Je suis toujours parti du principe qu'à 25 ans, j'aurais enfin une vie plutôt rangée : une copine fixe, avec laquelle j'aurais probablement un petit chez-nous. Des gosses, pas forcément, parce qu'il faut savoir être raisonnable, et que ma vie professionnelle à 25 ans ne serait peut-être pas la plus à même de subvenir aux besoins d'un enfant dans les meilleures conditions qui soient, même si, à 25 ans, mes études seraient désormais terminées, et j'aurais sans doute obtenu un poste intéressant dans l'éducation, et je bénéficierais chaque jour des conseils avisés de mes collègues plus expérimentés ne désirant que permettre à mes élèves d'accéder à un meilleur enseignement par mon biais. J'aurais sans doute enfin atteint une certaine stabilité, et saurais de quoi demain serait fait.
Je vais avoir 26 ans dans un mois et demi.
Je me suis vite aperçu que je n'étais pas prêt à construire tant de choses, et qu'à 20 ans, j'avais d'autres idées en tête que suivre sérieusement les cours et me trouver une copine, seule et unique. Bercé par la douce mélopée des sorties, des soirées entre potes et des copines d'un moment, j'ai laissé tomber la plupart des choses que j'ai entreprises pour finalement me retrouver avec ce qu'engrangent et réalisent ceux qui vivent en dilettante : pas grand-chose.
A l'heure actuelle, ma vie est un joyeux bordel : taf de barman, pas de diplômes obtenus depuis le Baccalauréat, plus d'appart depuis la fin d'une coloc désastreuse (j'aurai l'occasion d'y revenir) et un retour au domicile familial (merci papa), et une copine depuis quelques mois avec qui les ruptures succèdent aux retrouvailles.
Acte I scène I
A 25 ans on n'est certainement pas ce qu'on pensait devenir.
L’envahissement
Il y a 9 ans
2 commentaires:
C'est sûr que je pensais aussi qu'à 25 ans j'aurais parcouru un peu plus de chemin...
Mais ça viendra!
tout pareil.
j'adore ton blog, je le dévore.
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