J'ai déjà parlé de pute rousse, cette fille avec qui je bosse que j'apprécie beaucoup. Hier elle venait d'apprendre que le mec qui la saute en ce moment, un bon pote d'ailleurs, mais au moins autant un connard que moi, était allé la veille au soir au ciné avec une fille, Schtroumphette, qui pour être totalement franc est petite, pas spécialement bien foutue, plutôt mal d'ailleurs, qui a une tête de grenouille et la mâchoire un rien prognathe. Et pour ne rien arranger, elle n'est pas non plus très futée, mais doit se laisser assez facilement sauter (d'après mes premières estimations, parce qu'elle attaque fort je dois dire). Pute rousse forcément l'avait assez mauvaise, sur le thème "ah ouais moi on me saute, mais elle, on va au ciné avec !!", mais le pote étant absent elle s'engrainait contre moi. Et je la comprends, par contre je comprends beaucoup moins le pote en question parce que Schtroumphette face à Pute rousse ne fait pas le poids 3 secondes. Il aurait sauté les deux, certes je dis pas, mais là...
Bref toujours est-il qu'elle était déprimée, ma petite pute rousse, et que j'avais pas non plus des masses le moral, une cliente de la soirée s'étant avérée être une ex de plus de 6 ans, dont j'étais le tout premier baiser, et qui avait subitement disparu le lendemain, plus personne n'ayant le moindre contact avec elle. Je dois dire qu'elle avait pas mal brisé de rêves elle après son passage...
Fin de service, pute rousse me motive pour bouger, on se retrouve au repaire, à Aix, forcément à 2heures du mat... On commence à enquiller les verres, et elle commence à me lancer sur le fait que je ne veuille pas la sauter, ce qui est fourbe.
Je lui explique donc joyeusement que ce n'est pas le sujet et qu'elle le sait, que les troubles qu'elle a connus, et qui font d'elle ce qu'elle est aujourd'hui me font penser que dans son intérêt,
il vaut mieux qu'il ne se passe rien entre nous, même si on sait très bien que c'est tout à fait faisable et qu'il n'y a aucune réticence physique de parts ou d'autres. Evidemment, on ne s'arrête pas de picoler, et la belle étant de nature super tactile et bisouillante, on finit par se rouler des pelles à qui mieux mieux, alors que 5 minutes avant, je jouais un somptueux échange de regards avec la serveuse. Je trouve direct que j'ai déconné, mais bon, perdu pour perdu, on continue à se rouler des pelles et le tout se finit quand je la ramène à sa voiture, après une tentative de négociation de sa part ("non mais sinon on peut dormir tous les deux dans ta voiture, tu bosses tôt demain..."(ma voiture était garée devant le boulot))
Je la dépose et rentre en voiture chez mon père, bloquant sur le chemin sur la question qui tue : là, j'ai réussi à être sage, et notre merde du soir devrait ne pas sortir d'un cercle ultra-privé de deux personnes. Mais je tenais à ne pas faire de la merde avec elle. J'ai beaucoup parlé avec elle, et je ne doute pas de lui avoir apporté quelque chose. N'empêche, j'ai dépassé une certaine limite de pureté que je tenais à garder vis-à-vis d'elle. 5 verres et je n'ai pas pu. J'en avais envie avant, certes, mais je voulais conserver cette limite (on s'était déjà roulé des pelles avant, mais là c'était clairement plus préliminaire au sexe). J'ai quand même été un gentil garçon au final, je suis parvenu à prendre l'ascendant sur ma bite, mais d'où me vient ce besoin quasi maladif de conquérir l'autre de gagner ce baiser qui veut dire "oui, j'ai envie de toi"?
L’envahissement
Il y a 9 ans
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