vendredi 11 juillet 2008

Schtroumphette, fête de la musique et débordements


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Il y a quelques temps, une schtroumphette avait établi le fait que je suis un prédateur sexuel. Il s'avère que depuis, La Schtroumphette et moi avions développé une relation excessivement ambiguë, frolant à maintes reprises le roulage de pelles sur le lieu de travail, principalement freiné dans l'accession à nos organes génitaux par le fait qu'elle vive en couple avec son mec. Un détail quoi. Après Dos Nu, La Bombe, je commençais à avoir le sentiment de faire du rôle d'amant ma nouvelle spécialisation.
Toujours est-il qu'on avait vraiment très envie l'un de l'autre, et que depuis avril et un jour où j'étais resté ébahi devant son magnifique string, plutôt très bien porté, que j'avais vu dans des circonstances que nous ne développerons pas.
Et chronologiquement, nous rappellerons que nous sommes au lendemain du jour où Dos Nu a quitté le loft, et que peu avant j'ai roulé une pelle à Gouttedeau, qui est une copine de la schtroumphette.
C'est ma dernière semaine dans ce taf, et je sors tous les soirs pour fêter ça. On finit la soirée chez Gouttedeau, avec l'autre barman, celui qui, pété, avait essayé toute la soirée de rouler de pelles à Gouttedeau deux jours plus tôt, et la Schtroumphette donc.
Pour résumer, j'ai passé la soirée avec la Schtroumphette à droite, qui me caressait discrètement la cuisse pendant que Gouttedeau me draguait assez ouvertement, à tel point que l'autre barman nous proposa de manière un poil agacé de nous laisser seuls s'il dérangeait.
Je vous arrête de suite, aucun plan à 3 n'était envisageable.
Je raccompagnai la Schtroumphette à la porte lorsqu'elle prit la décision de partir, et tentai de l'embrasser, elle me repoussa prétextant qu'elle pouvait pas, ce qu'elle m'avait déjà dit maintes et maintes fois les deux mois précédents.
Je la priai de m'excuser, tout en maudissant l'inventeur du couple. elle me serra fort contre elle et partit.
Avant de passer pour un briseur de ménage, je dois préciser qu'elle arrivait régulièrement en larmes au taf parce qu'engueulade avec son mec, et qu'elle n'arrêtait pas de dire qu'elle devait le quitter.
A la limite j'accepte le rôle de l'étincelle dans la chambre à gaz.
Je fais une petite soirée pour mon départ mon dernier jour, elle décline l'invitation, m'expliquant par texto le lendemain qu'elle se sentait d'être chez moi avec tout le monde autour, d'avoir envie de moi et de se prendre la tête. Ça m'avait un peu fait chier qu'elle ne vienne pas, mais je comprenais.
Fête de la musique (il est à noter que cette soirée va lancer une série de soirées de grand-nimporte quoi...), je finis à mon nouveau taf vers deux heures du mat, message de la team de mon ancien taf, ils sont en ville, je les rejoins on boit un verre, deux verres, trois verres, je leur propose de continuer la soirée dans Mon Repaire, celui dont j'ai déjà maintes fois parlé ici.
On tombe sur des filles qu'on connaît, un groupe joue et est plutôt bon. On continue à picoler un peu, je discute avec les filles, l'une d'elle me fait du rentre-dedans façon bulldozer "T'as 26 ans...? Putain t'es super sexy pour un mec de 26 ans...". Je rigole, je lui sauterais bien dessus, mais je travaille Schtroumphette au corps depuis 3 mois, y a des priorités.
La soirée se poursuit, tout le monde commence à être super chaud, puis mes acolytes décident de partir, Schoumphette reste un peu seule avec moi alors qu'ils sont remontés.
"Tu fais quoi tu t'en vas?"
Je repense à la fille de tout à l'heure.
"Non, je reste un peu..."
"Ok..."
Elle me regarde, une demi seconde de blanc, puis m'embrasse langoureusement (façon sims). On se roule des pelles 5 minutes dans un coin discret, c'est un peu chaud, mais il faut qu'elle y aille.
Elle file, je rejoins les filles, on blague 5 minutes, la fille commence à me parler de mon pendentif en touchant mon torse, je caresse le bas de sa gorge en lui faisant remarquer qu'elle n'en a pas, elle, de pendentif, on se chauffe, on s'embrasse, elle me dit qu'elle préfère être franche, qu'elle est pas du coin, qu'elle repart le lendemain, qu'elle est maman, en couple et qu'elle veut pas aller trop loin. On se roule un peu des pelles, mais c'est surtout très câlin, je finis par partir, je lui laisse mon numéro, elle m'envoie un message pour me remercier de la soirée, qu'elle aurait aimé aller plus loin mais qu'elle pouvait pas.
Lil'mum (son nom, donc) passera la journée du lendemain à m'expliquer qu'elle crevait d'envie de dormir dans mes bras, mais qu'elle aurait jamais pu se contenter de ça, et que du coup elle a un peu fui, mais qu'elle repassera ici en juillet, et que qui sait, on se reverra peut-être.

Je me réveille le lendemain, un peu éclaté, je me prépare en vitesse pour le taf, j'y arrive, je mets mes affaires dans mon casier et je vois un message de la Schtroumphette :
"J'ai quitté mon mec ce matin, j'ai toutes mes affaires dans le coffre de ma voiture et je ne sais pas où je vais dormir ce soir."

C'est alors que résonna dans ma tête cette phrase : "Alors là mon grand, tu t'es mis dans la merde tout seul..."

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Je sais pas mais moi les comportements de ces filles m'écœure ... ça se dit en couple, se bloque et finalement ça roule des pelles à défaut d'enlever sa culotte.
Et après on va dire qu'il y a des connards/salauds ...

Anonyme a dit…

Summertime !

'lex a dit…

et alorsr t'as ouvert ta porte ?

Anonyme a dit…

Finalement a reconnaitre qu on est salaud...on l est beaucoup moins qu un salaud qui s'ignore ....

Eriengaal a dit…

Pour la Schtrouphette, je lui trouverais des circonstances atténuantes.
Pour la porte...
Patience :P

Daphné a dit…

Quelle suspence !

J'hallucine...

Anonyme a dit…

A leméchantmax:

c'est des filles c'est comme ça.. Il faut le savoir..
bourrées de contradiction..
C'est pour ça qu'elles ont besoin d'un mec de temps en temps pour les remettre sur les rails..
Et pour le reste bien entendu