mercredi 5 mars 2008

Le Syndrome de la Terre Promise

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Il y a quelques temps, on a conclu d'un commun accord que j'étais un coeur d'artichaud.

Bon en fait, non.
Je souffre du syndrome de la Terre Promise.

Traduction :
Chaque début de relation, je suis profondément et totalement investi. Bon mes relations ont pas été par million non plus, je ne parle pas des parties de jambes en l'air avec des filles dont seule l'Immonde salope a entendu parler. C'est le principe de l'addiction et de l'espoir que ce qu'on ne connait pas sera toujours plus beau que ce qu'on connait déjà.
Heureusement qu'on a ça, sans doute, sinon on se tirerait probablement une balle, voire pire, on resterait en couple.
Je suis donc totalement investi, je pense avoir trouvé une terra incognita apte à combler tous mes espoirs les plus fous, puis je réalise que cette terre n'est pas plus merveilleuse que celles que j'ai habitées avant, que la nature y est potentiellement hostile, que pour survivre, il faut tout autant bosser, construire, élever, que n'importe quel autre endroit, une fois les fruits pas loin de la plage sur laquelle j'ai débarquée dévorés.
Alors plutôt que de prendre des risques dans cette nature hostile en m'aventurant au sein de la jungle périlleuse toute proche, je reprends mon navire de fortune et navigue jusqu'à la prochaine plage qui me semble accueillante.
Du coup, je ne connais peut-être pas si bien que ça toutes ces terres visitées, je n'en connais que leurs plages.

C'est cruel à admettre, mais je suis une sorte de surfer de la relation, au final.


Et merci à vous de m'accompagner dans ma psychothérapie en ligne.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Sacrée bonne métaphore.
Ne penses-tu pas qu'il faudrait peut-être laisser son ancre un peu plus longtemps parfois ?

Eriengaal a dit…

Ne t'inquiète pas, je mouille l'ancre, Max, je mouille l'ancre...

Blague à part, je pense que'il "ne faudrait" pas, mais que je serais pas contre tomber sur une île qui me donne envie d'y rester...

Je pense pas que ce soit possible.

Et je dis ça en totale extase sur mon dernier... accostage, pourtant.

Anonyme a dit…

"sinon on se tirerait probablement une balle, voire pire, on resterait en couple."
haha. merci pour cette phrase, ca va me faire ma journée :o)

mais sinon, certaines plages donnent envie de découvrir le reste de l'ile. il suffit de les trouver. au hasard. ou pas.

Anonyme a dit…

Enfin...un début d'explication et je dois admettre que j'ai peut-être ce syndrome

Anonyme a dit…

Ca me fait penser à la théorie freudienne qui dit qu'on est à la recherche constante d'un objet qui comblera tous nos espoirs (à l'image de notre maman) et que finalement notre désir ne sera jamais comblé étant donné qu'on a perdu cet Objet à jamais (Méchant Oedipe va!).
Enfin bon évite les "bitch" quand même! Ok, je sors ^^

Anonyme a dit…

Un jour forcément tu resteras sur l'île qui te plaira...elle sera "ton île"...

Courage dans ta quête de toi même.

C'est un plaisir de lire tes aventures et de voir l'avancée de ton introspection.

Anonyme a dit…

C'est curieux, j'ai connu un mec comme ça:

je savais qu'il passait d'une fille à l'autre; nous, nous étions amants.

Je ne comprenais pas qu'il y croit vraiment, à chaque fois, à sa nouvelle relation. A croire qu'il n'était pas conscient que l'amour, ça ne lui réussirait jamais.