mercredi 16 juillet 2008

La fille au béret S2 e04




Je suis dans la voiture, en route pour chez pdm. J'ai eu un sentiment étrange en posant Mademoiselle K. Comme un présentiment concernant cette soirée.
Je sens que je vais faire de la merde.
J'arrive, pdm m'accueille dans un magnifique costume, le mien n'est pas mal non plus, je suis bien dans mon personnage.
La soirée est bien pensée, je retrouve un autre bon pote, on me présente du monde à droite, du monde à gauche, nom de Dieu que je peux avoir envie de brancher.
Pdm me présente une jeune fille, qui, plus tard, deviendra cette jeune fille et que nous appellerons Le Chat, je la branche pas mal en cours de soirée, elle et d'autres, j'ai très vite trop bu, je suis sur le point de faire n'importe quoi et je le sens.
Je commence à discuter avec une fille sur la terrasse qui me dit que je suis sexy, alors que je sais très bien que j'ai une sale gueule avec mon déguisement, il est étudié pour, mais je suis bourré, je commence à lui rouler des pelles sur la terrasse vide de monde, j'entrouve son chemisier et j'embrasse ses petits seins alors que n'importe qui peut passer à tout moment.
J'arrête pas de lui répéter "Putain, arrête-moi, je suis un bâtard, je suis pas tout seul, j'ai quelqu'un..." mais je continue à l'embrasser.
Je finis par me lever et m'excuser, je suis complètement ivre-mort, je vais me planquer dans les escaliers, je la fuis presque. Elle me rejoint, elle s'excuse et me dit qu'elle voulait pas que je me prenne la tête. On discute un peu, on finit par descendre les escaliers et on tombe dans le garage de mon pote. Je m'assoie sur son banc de muscu. Elle me regarde, éteint la lumière et s'asseoit sur moi sur le banc de muscu.
Privé de la vue et bourré, le toucher semble plus développé. Je sens sa chatte humide au travers de mon pantalon, elle est en robe, elle sort ma queue, s'empale sur moi, j'ai même pas de capote, moi, l'éternel défendeur du plastique, qui me glorifie d'avoir couché avec seulement 3 filles sans capote dans toute ma vie (avant cette soirée en tout cas), je sens qu'elle est brûlante tout au fond d'elle, je crève d'envie de la baiser, je suis hyper excité.
On baise sur ce putain de banc de muscu pendant un bon moment, pdm descend et nous prend à moitié en flag, remonte discrètement, merci à lui.
Je désaoûle brutalement, j'arrête les mouvements de va-et-vient.
Elle le sent, je ne lui laisse pas le temps de parler :
Moi : "Arrête.... lève-toi."
Elle : "Quoi, t'as fini?"
Moi : "Non c'est pas ça... Enlève-toi de ma queue, putain !!"
Elle ne comprend pas trop, s'éxécute. Tu m'étonnes. J'ai désaoûlé si brutalement que toute ma merde de la soirée est en train de me revenir en pleine gueule. Je pense à Mademoiselle K., je m'en veux, je m'excuse auprès de l'autre, je me rhabille, je remonte, tout le monde me regarde mal dans les potes de pdm, faut dire que la fille est la cousine d'une des gonzesses du groupe, et que tout le monde sait que je suis macqué.
Elle part, me file son numéro, qui ne me servira qu'à m'excuser platement le lendemain.
Je passe une demi-heure à discuter de "Pourquoi est-ce que je suis aussi con?" avec Le Chat et PDM.
Je rentre chez moi, prend une photo de moi avec ma sale gueule de coupable et mon maquillage dégoulinant et je me couche en me disant que je ne suis qu'une merde.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Je dois avouer que tu as fais de la merde oui.
Mais pourquoi t'arrives pas à te contrôler ? Le pire c'est que tu sais que ça va partir en vrille !

Eriengaal a dit…

Je sais pas, là, comme ça, je te dirais : "parce que je suis aussi con qu'un lemmings" (on doit être à peu près de la même génération, tu dois connaître), mais sinon, y a une fable qui me résume assez bien...
Elle est assez connue, je tacherais de la poster sous peu :) (et hop, un article à moindre frais !!)

Anonyme a dit…

Je connais très bien Lemmings ;)

Y a des fois j'ai l'impression que tu es le spectateur de toi même, tu te regardes en sachant les conséquences (et les causes).

De rien de rien ;)

Anonyme a dit…

Non non je pense pas que ce soit une question d'être spectateur de soi-même...

c'est vraiment un sensation bizarre après coup, c'est assez nuageux comme instants et pas qu'a cause de l'alcool.

Et a la fois euphorique, genre "je le savais, je suis trop fort". On s'en veut et en même temps on sait qu'on est resté fidèle a soi-même. On s'aime.

Un jour une fille m'a sorti que de tout façon j'étais "amoureux de toutes les femmes de la planète" et que par conséquent ça pourrait jamais marcher entre nous... Si la fille ne m'a pas laissé un souvenir indélébile, la phrase oui.

Mon point de vue juste.

Complexe de supériorité?

Anonyme a dit…

Putain VK, tu fais chier, j'ai posé mon cul sur ce banc de muscu, la merde quoi!!!

Tu diras à PDM de m'expliquer précisément quels endroits tu as souillé chez lui (et ailleurs)... juste histoire de... (histoire de ne pas m'y assoir)

Bon allez, remotive toi pour poster plus et plus vite, je suis larguée moi aprés, tu vas trop vite!

Eriengaal a dit…

@Leméchantmax : Spectateur de moi-même.. Ouais, y a un peu de ça... Je pars pas dans des dragues trop violentes à jeun j dois dire, mais avec quelque lubrifiant social je pars vite en couille, ceci explique peut-être cela.
@anonyme : j'aime beaucoup ton commentaire, et j'ai déjà entendu cette phrase...
"On s'en veut et en même temps on sait qu'on est resté fidèle a soi-même"
C'est plutôt ça. Sauf que j'en viens parfois à me haïr de m'aimer dans ce genre de situation.
Pas de complexe de supériorité, mais une nette tendance comme l'a dit Max à être spectateur, comme si je savais que ça allait arriver, et que tout coulait de source.
@LaDouce : J'ai pas souillé d'autres endroits chez lui.
Je fais des efforts ma belle, note comme je poste ces derniers temps en dépit de mes horaires de travail peu probables !!