mardi 4 mars 2008

"Just Wonderful..."

free music




"La pute !! la pute la pute la pute !!"

L'Immonde salope se tort de rire de l'autre coté d'msn. J'étais resté sur l'idée que je voyais la Divine lundi après-midi, et là elle vient de m'annoncer qu'elle était en cours sur Marseille, qu'on s'est mal compris. Evidemment le soir je suis pris, donc on décide de se voir mardi midi (aujourd'hui, quoi...)

"Je m'en fous, je vais recontacter Lucie. Et m'afficher avec elle. Juste pour la faire chier."
"Ne te laisse pas désarçonner comme ça, c'est pas de toi. C'est fou comme tu perds tes moyens quand elles te courent pas après et comme tu t'en branles quand c'est le cas."
Elle m'énerve des fois quand elle a raison cette conne.

Je file à la fac là-dessus. Je tombe sur des résultats. Je note les miens, appelle les gens que je connais pour les tenir informés. Je termine par Lucie. On discute 5 minutes, je lui propose de la ramener chez elle. On se branchouille dans la voiture, en sortant elle me lance un truc du genre "Maintenant tu sais où j'habite... si tu as envie de passer me voir, c'est quand tu veux."
Je souris, elle est vraiment jolie, j'ai de la chance de lui plaire.

Je repense à un texto de l'Immonde Salope : "saute les deux à quelques jours d'intervalle, commence par Lucie, ce week-end tu lui fais croire que vous etes ensemble, tu la sautes mardi, larguée jeudi au motif que tu sens qu'avec elle ç pourrait être sérieux et tu es pas pret à ça car pour le moment tu penses encore à ton ex... Et vendredi tu lances l'opération La Divine Et surtout rappelle-moi de ne pas me réincarner en mec."

Tu m'étonnes. J'aurais du mal à lutter contre un batard pareil.

J'arrive sur Marseille, micro-dîner de famille. Mon téléphone sonne soudain.

"La Divine"

Première fois qu'elle m'appelle. Je regarde le téléphone, m'isole un peu.

"Vk? Salut ça va?"
"Oui... et toi?"
"C'est la Divine..."
"Oui, je sais.."
"Ecoute... c'est peut-être débile mais.. en fait ça m'emmerde de pas te voir ce soir... tu veuxpas passer après ton dîner de famille?"

A ce moment-là, je me suis souvenu que j'avais gardé 2 capotes dans la voiture au cas où.

"Hmmm... Je sais pas exactement pour combien de temps j'en ai. Je te rappelle en arrivant sur Aix."
En fait, je savais pertinemment vers quelle heure j'allais rentrer, mais bon, j'avais comme une envie de faire attendre. Et paradoxalement, foutrement envie de la voir. Mais je prends sur moi.

J'arrive sur Aix deux heures plus tard. Je l'appelle d'en bas de chez elle. Je monte, frappe à sa porte, elle m'ouvre. Un débardeur moulant comme une brassière (j'adore les brassières :) ), pas de soutien-gorge, cheveux détachés, un pantalon ample du genre pas bien dur à enlever.

Je repense vaguement aux deux capotes que j'ai laissées dans la boîte à gants de la voiture.

"Je suis contente que tu sois là."

Elle fait mal aux yeux quand même. On se fait la bise, nos lèvres se frôlent, mais on ne s'embrasse pas, sinon dans le cou. C'est une question de minutes. Elle me présente son chez-elle, c'est petit, j'avais visité le même appart il y a une éternité, mais il est chaleureux et j'aime bien son sens de la déco.
Elle se roule un joint, me demande si ça me tente, je lui dis que je tirerais bien deux barres, on parle de banalités puis on finit par se rouler des pelles, puis se chauffer un peu plus salement bien sûr. On commence à parler relation, plan cul, elle me dit qu'elle n'a pas envie d'être "juste une de plus" (d'ailleurs ça fait trois filles qui me sortent ça, alors que je leur file pas un CV de mes histoires de cul avant non plus quoi, je vais finir par croire que j'ai "Chibreur" marqué sur le front...), mais qu'elle a envie que je sois en elle, je repense aux capotes dans la voiture, puis elle me demande pour quoi je suis venu ce soir. Je lui explique que je suis un salaud, mais plutôt gentil, que j'essaie d'être honnête en général, et que le but premier de ma visite n'est pas de coucher avec elle. Ce qui est vrai. Sauf qu'on en crève tous les deux d'envie et que ça se voit un peu.
On s'embrasse, on se touche, on se retrouve tous les deux à poil dans le lit.
"T'as une capote?"
"Je croyais qu'on ne devait pas coucher ensemble ce soir?"
"Ouais mais c'est trop con.. tu en as?"

Je repense aux capotes dans la voiture.

"Non. Je t'ai dit que c'était pas le but de ma visite."

Elle me regarde, un peu surprise, me sourit et me serre fort dans ses bras, m'embrasse à nouveau, je me mets à la chauffer de manière scandaleuse, on se mord, s'embrasse, elle me propose de baiser sans capote. Je tire le frein à main, puis je passe aux aveux.

"Il m'en reste peut-être une dans la voiture."

Me voilà à moitié à poil en train de cavaler à ma voiture en me disant que si elles n'y sont pas, je rentre direct chez moi. Chemise semi-boutonnée, ceinture pas attachée, une érection pas franchement discrète et chaussures sans chaussettes, il doit faire 5° maximum dehors et je ne passe pas inaperçu.

Je croise un couple dans les couloirs de l'immeuble. J'entends fuser un :
"Je te parie qu'il vient de tomber en rade de capote ce gars."

La fille rigole, je lance un "Gagné", grand sens de la déduction le gars, je cours à la voiture, fouille la boîte à gants, les trouve et remonte. Mes fringues volent un peu, on se câline (si, si), on se dit mutuellement qu'on est beaux, on savoure nos odeurs, nos goûts, je refais le contour de son tatouage du bout de la langue, elle monte sur moi.

On a fini la nuit ensemble, en se promettant de se revoir.

Honnêtement si ça pouvait ne pas être qu'un plan cul, je préfèrerais. Maintenant...

6 commentaires:

Anonyme a dit…

t'es irrécupéraaaable!!!!

(pour le "si cela n'était pas qu'un plan cul", j'ai la vague impression de l'avoir déjà lu quelque part...

Anonyme a dit…

Grand sourire!!! Immonde gentil salaud !

Anonyme a dit…

c'est joli ces moments spontanés pas du tout réfléchis à l'avance :o)

Eriengaal a dit…

Ouais, je suis un homme fini, je radote, c'est la dood.

Anonyme a dit…

Plus je lis des blogs dans le genre (masculins ou féminins), plus je me dis que les gens sont des crétins.

Mais je dis ça gentiment hein, et le pire c'est que je fini comme ça.

Eriengaal a dit…

Ouais, enfin, si tu peux expliquer un peu plutôt que de lancer ça en l'air comme ça...Parce qu'autant pour le coté "perte totale et irrémédiable des repères relationnels" je visualise, autant pour le coté crétinisme absolu...