jeudi 10 juillet 2008

Orange (et conséquences) mécanique

(Je suis totalement navré, mais je vais être particulièrement franc : je... fabrique de la matière pour le blog en ce moment (je fais de la merde quoi), j'ai un nouveau taf prenant, quelques maîtresses, Rock Band... autant dire plus une seconde à moi, d'où le manque d'articles, donc je vais essayer de relancer le braquet un petit peu)


Découvrez The Doors!


... sauf que tout le monde n'avait pas forcément apprécié mes exploits.

"ça devient malsain, je pense qu'on doit plus se voir."

Je plisse le nez, Dos Nu a l'air de l'avoir mauvaise. Je ne sais pas exactement ce qu'elle a vu.

"Tu as réalisé ça à quel moment exactement?"

Il est pas loin de 4h du mat et je suis bourré, mais je me lance quand même dans la discussion prise de tête.

On s'envoie pas mal de piques, entre le "Mais je ne te dois rien" et le "Tu pourrais avoir un minimum de respect", puis on convient de reprendre cette discussion à froid.

Le lendemain, elle m'explique qu'elle m'avait peut-être légèrement mis sur un piédestal, mais qu'elle ne me pensait pas capable de tripoter toutes ses copines les unes après les autres. Je me suis abstenu de lui répondre que moi non plus, je ne m'en pensais pas capable, mais que j'étais en veine la veille au soir. J'ai taché de lui faire comprendre que j'étais dans une situation délicate vis-à-vis d'elle, que j'avais un rôle confus, et qui plus est excessivement besoin de plaire ce soir-là. Elle m'a expliqué que La Bombe était une connasse finie, et qu'elle valait pas le coup.

C'est passé à peu près, mais je sentais qu'elle m'en voulait encore un peu. Je pars au boulot là-dessus.

Et là, une idée à la con m'a pris.
J'ai envoyé un message à La Bombe.

J'ai donc eu droit juste derrière à une demi-douzaine d'appels de Dos Nu pas contente, mais je bossais, donc je la rappelle peu après.

"Putain mais tu me prends vraiment pour une conne !!"

Je songeais à appeler John Cage pour un plaidoyer. j'arguais donc que j'avais bien compris que LB ne servait à rien, mais qu'a fortiori si elle l'aimait pas elle en aurait rien à foutre que je la saute. Elle m'explique donc que LB l'a appelée, l'air innocent, et lui a demandé "C'est toi qui a donné mon numéro à Vk???"
Oui, parce que bon, quand j'ai envoyé le texto, en fait, c'est son copain qui est tombé dessus.
Nous noterons par ailleurs que lorsqu'elle a posé la fameuse question "Tout le monde est célibataire ici??" elle s'est superbement abstenue de préciser que ce n'était pas son cas, tout comme quand elle me demandait de rester la chibrer chez DN.
Il s'avère en plus que son copain n'est pas vraiment dans les personnes les plus recommandables sur Aix, ce qui m'a amusé sur le coup, étant quand même un peu inconscient, moins à la réflexion.
Je clos avec Dos Nu pour retourner bosser, je suis parvenu je ne sais comment à arrondir les angles, je lui propose de l'appeler plus tard, elle me dit qu'elle dormira peut-être, je lui dis que j'essaierai.
Elle dormait, donc.

Intermission

Le soir, un pote du bar est arrivé complètement torché, avec bille en tête de rouler une pelle à Gouttedeau, dont j'ai déjà parlé ici ou là. Devant la non-réponse de Dos Nu et l'invitation de Gouttedeau à poursuivre la soirée chez elle, bien qu'elle commence à saturer du Pote torché et relou, je décidai de la suivre. Nous voici tous trois chez elle, on picole, on tape un peu (longtemps que ça m'était pas arrivé...) et j'assiste à la séance de drague la plus lourde du monde. Le mec se prend pied sur pied, il est en plus sorti pendant deux ans avec sa meilleure amie (à elle, donc) autant dire que c'était mal barré d'entrée. Je me retrouve limite en position de spectateur, c'est un sentiment bizarre. Après 3h de drague relou, il finit par se lever pour aller pisser, nous étions tous trois affalés sur le lit, nous ne sommes plus que deux. Gouttedeau a sa tête juste en dessous de la mienne, à force de la coller, il a réussi à la coller contre moi. Il est en train de pisser. Je baisse les yeux sur elle, elle lève les yeux sur moi, on se dit deux mots. Un ange passe. On veut pas le déranger alors on se roule une pelle.
On entend la chasse d'eau, je me relève, trop gêné pour mon pote.
J'ai plus dit un mot de la soirée.


Le lendemain, elle m'appelle vers midi, on reste un heure et demi au téléphone, je lui explique que j'ai du mal à comprendre la place qu'elle veut me donner, que je ne pensais pas pouvoir la blesser, et que, qui plus est, il s'avérait que j'avais excessivement besoin de plaire ce soir là.
On raccroche. Je reçois un texto 10 minutes plus tard.
"bon, alors on fait quoi cet aprèm?"

