dimanche 11 novembre 2007

Dans les cartons

En ce moment je prépare pour le moins activement mon déménagement, je signe pour mon appart dans 5 jours, et le moins que l'on puisse dire, c'est que je me languis. Pourtant, plus la date approche, et plus mon coeur se fait gros, car je sais que je quitte un domicile familial pour de vrai cette fois. Il n'y aura plus de retour post études, d'appel au secours de mon papa, qui m'accueillera les bras ouverts alors que je me suis mis dans la merde tout seul, de belle-maman s'occupant de moi comme si j'étais son fils alors que rien ne l'y oblige... J'ai l'abominable sentiment d'être totalement incapable de montrer à quel point je suis reconnaissant, et du coup, je ne réagis pas. Je reste dans ma mentalité actuelle de montrer à mes proches que "je gère tout, je contrôle tout", et ça passe quelque part aussi par un contrôle de mes émotions. Je ne sais pas comment je vivrais aujourd'hui si mon père n'avait pas été là pour m'héberger à la fin de la désastreuse coloc. C'est abominable à dire, mais je ne sais pas aimer mon père. Je ne sais pas lui montrer.
Je lui ai dit, déjà, que je l'aimais. Mais je ne sais pas s'il me comprend.

J'ai une chance toute bête, celle de pouvoir dire que mon père a été un père pour moi.

Je t'aime papa.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

C'est toujours dur de quitter ses proches, surtout quand on les aimes.
Aller, courage :)