mercredi 31 octobre 2007

Fair play

Je dois reconnaître que je suis plutôt un individu relativement malsain. Sans doute est-ce du à la perte de pas mal des illusions qui faisaient de moi un garçon attendrissant autrefois, que j'arrive encore très bien à jouer quand je pense que ça peut m'être utile. Mais disons que de manière générale, je ne mens pas par amour du jeu.
D'une certaine manière je dirais que "Dos Nu m'a niquer".
Après une semaine (passée) que nous qualifierons de pseudo idyllique, pendant laquelle j'ai appris consécutivement qu'elle :
- tenait à moi
- voyait notre relation comme une relation qui sortait de l'ordinaire
- aimait dormir dans mes bras, qu'elle s'y sentait à sa place
- avait parlé de moi à son ex, et que ça lui avait semblé totalement naturel
- avait besoin de moi, car je l'apaisais (je suis un garçon très apaisant, c'est de notoriété)
et où elle m'a séquestré 4 nuits sur 5 et offert des cadeaux d'une certaine valeur qu'on offre pas franchement à un mec d'une semaine, nous sommes arrivés au vendredi, la fameuse soirée chippendales au bar.

En passant, les Chip, je les adore : ils viennent, ils chauffent une salle pleine à craquer de 200 gonzesses en furie, ils se barrent, en nous laissant (les barmans et serveurs) seuls au milieu, avec une seule mission : survivre (et garder son pantalon).

Parenthèse close, au beau milieu de la soirée, j'envoie un message à Dos Nu, qui me répond assez vite généralement. Pas de réponse, mais bon je psychote pas encore, je sais qu'elle devait sortir, c'est pas dit qu'elle ait entendu son portable, je lui laisse un second message lui disant que j'ai survécu à la soirée Chip, et je vais me coucher. Elle reçoit le message (cf AR) vers 3h30 du mat. Je pars bosser le lendemain, pas de nouvelle de la journée, et là par contre, je commence à psychoter, parce que j'ai horreur de ne pas avoir de nouvelle. Mais je ne rappelle pas, jusqu'au soir, où elle me répond joyeusement et l'air de rien qu'elle est en famille, qu'elle n'a pas beaucoup dormi eu égard de la sortie de la veille, mais apparemment tout va bien. On reste sur "on dort ensemble dimanche soir".
Dimanche soir, donc après avoir survécu au resto familial du samedi, je l'appelle en sortant du boulot et tombe sur son répondeur.
"Ok."

Je rentre chez moi, un poil rageux, ronge mon frein, puis part boire un coup avec Mlle Delerm (une fille de 1973 pour ceux qui n'avait pas compris le rapport) qui m'avait textoté plus tôt. Mlle Delerm, elle est très belle. Elle est de celle sur lesquelles les mecs se retournent, de celles que les mecs ont du mal à regarder dans les yeux. J'étais parti dans l'idée de la niquer. Devant elle, je la regardais, je regardais mon portable.... Pas envie. Cette connasse en dos nu m'avait coupé mes crocs.
J'ai donc fait appel à ma somptueuse excuse de la migraine ophtalmique (c'est horrible, les migraines ophtalmiques, mais ça fait une bonne excuse quand y a besoin) et je suis rentré chez moi marronner au téléphone avec mon frère d'armes. Je survis à la soirée, mais je sais déjà que j'ai perdu. C'est ma défaite annuelle.
Lundi, fac, tout va bien, je me vide un peu la tête en me la remplissant, puis salle de sport avant le resto de 26 ans avec les potes.
Ma dream team, tout ceux qui sont dans mon coeur et n'auront jamais si tout va bien connaissance de ce blog, sont là, pour me faire le plaisir que nous repassions une soirée tous ensemble comme nous le faisions autrefois. Soudain, un texto. Dos Nu. Après 48 heures d'un assourdissant silence, la voilà qui vient me parler. Presque fébrile devant la profondeur de ce qui va m'être écrit, j'appuie avec bravoure sur le bouton indiquant "lire" et fait face dignement à ses ots que nous qualifierons de terribles :
"Tu doi etr o resto av t pot.Jesper ktu pass une bone soiré.Bisous!"

Eh oui, c'est horrible, mais cette jeune fille est une accroc du langage sms de toute évidence.
Blague à part, qu'est-ce qui peut bien passer par la tête d'une gonzesse, après 48 heures de silence, pour envoyer un message aussi bateau et merdique à un gars? Un fourbe et pernicieuse tentative pour tenter de lui niquer sa soirée d'anniversaire en faisant en sorte qu'il se prenne la tête d'autant plus?
Ok, dans ce cas, j'ai baisé avec le diable. Bon petit cul d'ailleurs.
Bref, heureusement, j'avais déjà pas mal d'alcool dans le sang (ouais bah c'est mon anniversaire merde) donc j'ai pas franchement psychoté, j'ai du lui répondre une heure et demi plus tard.
Mais c'est en partant du resto, seul dans ma voiture, pour aller boire un coup (rooh ça va....) sur Aix que j'ai recommencé à cogiter... et puis bon j'étais bourré, j'ai pris mon téléphone, je l'ai appelée. Evidemment, je ne me souviens pas exactement de ce que je lui ai dit, mais ça tournait autour de thèmes du type "Tu sais pas où t'as mal" et "ce ptit jeu m'a gonflé".

La vérité, c'est que j'aurais au minimum aimé avoir des explications, car c'est ainsi que les adultes procèdent. Là, elle a fui, se soustrayant au combat avec une couardise que je n'aurais pas cru d'elle. C'est un manque de classe flagrant. Elle se plaignait souvent de n'avoir jamais "été la fille qu'on n'aime", mais je pense tout simplement que le problème vient du fait qu'elle ne le veut surtout pas. Dommage, je ne saurais sans doute jamais pourquoi.

En tout cas, j'aurais bien aimé la découvrir, mais elle a fait un choix différent, celui de faire partie du passé.
On passe à la suite !!

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Une petite amourette adolescente qui se fini sur des silences. Un peu dommage, meme frustrant à vivre. C'est toujours bon à vivre je pense quand on se cherche encore, ou que l'ame soeur tarde à pointer son nez. Aller courage, ce genre d'histoire risque de t'arriver souvent cette année à la fac avec toutes ces jeunettes à peine sorti du lycée!

Eriengaal a dit…

Ouais, mais c'est précisément le genre d'histoire qui ne m'arrivaient pas lorsque moi-même je sortais du lycée... Par contre, je doute que ça m'arrive souvent, c'est mon coté escargot ça, tu me tapes sur le bout du nez, je rentre dans ma coquille... *note pour plus tard : ne plus être gentil*

Anonyme a dit…

Moi j'pense ton problème c pas tes histoires ou ta gentillesse, j'pense plutot que tu navigue dans un monde un peu tro superficiel.
Tes dernières histoire se sont faites sur les apparences. Les nanas qui sont sorti avec toi l'ont fait parce que t'avais une certaine class, j'dirai une "aura".
Tout ca se joue sur l'image, et la tienne a l'air d'etre exeptionnellement attirante aux yx des filles.
Tant que tu fréquantera tant de "prédatrices", tes histoires risqueront pas de changer.
Le faite de ne pas etre gentil justement fera fuire les vrai nana attirantes, qui auront des personnalités interessantes. Mauvais choix je pense. Tu devrais faire une pause avec les nanas, apprendre à en connaitre dans une autre optique que "compagnie de secour". Tu te laissera peut etre tout naturellement séduire pour une vrai histoire ;)