Ouf, j'ai sauvé les meubles.

À ce moment-là, le narrateur, assailli à la fois par la fin et la flemme, pris la décision qui s'imposait, et descendit se chercher un sandwich. Il put ainsi prouver au gentil monsieur du kebab en bas que oui, il est tout à fait possible de porter Une baguette, un kebab bien rempli, un portefeuille et un Perrier d'une main et ses clefs dans l'autre. Ça n'avait aucun intérêt mais ça méritait d'être signalé (ou pas).

Je passe donc l'après-midi avec DN, acceptant même d'aller voir Sex & The City au cinéma pour expier mes fautes (une sombre merde, Indiana Jones 4 est un chef d'oeuvre du 7ème art à coté) et j'ai tenu les 2h30, non sans réussir à me faire huer par les 250 filles de la salle (et faire rire les 5 mecs) quand j'ai dit peut-être un peu fort que l'on demandait un scénario salle 3.

Tout semblait rentrer dans l'ordre, Dos Nu et moi semblions enclins à reprendre auprès de l'autre le rôle étrange que nous nous étions donné.
Mais.

"Ne donne plus de nouvelles. Oublie moi et efface mon numéro de ton répertoire. Si tu te demandes pourquoi, réfléchis un peu à ta soirée chez moi. En plus d'être psychologiquement déstabilisé tu mens."(traduit du langage sms au français par mes soins.)


Le matin au réveil, ça fait un peu mal aux dents. J'émerge donc.
Putain qu'est-ce qu'il y a pu avoir de nouveau d'un jour à l'autre. Je pensais qu'elle était au courant de tout.

"C'est un peu court, jeune fille. Tu me reproches quoi de nouveau exactement? Ou plutôt quoi de nouveau?"
"Cogite un peu et surtout fous-moi la paix."
"Oh je serais ravi de comprendre ce dont tu me parles, mais quand bien même il y ait quelque chose, je ne suis pas convaincu que je m'en rappelerais. Exprime-toi clairement et je serais ravi de pouvoir te répondre."

Pas de réponse. Et ça m'énerve un peu quand même. Je veux savoir, je décide de jouer le ton supérieur et indifférent :
"ouais bon ça va, je vais pas me prendre la tête pour ça, tu finiras par me le dire un jour, quand de l'eau aura coulé sous les ponts, au détour d'une sortie Aixoise. Tout ce que je note, c'est que pour ne pas oser me confronter à mes "crimes", tu ne dois pas déborder de confiance en tes sources. Bonne soirée"

La réponse n'a pas tardé.
"Il n'y avait qu'une personne à qui tu n'aurais pas du toucher et tu l'as embrassée. Toi comme elle n'existez plus à mes yeux."

Ah, c'est donc la Doyenne. C'est con, je pensais qu'elle le savait déjà.
Maintenant, je sais, je m'en fous un peu. Mais par contre ça m'a fait chier pour la doyenne, je me sens un peu coupable. Je livre un dernier texto genre "Chevalier servant malgré tout" :
"C'est pour ça le mélodrame? Bon, déjà, je pensais que tu étais déjà au courant donc à mes yeux, pas grand-chose de nouveau. Ensuite, bon, admettons qu'un baiser fasse de moi l'immonde connard que tu suggères, pose-toi les bonnes questions concernant tes copines. La Doyenne, elle, s'en est voulue, m'a dit qu'elle n'avait pas le droit et on a mis, en gros, fin aux hostilités. D'autres n'auraient pas eu la même réaction et on le sait tous les deux. Bon, ta réaction est totalement disproportionnée, mais soit, nous ne nous reverrons plus, mais pour La Doyenne, sérieux tu déconnes. Mais bon après, c'est vrai que tes nouvelles amies ont l'air tellement plus dignes de confiance... Putain, mais un baiser quoi... Réfléchis-y bien : ça a quelle valeur à tes yeux, aujourd'hui, un baiser?"
Oui, parce que bon, tant qu'à faire, un petit tacle sur sa relation au passage n'est pas interdit.
A la réflexion, C'est peut-être ce qui pouvait arriver de mieux à La Doyenne. Elle est mieux que ce groupe de filles.
Quoi qu'il en soit Dos Nu est désormais sortie de ma vie.
Une page de ce blog se tourne.

2 commentaires:

Blenche a dit…

Oui bon je suis sure que tu arriveras a la reconquerir. Mais pour ca il faudra arreter de draguer ses copines!!
C'est marrant tu fait toutes ses conneries mais tu t'en sors super bien, tu dois vraiment avoir quelque chose qui fait fondre les filles.

Eriengaal a dit…

Ouais enfin, super bien, là elle ne veut plus entendre parler de moi, "je suis mort à ses yeux", je pense que pour que ce soit pire il faudrait qu'elle ait lancé un tueur à gages à mes trousses.