi 25 avril 2008

Ma Comm pète les plombs.

free music


Depuis la rupture d'avec ma comm, je ne vous en ai pas donné de nouvelles, et pour cause, elles n'étaient guère flatteuses.
Pour résumer, deux jours après la rupture, son médecin lui a annoncé qu'elle devait être à nouveau opérée, elle m'appelle pour en parler, je passais l'après-midi avec Orgueuil et sa meilleure amie. Je me sens à peine coupable. Bon je n'ai rien à y voir, certes, mais le hasard du calendrier fait qu'elle en prend un peu plein la gueule en peu de temps.
Je tâche dans un premier temps d'être présent, mais elle cherche rapidement à en profiter pour me rechoper, je la repousse, elle me culpabilise, je décide de ne plus la voir.
Quelques jours plus tard, on s'engueule au téléphone, je décide de tout faire pour qu'elle me haïsse, histoire de sortir plus vite de son esprit. Elle me raccroche au nez, sans avoir omis de me traiter de connard, plus plus de nouvelles jusqu'au jour de son opération.
6 heures du matin, je suis dans le lit avec la Princesse, et je reconnais la sonnerie de ma Comm. Une ex qui appelle à 6 heures du mat, je décide de réagir comme un homme, et fais mine de ne pas m'être réveillé. Puis elle me rappelle une seconde fois, puis m'envoie un texto. Je cogite un peu, mais arvient rapidement à me rendormir.
Je me lève vers 10h; jette un coup d'oeil à mon portable. C'est juste le texto le plus flippant du monde : "Coucou!je voulais juste savoir si tu avais fait ton test HIV... Bisous."

Bon, une ex fraichement larguée, qui va subir une opération assez lourde dans l'après-midi, donc qui a du passer toute une batterie d'examens, sanguins notamment, qui m'appelle, deux fois, à 6h du mat, pour me demander si j'ai fait mon dépistage sur un ton un poil énigmatique, personnellement, ça me fait totalement flipper.


Je chope notre pote commun sur msn, état d'urgence, je lui demande renseignement : la demoiselle voulait juste "penser à autre chose que l'opération".
Admettons.


Les trois semaines suivantes, elle m'a traqué avec ça, genre" je te stresse insidieusement, je te donne pas les résultats de mon propre test"...

Bon évidemment j'ai fini par partir en courant chez le médecin, puis au labo (où j'ai beaucoup fait rire les infirmières d'ailleurs, voyant mon sang partir dans l'éprouvette, je la regarde l'air investi et fier, et lui dis : "il a une belle robe !!") avant d'avoir les résultats d'analyse et de savoir que tout allait bien.

Mais bon, forcément, Ma Comm, après ça, je la garde un peu en travers de la gorge, et autant dire que son petit jeu m'a fait voir une tout autre personne que celle que j'appréciais énormément voici quelques mois.

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